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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

lundi 21 juillet 2025lundi 21 juillet 2025 sur Rémi Hugues

Du reste, ce qu’elle sentit plus que personne, dans cette église de Blanchelande, parce que son âme n’était pas une âme comme les autres, toute l’assistance l’éprouva à des degrés différents, et l’impression fut si profonde que, sans la présence du Saint-Sacrement qui jetait ses rayons comme un soleil sur ces fronts courbés et les accablait de sa gloire, elle fût allée jusqu’aux murmures. La procession mit longtemps à tourner ses splendeurs mobiles autour de l’église, laissant derrière elle un sillage d’ombre plus noire que celle qu’elle chassait devant ses flambeaux. Quand elle descendit dans la grande allée pour rentrer au chœur, Jeanne-Madelaine voulut se raidir et s’affermir contre la sensation que lui avait faite l’effroyable prêtre au capuchon, elle se détourna aux trois quarts pour le revoir passer… Il repassa avec le cortège, muet, impassible dans sa pose de marbre, et le second regard qu’elle lui jeta enfonça dans son âme l’impression d’épouvante qu’y avait laissée le premier. Malgré la solennité de la cérémonie, malgré les chants de fête et les gerbes de lumière qui jaillissaient du chœur, le recueillement ou l’émotion des pensées édifiantes ne put rentrer dans l’âme troublée de Jeanne Le Hardouey. Au lieu de s’unir aux chants des fidèles ou de se réfugier dans une prière, elle cherchait par-dessus les épaules chaperonnées d’écarlate des confrères du Saint-Sacrement qui suivaient le dais et qui envahissaient le chœur, par-dessus les feux fumants de leurs cierges tors de cire jaune qui vibraient comme des feux de torches dans l’air ému par les voix, le prêtre inconnu, au capuchon noir, alors à genoux, près de l’officiant, sur les marches du maître-autel, toujours rigide comme la statue du Mépris de la vie taillée pour mettre sur un tombeau. Aux yeux d’une âme faite comme celle de Jeanne, ce prêtre inouï semblait se venger de l’horreur de ses blessures par une physionomie de fierté si sublime qu’on en restait anéanti comme s’il avait été beau ! Jeanne ne savait pas ce qu’elle avait, mais elle succombait à une fascination pleine d’angoisse. Quand l’officiant monta les degrés et, prenant le Saint-Sacrement de ses mains gantées, se tourna vers l’assistance pour la bénir, à cette minute suprême Jeanne oublia de baisser la tête. Elle rêvait ! elle se demandait ce qu’il pouvait être arrivé à une créature humaine pour avoir sur sa face l’empreinte d’un pareil martyre, et ce qu’il y avait dans son âme pour la porter avec un pareil orgueil. Elle resta si absorbée dans sa fixe rêverie, après la bénédiction, qu’elle ne s’aperçut pas que le salut était fini. Elle n’entendit pas les sabots de la foule qui s’écoulait, en diminuant, par les deux portes latérales, et ne vit point l’église vidée qui s’enfonçait peu à peu dans la fumée des cierges éteints et les cintres effacés des voûtes, comme dans une mer de silence et d’obscurité.

« Suis-je folle de rester là ! » — dit-elle, tirée tout à coup de son rêve par le bruit de la chaîne de la lampe du chœur, que le sacristain venait de descendre pour y renouveler l’huile de la semaine. Et elle prit une petite clef, ouvrit un tiroir placé sous son prie-Dieu, et y déposa son paroissien. Elle pensait qu’elle s’était attardée en voyant l’église si sombre, et elle se levait, quand le bruit clair d’un sabot lui fit tourner la tête, et elle aperçut Nônon Cocouan, qui était sortie avant tout le monde, mais qui rentrait et venait à elle.

