Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Christophe Guilluy : la France n’est pas un tableau Excel. Entretien avec Le pragmatisme et la morale sont en nous. Ils ne meurent jamais – Par Bérénice Levet *

vendredi 27 juin 2025vendredi 27 juin 2025 sur JSF

Par Bérénice Levet.

Ce dialogue brillant et profond entre Bérénice Levet et Christophe Guilluy est paru dans Causeur le 12 juin. L’actualité agitée de ces derniers temps ne nous a pas laissé le loisir d’y faire écho plus tôt, malgré son vif intérêt. Nous le faisons aujourd’hui sans autre commentaire. La richesse des propos échangés se suffit à soi-même. Cela étant, il n’est jamais interdit de débattre.   Je Suis Français

Le géographe Christophe Guilluy approfondit sa réflexion sur la France périphérique. Délaissant les chiffres pour les lettres, son nouvel essai prend la forme de la fable, du conte, pour mieux décrire le fossé qui sépare les élites déconnectées de Métropolia des gens ordinaires de Périphéria.

« Le pragmatisme et la morale sont en nous. Ils ne meurent jamais ». Christophe Guilluy

Dans son dernier ouvrage, Métropolia et Périphéria – titre soufflé par Jean-Claude Michéa – Christophe Guilluy, le penseur de la France périphérique à qui nous devons le concept d’insécurité culturelle, délaisse les chiffres, les statistiques et les tableurs Excel pour le conte, la fable, le théâtre. Lorsque l’ouvrage parut, je travaillais, en vue de mon prochain essai, à la question de savoir ce que la littérature peut apporter à nos hommes politiques. La rencontre ne pouvait manquer d’avoir lieu.

Causeur. Ce qui retient d’abord l’attention est le choix que vous avez fait de la fable, du conte. Votre livre s’offre comme un implicite mais joyeux plaidoyer pour les histoires, pour les vertus de l’écriture narrative, fictionnelle. « Les chiffres, la seule réalité susceptible d’impressionner à notre époque ! » disait Hannah Arendt. N’est-ce pas là un des ressorts majeurs de la crise que nous vivons ? Le réel déborde de toute part des mailles de ce filet dans lequel on croyait le tenir bien enserré, et la bise venant, nos politiques se trouvent fort dépourvus.

Christophe Guilluy. J’ajouterais qu’une pensée solide n’a absolument pas besoin de la béquille des chiffres et encore moins de cartes modélisées. Un concept éclairant tient tout seul. D’ailleurs, que reste-t-il des siècles passés sinon la littérature, le théâtre, et aussi ne les oublions pas, ces vieilles cartes jaunies et joliment imprécises. Ces cartes du xviie ou xviiie siècles rayonnent par leur beauté et leur poésie, elles donnent plus à voir par les dessins et les illustrations dont elles sont habillées que celles que fabrique l’IA aujourd’hui. De nos jours, les clercs, experts ou politiques ont la prétention de rationaliser la vie comme si l’existence était modélisable, programmable. Ce faisant, ils passent à côté du mystère qui nous constitue, c’est pourquoi ils ne comprennent pas le basculement culturel à l’œuvre en Occident.

Si nos politiques doivent vous lire toute affaire cessante, c’est d’abord pour guérir de ce sortilège des données quantitatives qui leur donnent l’illusion de comprendre et de maîtriser quoi que ce soit. « Ils croulent sous la DATA et nous comprennent de moins en moins […] comme si cette pluie de chiffres ne servait qu’à alimenter l’ignorance et à recouvrir la réalité », faites-vous dire à un de vos « îliens ». La chose n’est-elle pas fatale ? La condition humaine n’est ni un problème technique, ni une équation mathématique, contrairement à ce que postule l’autoproclamé « cercle de la raison »…

Alimenter l’ignorance, c’est exactement ce que politiques, experts et médias ont fait pour éteindre culturellement le mouvement des gilets jaunes, et surtout ce qu’il représentait au départ : un mouvement existentiel, mais aussi un mystère – ce qui a déterminé des gens si différents à se réunir sur des ronds-points autour de valeurs simples et humaines.

Il y a deux siècles, l’auteur des Âmes mortes, Nicolaï Gogol, inventait la plus belle réponse aux élites russes qui ne percevaient dans le peuple qu’une masse d’arriérés : il créait « l’âme russe ». Une âme qui n’avait cessé de flotter comme un mystère dans les périphéries du continent, mais que les hommes au pouvoir ne distinguaient pas. Le regard vide de l’aristocratie et de la bourgeoisie était pour Gogol le signe que le pays était désormais dirigé par… des âmes mortes ! Quelques décennies en avance, il annonçait une révolte inéluctable. Pensez-vous que nous vivions autre chose aujourd’hui ?

