Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

mardi 8 juillet 2025samedi 19 juillet 2025 sur Rémi Hugues

« Que si les Bleus — pensait-elle — l’avaient vu parfois dans la fumée de la poudre et dans le face-à-face du combat, ils ne pourraient, certes ! pas le reconnaître, car sa mère, sa mère elle-même, si cet homme en avait une encore, ne l’aurait pas reconnu. »

Tout semblait donc favoriser son œuvre de charité pieuse ; mais l’urne de la destinée est plus perfide que celle de Pandore. On croit l’avoir vidée de tous les malheurs de la vie, qu’on s’aperçoit qu’il y a encore un double fond, et qu’il est tout plein !

C’était un soir, comme le jour du suicide, un soir long, orangé, silencieux. Marie Hecquet, au seuil de sa porte ouverte, par laquelle venait au blessé cet air des bois qui porte la vie en ses émanations parfumées, lavait dans un baquet posé devant elle les linges rougis de plusieurs bandelettes. Comme toutes ces plébéiennes si facilement héroïques quand elles ont du cœur, comme toutes ces Marthe de l’Évangile qui agissent toujours, mais chez qui l’action n’étouffe point la pensée, pas plus que le travail des champs n’étouffe et ne brise l’enfant qu’elles y portent souvent dans leur sein, la mère Hecquet surveillait son malade, quoiqu’elle eût les mains plongées dans la broue sanglante de son savonnage et qu’elle parût absorbée par ce qu’elle faisait. Une petite cloche, qu’on ne voyait pas, vint à tinter tout près de là. Ce n’était pas la faible clochette d’une de ces mousseuses chapelles d’ermite, bâties jadis dans les profondeurs des bois, car les églises ne se rouvraient point encore. C’était la tinterelle de quelque hutte de sabotier qui marquait les heures et la fin du travail et de la journée. Mais pour Marie Hecquet, cette femme antique, restée ferme de cœur dans la religion de ses pères et dans les souvenirs de son berceau, ces sept heures sonnant, n’importe où, étaient demeurées l’heure bénie qui descendait autrefois des clochers, à présent muets, dans les campagnes, et qui conviaient à la prière du soir. Aussi, dès qu’elle les entendit, elle laissa retomber au fond du baquet les linges qu’elle tordait et qu’elle allait étendre au noisetier voisin, et portant sa vieille main mouillée à ce front jaune comme le buis aux yeux des hommes, mais pur comme l’or aux yeux de Dieu, elle se mit, la noble bonne femme, à réciter son Angelus.

Ce qui doit nous sauver peut nous perdre. Ce signe de croix fut son malheur.

Cinq Bleus, sortis à pas de loup de la forêt en face, s’étaient arrêtés sur le bord du chemin. Appuyés sur leurs fusils, éveillés, silencieux, l’œil plongeant dans toutes les directions de la route, ils guettaient çà et là, comme des chiens en train de battre le buisson et de faire lever le gibier. Leur gibier à eux, c’était de l’homme ! Ils chassaient au Chouan. Ils espéraient saisir, après leur récente défaite, quelques-uns de ces hardis partisans éparpillés dans le pays. Depuis quelques minutes déjà ils se montraient par signes, les uns aux autres, la chaumière ouverte de la mère Hecquet, dont le soir rougissait l’argile, et cette pauvre femme qui savonnait à son seuil. Quand elle redressa son corps penché sur son ouvrage pour faire le signe de la Rédemption, à ce signe qu’on leur avait appris à maudire, ils ne doutèrent plus qu’elle ne fût une Chouanne, et ils s’avancèrent sur elle en poussant des cris.

« Hélas ! c’est des chauffeurs, — dit-elle. — Jésus ! ayez pitié de nous !

— Brigande, — fit le chef de la troupe, — nous t’avons vue marmotter ta prière : tu dois avoir des Chouans cachés dans ton chenil.

