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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

mardi 8 juillet 2025vendredi 25 juillet 2025 sur Rémi Hugues

CHAPITRE VI

Jeanne Le Hardouey, après avoir quitté Nônon Cocouan, se dirigea vers le Clos par le chemin qu’elle suivait souvent. Ai-je besoin de dire maintenant que c’était une de ces femmes dont les impressions se succédaient avec la régularité que leur naturel imprime aux êtres forts ? Et cependant le prêtre quelle venait de voir, ce tragique Balafré en capuchon, et ce que lui en avait raconté cette flânière de Nônon Cocouan, s’enfonçait en elle avec puissance et l’empêchait de marcher aussi vite qu’elle l’aurait fait dans tout autre moment. Les chemins étaient déserts. Les gens des vêpres s’en étaient allés dans des directions différentes. Malgré ce qu’elle avait dit à Nônon, qu’elle irait vite une fois qu’elle serait seule, elle ne se hâtait pas, car nulle peur ne la dominait. Il ne faisait pas froid, du reste. Le temps était doux, quoique agité. C’était une de ces molles journées du commencement de l’hiver où le vent souffle du sud, et où les nuées, grises comme le fer et basses à toucher presque avec la main, semblent peser sur nos têtes. Jeanne ne vit rien qui justifiât les appréhensions de la Cocouan.

Elle passa de jour encore au Vieux Presbytère. Tout y était solitaire et silencieux. Seulement, sous une des grandes ouvertures de la cour, cintrée comme l’arche d’un pont et fermée autrefois par des portes colossales, maintenant arrachées de leurs énormes gonds, restés rouillés dans les murs, elle aperçut un de ces bergers rôdeurs, la terreur du pays, occupé à faire brouter à quelques maigres chèvres l’herbe rare qui poussait dans les cours vides de cette espèce de manoir.

Elle le reconnut. C’était un berger qui s’était, il y avait peu de temps, présenté chez maître Thomas Le Hardouey pour de l’ouvrage, et que maître Thomas avait durement repoussé, ne voulant pas, disait-il, employer des gens sans aveu. Le Hardouey partageait contre ces gens-là les préjugés de maître Tainnebouy, qui sont, du reste, les préjugés universels de la contrée. Mais, comme il était riche et puissant, il ne cachait pas ses antipathies, et il semblait provoquer les bergers à une lutte ouverte contre lui pour les accabler.

On lui avait plus d’une fois entendu dire, soit au moulin, chez Lendormi, soit à la forge, chez Dussaucey, le maréchal ferrant, qu’à la première mortalité de ses bêtes, au moindre malheur qui arriverait et qu’on pourrait imputer aux bergers, il en nettoierait le pays pour tout jamais. Certainement de telles paroles, que beaucoup de gens trouvaient imprudentes, n’étaient pas ignorées des hommes contre lesquels elles avaient été proférées, et cela pouvait donner à Jeanne, isolée dans des chemins écartés, l’idée que l’homme chassé par son mari et qu’elle y rencontrait par hasard était fort capable de lui faire un mauvais parti ; mais, si cette idée lui vint à la tête, elle n’en montra rien, et elle fut la première, selon la coutume des campagnes quand on se rencontre, à adresser la parole au berger.

Il était assis sur une de ces grosses pierres comme on en trouve à côté de toutes les portes en Normandie. Il était enveloppé dans sa limousine aux grandes raies rousses et blanches, espèce de manteau qui ressemble à un cotillon de femme qu’on s’agraferait autour du cou. Son immobilité était telle que ses yeux mêmes ne remuaient pas et qu’on l’aurait volontiers pris pour une momie druidique, déterrée de quelque caverne gauloise.

Il était nécessaire que Jeanne, pour gagner dans la direction où elle marchait, passât devant lui, et il dut la voir venir à plus de vingt pas de distance ; mais ses comme les yeux de certains poissons, avoir été faits pour traverser des milieux plus que l’élément qui nous entoure, ne témoignaient leur expression qu’ils l’eussent seulement aperçue.

« Dis donc, le pâtre ! — lui cria-t-elle, — y a-t-il longtemps que les gens qui sortaient des vêpres sont passés, et crois-tu qu’en traversant la Prairie aux Ajoncs qui coupe le chemin d’ici au Clos je pourrais encore les rattraper ? »

Mais il ne répondit pas. Il ne fit pas un geste. Ses yeux restèrent dans la direction qu’ils avaient quand elle s’était trouvée devant lui, et elle se crut obligée de répéter plus haut la question qu’elle lui avait faite, pensant qu’il ne l’avait pas entendue.