Métropolia incarne à merveille les âmes mortes, il suffit d’observer le regard vide de ceux qui nous dirigent. A contrario, c’est bien à Périphéria que survit l’âme du peuple français – ou américain – comme nous le prouvent tous les mouvements de contestations sociales ou politiques qui ont traversé les pays occidentaux ces dernières décennies.

Ce choix de la fiction procède d’un constat d’impuissance et d’échec : « Nous croulons sous les diagnostics […] sans qu’aucun gouvernement n’entame le moindre aggiornamento », observez-vous. Toutefois, il n’entre pas que du dépit dans le parti que vous avez pris. Car la première vertu de la fable est sa légèreté, sa grâce. On sourit souvent aux tableaux que vous peignez – les détails du chapitre sur l’école sont particulièrement savoureux. « Prenons-y garde, avertissait Hippolyte Taine, la gaieté est encore un ressort, le dernier en France qui maintienne l’homme debout, le meilleur pour garder à l’âme son ton, sa résistance et sa force. » Je ne pense pas vous trahir en vous prêtant cette disposition d’esprit…

Oui, la joie fait sens. Elle revêt pour moi un caractère presque sacré. Je dirais même qu’elle est prophétique puisqu’elle nous inscrit dans la vie, sa magie et sa continuité. À l’inverse, l’affliction, la déploration – ces postures extrêmement fréquentes au salon – est une forme de nihilisme, un luxe petit-bourgeois, qui n’est pas à la portée des gens ordinaires. La satire permet en effet de contourner le magma de données et de discours fumeux que produit Métropolia en continu. Elle éclaire aussi le ridicule et l’impuissance de nos fausses élites devant l’effondrement inéluctable de leur modèle.

Il est une chose que ne parviennent pas à admettre nos bourgeois-bohèmes à trottinette, c’est qu’on vit mal dans le monde rêvé des progressistes. Leur sentiment profond est que l’homme ordinaire n’est pas à la hauteur : on lui promettait un monde sans frontières, sans patrie, sans histoire, sans christianisme, et cet « hillbilly », ce « plouc », pour reprendre le titre que J. D. Vance a donné à son autobiographie, reste attaché à ces vieilleries. Comment ne pas songer à la description des nobles par Tocqueville à la veille de la Révolution : « Comme ils continuent à marcher les premiers, ils croient qu’ils conduisent encore. […] En réalité, personne ne les suit, ils sont seuls. » Vous faites bien apparaître la stérilité à laquelle ils se condamnent.

Métropolia n’est qu’idéologie. Elle ne produit rien, pas même des masques ni du Doliprane ! Elle ne doit sa survie qu’à une domination du monde culturel et à la production de fausses morales dont elle a besoin pour conserver son pouvoir. Mais le langage inversé de cet univers communicationnel (ville ouverte, vivre ensemble…) ne suffit plus, le réel est immortel, il revient toujours. Un exemple ? Nous empruntons 750 millions d’euros sur les marchés financiers et ne produisons rien, comment imaginer une seconde que cette situation soit viable durablement ?

Plus important encore, en s’isolant dans des citadelles – maintenant verrouillées par des ZFE – « Métropolia l’égotique » s’assèche comme l’illustre la médiocrité de sa production universitaire et littéraire, sans parler de son cinéma nombriliste projeté dans des salles vides. Comment ne pas voir que tous les grands écrivains et politiques se sont toujours nourris de l’âme des peuples : Dostoïevski de la paysannerie russe, Céline des petites gens qui entrent dans son cabinet, London des « gens d’en bas », de Gaulle, des Français. Cette sève, Métropolia s’en est privée. Elle se meurt culturellement avant de s’effondrer économiquement. On ne peut pas bâtir une grande œuvre et encore moins une grande politique sur une fausse morale, une fausse religion.

Manifestation de la Fédération française des motards en colère (FFMC) contre les zones à faibles émissions (ZFE), Paris, 17 mai 2025 © ARNAUD CESAR VILETTE/OL/SIPA

Si vous avez fait le choix de la géographie, c’est que vous en aviez contracté la passion dans vos « lectures des voyageurs, de London à Verne, et, bien sûr, des classiques de la géographie » et vous citez notamment l’immense Vidal de La Blache, le maître du romancier-géographe Julien Gracq[1]. Mais vous découvrez que le département universitaire de géographie est peuplé « de petits technocrates » qui ne parlent que d’« ingénierie territoriale » et de « modélisation ».