— Je n’ai que mon fils qui se meurt, — dit-elle, — et qui s’est blessé à la tête en revenant de la chasse. » Et elle les suivit, pâle et tremblante, car ils s’étaient rués dans la maison comme eût fait une bande de sauvages.

Ils allèrent d’abord au lit, découvrirent avec leurs mains brutales le blessé dévoré de fièvre, et reculèrent presque en voyant cette tête enflée, hideuse, énorme, masquée de bandelettes et de sang séché.

« Cela ! ton fils ! — dit celui qui avait parlé déjà. — Pour ton fils, il a les mains bien blanches, — ajouta-t-il en relevant avec le fourreau de son sabre une des mains du Chouan qui pendait hors du lit. — Par la garde de mon briquet, tu mens, vieille ! C’est quelque blessé de la Fosse qui se sera traîné jusqu’ici, après la débâcle. Pourquoi ne l’as-tu pas laissé mourir ? Tu mériterais que je te fisse fusiller à l’instant même, ou que mes camarades et moi rôtissions avec les planches de ton baquet les manches à balai qui te servent de jambes ! Ramasser un pareil bétail ! Heureusement pour ta peau que le brigand est diablement malade. Nos camarades l’ont arrangé de la belle manière, à ce qu’il paraît. Mille têtes de rois ! quelle hure de sanglier égorgé ! Cela ne vaut pas la balle qui dort dans les canons de nos fusils. Nous épargnerons notre poudre et le laisserons mourir tout seul. Nous avons bien nos sabres ; mais il ne sera pas dit que nous serons venus ici pour abréger ses souffrances en l’achevant d’un seul coup. Non, de par l’enfer ! Allons, la vieille bique ! donne-nous à boire ! As-tu du cidre ? que nous puissions trinquer à la République en regardant agoniser ce brigand-là ! »

La malheureuse Marie Hecquet sentait ses ongles noircir de terreur à de telles paroles ; mais, refoulant en elle ses émotions, elle alla tirer d’un petit fût, placé au pied de son lit, le cidre demandé par le Bleu. Elle le plaça dans un pot d’étain, avec des godets de Monroc, son humble vaisselle, sur une table que la hache avait à peine dégrossie. Les cinq réquisitionnaires de la République s’assirent sur le banc qui entoure toujours les plus pauvres tables normandes, et le pot, circulant, se remplit une dizaine de fois. Ils se souciaient fort peu de mettre à sec la provision de la vieille femme ; et elle, trop contente de voir, à ce prix, leur attention détournée, allait et venait dans la chaumine, tantôt balayant l’aire, tantôt ranimant la cendre du foyer, pour faire, comme la Baucis du poète, tiédir l’onde nécessaire au pansement du soir, quand ses terribles hôtes seraient partis. Les discours des Bleus, qui s’exaltaient de plus en plus à force de parler et de boire, augmentaient encore les premières peurs de Marie Hecquet. Il se mêlait de temps à autre à ces discours les noms funestes de Rossignol et de Pierrot, de Pierrot surtout, ce Cacus dont les férocités avaient le grandiose de sa force, et qui s’amusait à rompre, comme il eût rompu une branche d’arbre, les reins de ses prisonniers sur son genou. De pareils discours étaient bien dignes, du reste, de soldats irrités comme eux par le fanatisme et la résistance des guerres civiles, dont le caractère est d’être impitoyable, comme tout ce qui tient aux convictions. Dépravés par ces guerres implacables, ces cinq Bleus n’étaient point de ces nobles soldats de Hoche ou de Marceau que l’âme de leurs généraux semblait animer. Tout vin a sa lie, toute armée ses goujats. Ils étaient de ces goujats horribles qu’on retrouve dans les bas-fonds de toute guerre, de cette inévitable race de chacals qui viennent souiller le sang qu’ils lapent, après que les lions ont passé ! En un mot, c’étaient des traînards appartenant à ces bandes de chauffeurs alors si redoutées dans l’Ouest, lesquelles, par l’outrance de leurs barbaries, avaient appelé, il faut bien en convenir, des représailles cruelles. Marie Hecquet avait entendu souvent parler de ces bandits à des voyageurs et à des fermiers. Elle se rappelait même une affreuse histoire que son fils, sabotier dans la forêt, et qui venait parfois la voir entre deux expéditions nocturnes, lui avait dernièrement racontée avec l’indignation d’une âme de Chouan révoltée. C’était l’histoire de ce seigneur de Pontécoulant (je crois) dont, au matin, au soleil de l’aurore, on avait trouvé la tête coupée et déposée — immonde et insultante raillerie ! — dans un pot de chambre, sur une des fenêtres placées au levant de son château dévasté1.