« Es-tu sourd, pâtureau ? — lui dit-elle, impatientée comme une femme qui a l’habitude d’être obéie et pour qui toute parole aux inférieurs était commandement.

— Sourd pour vous, vère ! — dit enfin le berger, toujours immobile ; — sourd comme un mouron, sourd comme un caillou, sourd comme votre mari et vous avez été sourds pour moi, maîtresse Le Hardouey ! Pourquoi m’demandez-vous quéque chose ? Ne m’avez-vous pas tout refusé l’aut’e jour ? Je n’ai rien à vous dire, pas plus que vous n’avez eu rien à me donner. T’nez, — ajouta-t-il en prenant un long fétu à la paille de ses sabots et le brisant, — la paille est rompue ! Craiyez-vous que les deux bouts que v’là et que je jette, le vent qui souffle puisse les réunir et les renouer ? »

Il y avait un tremblement de colère dans la voix gutturale de ce pâtre, qui accomplissait, sans le savoir, à des siècles de distance, le vieux rite de guerre des anciens Normands.

« Allons, allons ! pas de rancune, berger ! — répondit Jeanne en voyant qu’elle était seule avec cet homme irrité, qui tenait à la main un bâton de houx, coupé fraîchement dans les haies. — Dis-moi ce que je te demande, et quand tu passeras par le Clos et que mon mari sera absent je te mettrai du pain blanc et un bon morceau de lard dans ton bissac.

— Gardez votre pain et votre lard pour vos chiens ! — reprit-il. — Ce n’est pas avec de la viande ou du pain qu’on apaise la colère d’un homme. Non, non ! l’homme qui dépendrait de son ventre au point de manger l’oubli des injures avec le pain qu’on lui jetterait n’aurait qu’un gésier à la place de cœur. J’compterons plus tard, maîtresse Le Hardouey !

— Prends garde aux menaces, pâtureau ! — fit-elle, plus menaçante que lui et entraînée par son caractère décidé.

— Ah ! je sais bien — dit le berger avec un regard profond et une bouche amère — que vous êtes haute comme le temps, maîtresse Le Hardouey ! Mais vous n’êtes pas ici sous les poutres de votre cuisine. Vous êtes au Vieux Presbytère, dans un mauvais carrefour où âme qui vive ne passera plus maintenant que demain matin. Qu’est-ce donc qui m’empêcherait, si je voulais ? — ajouta-t-il lentement en grinçant un sourire féroce qui fit briller son œil vitreux, et montrant son bâton de houx… — Mais je ne veux pas ! Non, je ne veux pas ! — fit-il avec explosion. — Les coups attirent les coups. Lâchez c’te pierre que vous avez prise et soyez tranquille. Je ne vous toucherai pas ! Ils diraient que je vous ai assassinée, si je portais seulement la main à votre chignon, et je roulerais bientôt au fond de la prison de Coutances. Il y a de meilleures vengeances, et plus sûres. La corne met du temps à venir au tauret, et ses coups n’en sont que plus mortels. Allez ! marchez ! — insista-t-il d’une voix sinistre. — Vous vous souviendrez longtemps des vêpres d’où vous sortez, maîtresse Le Hardouey ! »

Et il se leva de sa pierre conique, se prit à siffler un air bizarre qui attira un chien aux longs poils blancs, droits et pointus comme des arêtes, et de cette espèce particulière dite de berger, le plus intelligent des chiens, mais aussi le plus mélancolique ; et il alla rassembler ses chèvres éparses dans la cour.