La géographie – comme les sciences humaines – est aux mains des robots, des technocrates, des statisticiens et des idéologues. Vidal de La Blache ne les considérerait certainement pas comme des géographes. Les géographes contemporains se préoccupent moins de géographie – qui est l’interaction entre l’homme et un milieu naturel – que d’idéologie. En réalité, cette discipline (comme l’ensemble des sciences molles) n’a fait qu’accompagner le grand mouvement de modélisation de tout et de rien, jusqu’à disparaître sous un magma de chiffres. Aujourd’hui, ce ne sont plus des géographes qui font vivre la géographie, mais des auteurs comme Sylvain Tesson.

Par la grâce de la fable, vous entendez rendre aux hommes leur poids de réalité, mais aussi rien de moins que leur âme, leur mystère. On pourrait toutefois vous reprocher d’en rester à un schéma binaire : de parer les hommes ordinaires de toutes les vertus et les élites de tous les vices. Même si la common decency qui distingue les premiers, la conscience qu’il est des choses qui ne se font pas, autrement dit, le fait de vivre avec l’interdit, est une manière de reconnaître qu’il n’est pas de bonté originelle.

Je vous répondrai en m’appuyant sur ma propre expérience que je raconte dans le livre. J’ai grandi dans un environnement déchristianisé et où les idéologies impressionnaient peu les habitants. J’ai donc « bricolé » un ciel étoilé, ce que je croyais être une forme de transcendance, en fantasmant le monde intellectuel et académique « de gauche ». Arrivé à ce que Jack London nomme le « salon », je n’ai pu que constater non seulement le mépris de classe, mais surtout l’absence de toute transcendance et un désintérêt profond pour la richesse de la vie ordinaire, pour ne pas dire l’humanité. Cette expérience m’a conforté dans l’idée que la morale était en nous, que les valeurs humaines sous-tendaient une transcendance dont j’étais forcé de constater qu’elle n’existait plus à Métropolia.

L’attachement au bien commun, à une société décente, aux territoires n’est pas seulement une posture, elle est l’attachement à des principes qui font la civilisation. Or, c’est précisément la remise en cause par le monde d’en haut de ces deux piliers qui a entraîné l’effondrement des sociétés occidentales.

« La vie n’est pas douce, mais peut être adoucie », disait Orwell. Ce que vous faites valoir, me semble-t-il, est que dans l’art d’adoucir la vie, les gens ordinaires sont restés infiniment plus doués que nos spécialistes de la « réinvention » perpétuelle de nos vies.

C’est ce que j’appelle la dialectique du quotidien, c’est-à-dire l’articulation permanente entre réel et morale, entre passion et raison, un dialogue vital « en bas », dans le monde des limites matérielles et morales. Cette dialectique est parfaitement étrangère à Métropolia qui a aboli les limites. Cette dialectique du quotidien, c’est celle qui explique qu’un individu peut être le matin dans le « rejet de l’autre » mais fraternel l’après-midi. Voilà trente ans que les gens ordinaires ont fait ce diagnostic, ce qui explique qu’au fond les gens ne souhaitent pas que l’« ennemi » soit un « ennemi éternel » ; c’est d’ailleurs pourquoi la rhétorique de la guerre civile n’a jamais pris. La demande de la majorité ordinaire (quelles que soient les origines) repose sur quatre points cardinaux : demande de travail, préservation du bien commun de l’État-providence, demande de sécurité et de régulation des flux.

Quasiment la même année, en 2016-2017, nous publiions, vous Le Crépuscule de la France d’en haut, moi, Le Crépuscule des idoles progressistes, n’avons-nous pas péché par excès d’optimisme, l’aube tarde à se lever, n’est-ce pas ? La chose passera-t-elle par la violence, comme le suggère votre tomber de rideau ?

Oui, nos crépuscules se sont croisés, mais je crois que nous décrivions tous les deux ceux que j’appelle les « Dorian Gray du progressisme ». La peur panique du monde d’en haut est le signe ultime d’un délabrement moral et de sa pensée. Métropolia a peur parce qu’elle est condamnée. Mais nous, nous, survivrons. Et avec nous, la civilisation et ses valeurs. Car j’insiste sur ce point : la civilisation est d’abord portée par la multitude comme le montre le basculement culturel et politique.