De tels récits, de tels souvenirs jetaient leur reflet sur ces Bleus sinistres et la faisaient frissonner, elle qui n’était ni faible ni folle, à chaque atroce plaisanterie de ces hommes buvant avec une joie de cannibales, auprès du lit de torture du Chouan. « C’est peut-être les assassins de Pontécoulant », pensait-elle. La nuit s’avançait. Fut-ce l’influence de ces ombres et de ces ténèbres, car la nuit couve les forfaits dans les cœurs scélérats, fut-ce plutôt l’échauffement de l’ivresse, ou encore l’odieux remords qui s’élève dans les âmes perverses quand elles ont suspendu l’accomplissement d’un crime ou laissé là quelque épouvantable dessein, qui le sait ?… mais, à mesure que la nuit tomba plus noire sur la chaumière, les pensées de vengeance et de sang reprirent ces Bleus et montèrent dans leurs cœurs. Le Chouan, renversé sur son grabat, expirait sans pouvoir même crier de douleur. Les bandages qui liaient son visage fracassé appuyaient sur sa bouche un silence pesant comme un mur. Il ne gémissait pas, mais sa respiration entrecoupée, ce râle permanent et sourd, qu’on entendait dans ce coin de chaumière obscur, et sur lequel, incessant, éternel, funèbre, se détachaient les éclats de la voix et du rire des Bleus, tout cela leur fit sans doute l’effet du défi d’un ennemi par terre, d’une dernière morsure au talon, comme la douleur vaincue en imprime parfois, de sa bouche mourante, au pied brutal de la Victoire.

« Ce Chouan m’ennuie, à la fin, avec son râle ! — dit le chef des cinq, — et la tentation me prend de l’envoyer à tous les diables avant de partir !

— Tope ! — fit un autre, peut-être le plus repoussant de la troupe : une tête écrasée et livide, aux tempes de vipère, sortant d’une énorme cravate lie-de-vin, métamorphosée pour le moment en valise, car elle contenait une chemise de rechange, volée la veille à un curé ; cet homme, c’était l’horrible et le bouffon réunis. — Tope, sergent ! — répéta-t-il d’une voix enrouée, — c’est parler en homme, ça. Tuons ce Chouan après cette chopine, car nous ne pouvons boire ici jusqu’à demain matin. Mais comment le tuer ? Tu le disais tout à l’heure, citoyen sergent, les flambards des Colonnes Infernales ne sont pas venus ici pour abréger les souffrances d’une chouanaille qui jouit en ce moment de tous les avant-goûts de l’enfer, s’il y en a un. Il faudrait lui inventer une agonie qui lui procurerait, avant la culbute définitive, l’enfer tout entier !

— Par le diable et ses cornes ! tu as raison, Sifflet-de-voleur. — Le Bleu, en effet, avait le nez taillé en cette aimable forme, et il en tirait son nom de guerre. — Il faut le tuer, comme dit le capitaine Morisset, avec l’intelligence de la chose. Je vous forme en conseil de guerre, citoyens, pour délibérer sur le genre de mort qu’il convient d’infliger à ce brigand-là ! »

Et ils remplirent leurs cinq godets de Monroc comme pour s’inspirer.