« Je sais qui c’est, ma chère dame, — dit Nônon Cocouan, avec cet air ineffable et particulier aux commères. Et ceci n’est point une injure, car les commères, après tout, sont des poétesses au petit pied qui aiment les récits, les secrets dévoilés, les exagérations mensongères, aliment éternel de toute poésie ; ce sont les matrones de l’invention humaine qui pétrissent, à leur manière, les réalités de l’Histoire. — Oui, je sais qui c’est, ma chère madame Le Hardouey, — dit la volubile Nônon en remontant avec Jeanne la nef déserte et en lui donnant de l’eau bénite au bénitier. — J’lai demandé à Barbe Causseron, la servante à M. le curé. Barbe dit que c’est un moine de l’Abbaye qui a chouanné dans le temps, et que c’est les scélérats de Bleus qui lui ont mis la figure dans l’état horrible où il l’a ! Jésus ! mon doux Sauveur ! c’n’est plus la face d’un homme, mais d’un martyr ! Il y aura, demain lundi, huit jours qu’il arriva chez m’sieur le curé, à la tombée, m’a conté la Barbe Causseron, et, sur la sainte croix, il n’avait pas trop l’air de ce qu’il était, car il portait de grosses bottes et des éperons comme un gendarme, et, joint à cela, une espèce de casaque qui ne ressemble pas beaucoup à la lévite de messieurs les prêtres. Quand il entra avec cette figure chigaillée, la malheureuse Barbe, qui n’est pas trop cœurue, faillit avoir le sang tourné. Fort heureusement que M. le curé, qui lisait son bréviaire le long de l’espalier à pêchers de son jardin, arriva et lui fit bien des politesses comme à un homme de grande famille qu’il est, et qui aurait été abbé de Blanchelande et évêque de Coutances sans la Révolution ; enfin, un ami de Mgr Talaru, l’ancien évêque émigré ! Tant il y a donc que depuis qu’il est au presbytère m’sieur le curé ne mange plus dans sa cuisine, mais dans la p’tite salle à côté ; et Barbe, qui les sert à table, a entendu toutes leurs conversations. Il paraît que le nouveau gouvernement a proposé à cet abbé… attendez ! comment qu’il s’appelle ? l’abbé de la Croix-Gingan, ou Engan, c’est un nom quasiment comme ça… d’être évêque ; mais il ne veut rien être que sous le Roi — (et ici Nônon baissa la voix, comme si elle eût craint de dire tout haut ce nom proscrit). — Il a parlé de louer la petite maison du bonhomme Bouët, qui est tout contre le prieuré. Alors, ma chère madame Le Hardouey, ce serait un desservant de plus que nous aurions à la paroisse ; mais, que Dieu me pardonne si je l’offense ! il me semble que je ne pourrais pas aller à confesse à lui, quéque méritant et exemplaire qu’il pût être. Je ne puis pas dire ce que ça me ferait de voir sa figure auprès de la mienne à travers le viquet du confessionnal. M’est avis que j’aurais toujours peur, en recevant l’absolution, de penser plus au diable qu’au bon Dieu !

— Pour une fille pieuse comme vous, Nônon, — fit gravement Jeanne Le Hardouey, — vous avez là une mauvaise idée. Vous savez bien que ce n’est pas à l’homme dans le prêtre qu’on se confesse, mais à Dieu.

— J’sais bien qu’ils le disent au catéchisme et dans la chaire, — répondit Nônon, — mais le bon Dieu ne demande pas plus que force, et j’sens qu’il me serait impossible de me confesser également à tous les prêtres. La confiance ne se commande pas. »

Elles étaient arrivées, en parlant ainsi, à l’extrémité du cimetière qui entourait l’église et qui se fermait de ce côté par un échalier. Il n’était pas nuit, mais le jour se retirait peu à peu du ciel.

« Il faut que je me dépêche, ma pauvre Nônon, — fit Jeanne, — car j’ai un bon bout de chemin d’ici chez nous. J’ai laissé aller nos gens après les vêpres, et me suis attardée à l’église. Les chemins sont mauvais, et on ne va guère vite avec des sabots. Bonsoir donc, Nônon ; si vous venez au Clos cette semaine, vous savez bien, ma fille, qu’il y a toujours une petite collation pour vous.