Je ne crois absolument pas à l’effondrement/disparition de l’Occident. Le soft power des classes populaires est en train de faire basculer le centre de gravité du monde de Métropolia vers Périphéria. La bombe finale n’a de portée que métaphorique, le transfert s’opérera sans violence. Le monde multipolaire qui émerge est celui de Périphéria, celui de la civilisation, de la production et du mystère des valeurs humaines présentes dans la multitude. Le pragmatisme et la morale sont en nous. Ils ne meurent jamais.   ■

[1] Lire, sur ce point, le magnifique échange entre Julien Gracq et Régis Debray dans Par amour de l’art : une éducation intellectuelle (Gallimard, 1998).

Métropolia et Périphéria: Un voyage extraordinaire 21,00 €

Penser ce qui nous arrive avec Hannah Arendt 21,00 €

L’écologie ou l’ivresse de la table rase 19,00 €

Le Courage de la dissidence: L’esprit français contre le wokisme 18,00 €

Bérénice Levet

* Bérénice Levet est docteur en philosophie et professeur de philosophie. Elle a fait paraître Libérons-nous du féminisme !  aux éditions de l’Observatoire, 2018. Elle avait publié précédemment « Le Crépuscule des idoles progressistes » (Stock, 2017) et « La Théorie du genre ou Le Monde rêvé des anges », préfacé par Michel Onfray (Livre de poche, 2016).  Ses plus récentes publications sont présentées ci-dessus.
Categories France, Idées, Histoire, Culture & Civilisation, Social, economie...
Post navigation
Yves-Marie Adeline : La population iranienne face à l’eschatologie persane
Éphéméride du 28 juin

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • vendredi 27 Juin 15:41
    Merlaud-Guillot sur Philippe de Villiers : « Chaque…
    “Voilà l’Homme que l’on admire. Il ne vous laisse jamais indifférent. On aimerait beaucoup que la…”
  • vendredi 27 Juin 15:32
    Grégoire Legrand sur Yves-Marie Adeline : La population iranienne…
    “Un très bon article, mais je suis en désaccord avec le chapô de JSF. Négliger la…”
  • vendredi 27 Juin 11:22
    Bernard VINCENTI sur JEFF BEZOS : le patron d’Amazon…
    “Je croyais être abonné à la Revue universelle Mais ne la recevant plus je dois peut-être…”
  • vendredi 27 Juin 10:44
    Bruno Lafeuille sur « Réarmer l’Europe… en colonie des États-Unis…
    “Coup de chapeau à Luc Ferry et à Francis Lalanne (honte au Figaro qui se prostitue…”
  • jeudi 26 Juin 09:59
    Raulot sur « Réarmer l’Europe… en colonie des États-Unis…
    “C’est bien la chaire de métaphysique que Pierre Boutang a occupée à la Sorbonne. Luc Ferry…”
  • jeudi 26 Juin 09:26
    Claude Armand Dubois sur « Réarmer l’Europe… en colonie des États-Unis…
    “Monsieur Ferry qui pérore sur radios, télévisions et journaux, n’a t il pas signé à l’époque…”
  • mercredi 25 Juin 07:56
    Claude Armand Dubois sur La controverse du coût de l’immigration…
    “Est ce que l’évaluation du coût comprend les transferts d’argent à l’étranger, type Western Union? Les…”
  • mercredi 25 Juin 06:32
    Richard sur Humour & Société ▬ Samuel Fitoussi :…
    “En effet, j’ ai hésité .”
  • mardi 24 Juin 17:48
    Marc Vergier sur La controverse du coût de l’immigration…
    “Des chiffres, des chiffres avec des décimales bien nettes, calculés on ne sait comment puisqu’on ne…”
  • mardi 24 Juin 14:38
    Asinus sur « Union des droites : pourquoi la…
    “Le vrai hiatus est ailleurs: Europe ou France. Hélas, toutes ces droites « de gouvernement » sont pour…”
  • mardi 24 Juin 14:34
    NOEL Hugues sur Humour & Société ▬ Samuel Fitoussi :…
    “C’est du texte de Fitoussi….qu’il s’agissait »”
  • mardi 24 Juin 13:46
    David Gattegno sur Michel De Jaeghere : « La…
    “«Socrate, ce plébéien inculte», a écrit Nietzsche quelque part… Mais ce n’est pas toujours exact, selon…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page