L’infortunée Marie Hecquet voulut intervenir au nom de tous les sentiments naturels soulevés dans son cœur. Elle implora, avec des paroles de feu et des larmes, ces cinq hommes sourds à toute pitié. C’était à croire ce qu’elle leur avait dit d’abord, qu’elle était la mère du blessé, tant elle fut pathétique dans ses discours, son action, sa manière de les supplier ! Mais tout fut vain.

« Te tairas-tu, brigande ! — fit l’un d’eux en lui envoyant un coup de crosse de son fusil dans les reins.

— Empare-toi de cette vieille sorcière, Sans-Façon, reprit le sergent, — et fais-lui un bâillon de la poignée de ton sabre pour qu’elle ne trouble pas les délibérations du conseil de guerre par ses cris ! »

Mais la femme du peuple, qui ne craint pas sa peine, et qui sait mettre, comme on dit, la main à la pâte, eut en Marie Hecquet un dernier mouvement d’énergie, trahi, hélas ! par la vieillesse. Quand elle vit venir le Bleu à elle, elle voulut prendre un tison allumé dans l’âtre, pour se défendre contre l’outrageante agression, mais, avant qu’elle eût pu saisir l’arme qu’elle cherchait, il l’avait déjà terrassée, et il la contenait.

« Maintenant, citoyens, — dit le sergent, — délibérons. »

Et ils délibérèrent. Dix genres de mort différente furent proposés ; dix affreuses variétés du martyre !

La plume se refuse à tracer ce chaos de pensées de bourreaux en délire, ce casse-tête de propositions effroyables qui se mêlèrent en s’entrechoquant. Le chef de ces bandits eut le dégoût de la hideuse verve et de l’anarchie de son conseil, où, comme dans tout conseil, chaque avis voulait prévaloir.

« Nous sommes des imbéciles ! — cria-t-il en fermant la discussion par un coup de poing sur la table. — Tout considéré, je n’ai jamais été d’avis de tuer ce Chouan, qui, dans l’état où il est, serait trop heureux de mourir. Mais voici mes adieux à sa damnée carcasse. Regardez ! »

Il marcha au lit du Chouan, et, saisissant avec ses ongles les ligatures de son visage, il les arracha d’une telle force qu’elles craquèrent, se rompirent, et durent ramener à leurs tronçons brisés des morceaux de chair vive enlevés aux blessures qui commençaient à se fermer. On entendit tout cela plutôt qu’on ne le vit, car la nuit était tout à fait tombée, mais ce fut quelque chose de si affreux à entendre que Marie Hecquet s’évanouit.

Un rugissement rauque qui n’avait plus rien de l’homme sortit, non plus de la poitrine du blessé, mais comme de la profondeur de ses flancs. C’était la puissance de la vie forcée par la douleur dans son dernier repaire et qui poussait un dernier cri.

« Et maintenant, — dit l’exécrable sergent des Colonnes Infernales, — salons le Chouan avec du feu ! »

Et tous les cinq prirent de la braise rouge dans l’âtre embrasé, et ils en saupoudrèrent ce visage, qui n’était plus un visage. Le feu s’éteignit dans le sang, la braise rouge disparut dans ces plaies comme si on l’eût jetée dans un crible.

« Qu’il vive maintenant, s’il peut vivre, — dit le sergent, — et que la vieille fasse sa lessive, si elle veut ! Laissons-les comme les voilà, à tous les diables ! Voici la nuit ; on n’y voit pas son poing devant soi, dans cette cahute, depuis que nous avons pris le feu pour cuire la grillade de ce Chouan. Il faut partir. Haut les fusils, camarades, et en avant !… »

Et ils s’en allèrent. Qu’arriva-t-il après leur départ ? un tel détail n’importe guère à cette histoire. Qu’on sache seulement que le Chouan défiguré ne mourut pas. Le rayonnement des balles de l’espingole lui avait sauvé la vie. L’enflure du visage, qui cachait ses yeux quand les Bleus poudrèrent ses plaies avec du feu, le sauva de la cécité2. Après la guerre de la Chouannerie, et lorsqu’on rouvrit les églises, on le vit un jour se dresser dans une stalle, aux vêpres de Blanchelande, enveloppé dans un capuchon noir. C’était l’ancien moine de l’abbaye dévastée : le fameux abbé de la Croix-Jugan. ■   (À suivre)

1Historique.