Jeanne, trop fière pour ajouter un mot à ceux qu’elle avait déjà prononcés, passa et prit la Prairie aux Ajoncs, moins inquiète de la déclaration de guerre du berger que frappée de ses dernières paroles. Qu’entendait-il, en effet, par ces vêpres dont il lui disait de se souvenir ? Quel rapport pouvait-il y avoir entre une cérémonie religieuse et un de ces pâtres qui n’avaient peut-être pas reçu le baptême, païens ambulants qu’on ne voyait jamais aux églises et qu’on avait plus d’une fois rencontrés menant paître leurs brebis sur l’herbe sacrée des cimetières, au grand scandale des gens religieux ? Ces vêpres, il est vrai, étaient déjà marquées pour elle d’un point de rappel singulier : la vue de ce prêtre inconnu qui lui avait mis au cœur des sensations si peu familières à sa nature tranquille et forte ! Le mot du berger, coïncidant avec la rencontre de ce martyr des Bleus, comme lui avait conté Nônon, des Bleus, contre lesquels se serait battu Loup de Feuardent s’il avait vécu lors des guerres de l’Ouest, ce mot, venant après l’impression qu’elle avait reçue pendant les vêpres, la redoublait et la faisait fermenter en elle. C’est quelquefois une si faible chose que le mystère d’organisation de la tête humaine, qu’une circonstance (la plus misérable des circonstances, une coïncidence, un hasard) la trouble d’abord et finit par l’asservir. Jeanne rentra au Clos toute pensive, ne pouvant s’empêcher d’associer dans ses émotions intérieures l’idée du sombre prêtre et les menaces du berger.

Mais son activité et ses occupations ordinaires la tirèrent de devant elle, comme on dit, et lui furent de salutaires distractions. Elle se débarrassa de sa pelisse bleue et de ses sabots aux plettes noires, et elle se mit à tourner dans sa maison, le front aussi serein que si rien d’insolite n’avait traversé son esprit.

Elle donna ses ordres accoutumés pour le souper des gens, leur parla à tous comme elle en avait l’habitude et fixa à chacun sa quote-part de travail pour la journée du lendemain. Domestiques et journaliers, les gens du Clos étaient nombreux et formaient une large attablée dans la cuisine de maître Thomas Le Hardouey. Pendant que Jeanne surveillait toutes choses avec cet œil vigilant qui est l’attribut de la royauté domestique comme de l’autre royauté, elle entendit qu’on s’entretenait, autour de la table, du prêtre au noir capuchon qui avait presque épouvanté à la procession tous les paroissiens de Blanchelande. C’était là l’événement du jour.

« Je ne sais pas son nom de chrétien, — disait le grand valet, beau parleur aux cheveux frisés, qui mangeait une énorme galette de sarrasin beurrée de graisse d’oie, — mais Dieu me punisse si on lui ferait tort en l’appelant l’abbé de la goule fracassée !

— J’ai bien vu des coups de fusil dans ma vie, — reprenait à son tour le batteur en grange, qui avait servi sous le général Pichegru, — mais je ne peux croire que ce soient là de véritables marques de coups de fusil tirés par les hommes. Si le diable en a une fabrique dans l’arsenal de son enfer, ils doivent marquer comme cela ceux qu’ils atteignent et qu’ils ne couchent pas à tout jamais sur le carreau. Au demeurant, il a plus l’air d’un soldat que d’un prêtre, ce capuchon-là ! Je l’ai vu samedi, vers quatre heures de relevée, qui galopait dans le chemin qui est sous la Chesnaie Centsous, un chemin de perdition où verse plus d’une paire de charrettes par hiver ; il montait une pouliche qui semblait avoir le feu sous le ventre. Par le flêt du démon ! je vous affie et certifie qu’il n’y avait pas dans toute l’armée de Hollande, de l’époque où j’y étais, bien des douzaines de capitaines de dragons aussi crânement vissés que lui sur leur selle. »

Ceci se rapportait assez exactement à ce qu’avait dit Nônon Cocouan à Jeanne de l’arrivée du prêtre étranger chez M. le curé de Blanchelande. Mais, hors ce détail, les domestiques du Clos en savaient beaucoup moins long que Nônon sur le compte de cet abbé, dont la présence inattendue et la grandiose laideur avaient remué pourtant cette population, si peu extérieure, occupée de travail et de gain, fidèle à l’esprit de ses pères, dont l’ancien cri de guerre était : gainage ! lourde à soulever par conséquent, et qui n’a pas, comme les populations du Midi, de pente naturelle vers l’émotion et l’intérêt dramatique.

Or, il était dit que, ce soir-là, Jeanne ne pourrait se séparer de la pensée de l’être funeste qu’elle avait vu sous ces vêtements de prêtre, si peu faits pour lui. Elle la repoussait comme une obsession fatidique, et tout, autour d’elle, la lui rejetait. Il y a parfois dans la vie de ces entrelacements de circonstances qui semblent donner le droit de croire au destin ! Les domestiques sortis ou couchés, après leur repas du soir, Jeanne-Madelaine ordonna le souper de son mari et le sien. ■   (À suivre)

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