— Vous êtes bien honnête, madame Le Hardouey, — dit Nônon Cocouan. Et, sans doute pour payer une politesse par une autre : — Voulez-vous que j’aille quant et vous jusqu’au Vieux Presbytère ? — ajouta-t-elle.

— Merci, ma fille, merci, — répondit Jeanne. — Je ne suis pas peureuse, et j’irai si vite que je rattraperai peut-être nos gens. »

Et lestement, et avec l’aisance des femmes de la campagne, elle franchit l’échalier avec ses sabots et ses jupes, se souciant peu de montrer à Nônon Cocouan et la couleur de ses jarretières et les plus belles jambes qui eussent jamais passé bravement à travers une haie et sauté, pieds joints, un fossé.

Nônon n’insista pas. Elle avait une déférence respectueuse pour Jeanne Le Hardouey, qu’elle avait connue mademoiselle de Feuardent, il y avait des années. Elle lui eût bien volontiers rendu service, mais Nônon avait toutes les superstitions du pays où elle était née. Le Vieux Presbytère ou, pour parler comme on parlait dans le patois de la contrée, le Vieux Probytère était aussi redouté que la lande de Lessay elle-même. C’était la ruine abandonnée, il y avait longtemps déjà, de l’ancienne maison du curé, située dans un carrefour solitaire où six chemins aboutissaient et se coupaient à angle aigu. Un assez vaste corps de bâtiment qui subsistait encore appartenait alors à un cultivateur qui ne l’habitait pas, mais qui l’utilisait en y engrangeant ses orges et ses foins. On disait que c’était un lieu hanté par les mauvais esprits et qu’on y rencontrait parfois de gros chats, qui marchaient obstinément à côté de vous, dans la route, et qui tout à coup se mettaient à vous dire bonsoir avec des airs fort singuliers. La Cocouan ne tenait pas infiniment à aller jusque-là, aux approches de la nuit, pour s’en revenir seule et monter les chasses qui y conduisaient. Elle se retourna pour regarder Jeanne qui s’éloignait en sautant les mares, d’une pierre sur l’autre, dans ces chemins défoncés. Et quand elle eut vu tourner sa pelisse bleue au bout d’une haie :

« Elle est moins peureuse que moi, — fit-elle comme se parlant à elle-même, — et plus jeune : elle a eu plus d’éducation que nous toutes. C’est la fille de Louisine-à-la-hache, et c’est une Feuardent par son père. J’ai ouï dire à défunt le mien que c’étaient là des gens qui n’ont jamais rencontré, sous la calotte des cieux, rien qui pût les épouvanter. »

Et, rassurée sur le sort de Jeanne, elle revint sur ses pas, fit une révérence et se signa devant la croix de pierre grise qui s’élevait au centre du cimetière, en fit encore une avec un autre signe de croix, en passant entre l’if au feuillage glauque et le portail de l’église, en face duquel, selon l’ancienne coutume, cet arbre des morts était planté, et elle regagna promptement le groupe de maisons qu’on appelait le bourg et qu’elle habitait. Quand elle repassa dans ce cimetière ceint de murs qui s’écroulaient et qu’on oubliait de relever, où de hautes herbes, qu’aucune faux jamais ne coupait, se courbaient au souffle du soir comme une moisson mortuaire ; lorsqu’elle entendit quelques corbeaux croasser dans les ouvertures grillées du clocher, par ce déclin d’un jour d’hiver, gris et bas, l’âme ouverte à tous les sentiments d’une nature religieuse, ignorante et timide, Nônon se félicita, en se serrant dans son mantelet de ratine blanche, de n’être pas à cette heure au Vieux Presbytère et dans la chemise de Jeanne Le Hardouey.

Celle-ci cependant marchait, le cœur ferme comme le pas, accoutumée à tous les chemins des environs, qu’elle avait maintes fois parcourus, soit à cheval, soit à pied, depuis qu’elle était mariée, et même bien avant qu’elle le fût, et d’ailleurs trop préoccupée, ce jour-là, pour s’inquiéter soit des mauvaises rencontres, soit des endroits de la route d’une suspecte réputation. ■   (À suivre)

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Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

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Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

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Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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