2Historique. Les faits qu’on vient de retracer sont arrivés à un chef chouan, parent de celui qui écrit ces lignes ; et, d’ailleurs, ce n’est pas le seul épisode des guerres de la Chouannerie qui rappelle, par son atrocité, les effroyables excès des Écorcheurs, la guerre des Paysans en 1525, etc., etc. Malgré les impostures des civilisations, il y a dans le cœur de l’homme une barbarie éternelle. Les derniers événements (décembre 1851) nous ont appris qu’en fait d’horreurs passées l’homme est toujours prêt à recommencer demain. Moins que jamais, il ne serait permis de voiler ces peintures ou d’en affaiblir l’énergie. Elles appartiennent à l’histoire, et c’est un enseignement sacré.(Note de l’auteur.)

Categories Idées, Histoire, Culture & Civilisation, Patrimoine, Racines, Traditions
Post navigation
« Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes : la main pas si invisible de Moscovici ». Mais, indique Richard de Seze, « ces gens sont intègres, nous n’avons pas le droit d’en douter » !
Éphéméride du 20 juillet

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • dimanche 20 Juil 14:46
    Grégoire Legrand sur « Économie de guerre : face au vacarme…
    “Moi non plus, je ne souhaite pas mourir pour Kiev. Mais ça ne m’empêche pas de…”
  • dimanche 20 Juil 10:44
    Euzennat de Coux sur Marion Maréchal : C’est un état…
    “Je crois que c’est en Amerique que l0a civilisation. aztèque a disparu. En s’auto detruisant”
  • samedi 19 Juil 19:20
    Richard sur Nouveau désaveu pour Bruxelles ! Tandis…
    “Cc sont les anciennes démocraties populaires, vraisemblablement parce qu ’elles ont souffert la negation des cultures…”
  • samedi 19 Juil 17:55
    Pierre Builly sur « Économie de guerre : face au vacarme…
    “Je n’ai jamais pensé qu’il n’y avait pas d’ennemi extérieur : je me suis posé la…”
  • samedi 19 Juil 16:55
    Jean de Maistre sur « Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes :…
    “ » D’où qu’il provienne, il y a un état de l’Espagne ( de la France )…”
  • samedi 19 Juil 16:41
    Yves sur « Économie de guerre : face au vacarme…
    “La Russie n’est pas l’ennemie de la France et je suis pas prêt de mourir pour…”
  • samedi 19 Juil 14:52
    Grégoire Legrand sur Europe : identité perdue
    “Je ne savais pas que M. John Swinney était musulman, sa page wikipedia me dit qu’il…”
  • samedi 19 Juil 14:44
    Grégoire Legrand sur « Économie de guerre : face au vacarme…
    “Comme si nous n’avions que des ennemis intérieurs, comme si la Chine, la Russie, peut-être l’Inde,…”
  • samedi 19 Juil 12:47
    Richard sur « Économie de guerre : face au vacarme…
    “La France, disait on, à toujours une guerre de retard.”
  • samedi 19 Juil 11:42
    VERDU sur Le droit d’asile pour tous les…
    “Et pourquoi pas un droit d’asile universel et inconditionnel en France tant que l’on y est…”
  • samedi 19 Juil 11:40
    VERDU sur « Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes :…
    “Ras le béret de cette ripoublique bananière”
  • samedi 19 Juil 11:30
    Pierre Builly sur « Comment la France peut-elle se…
    “La conscription ça exaspérait tout le monde et ne servait à rien .les douze mois de…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page