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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

samedi 2 août 2025samedi 2 août 2025 sur Rémi Hugues

CHAPITRE X


C’est à l’époque dont maître Louis Tainnebouy, le brave fermier du Mont-de-Rauville, me parlait en ces termes, qu’un soir la vieille Clotte, qui avait filé à sa porte une bonne partie de la relevée, arrêta, fatiguée, le mouvement de son rouet. Elle regarda autour d’elle et appela la petite Ingou.

« Petiote ! » — fit-elle.

Mais Petiote ne répondit pas. La maison de la Clotte, détruite maintenant, s’élevait à peu de pieds de terre, sur la route qui conduisait de Blanchelande au bourg de Lessay, et elle n’avait pour voisinage, à deux ou trois portées de fusil, sur le bord opposé du chemin, que la chaumière de la mère Ingou, dont la petite fille venait, chaque jour, aider la Clotte dans son pauvre ménage. Ce jour-là, cette petite, qui avait de bonne heure rangé le fait de la vieille Clotte, tentée par la beauté de la soirée et ces derniers rayons du soir qui conseillent le vagabondage, avait pris ses sabots sans bride à chaque main, et s’était mise à dévaler le bout de la route en pente qui conduisait chez sa mère, élevant sous ses pieds nus de ces tourbillons de poussière chers aux enfants de tous les pays. C’était pour se procurer cette joie d’enfant que la petite Ingou avait oublié de dire « qu’elle s’en allait » à la Clotte, et n’avait pas pensé à rentrer son rouet dans la maison. Or, la Clotte, infirme et qui avait besoin de ses deux mains pour s’appuyer sur son bâton et gagner péniblement le fond de sa demeure, était tout à fait incapable de rentrer le rouet dont elle s’était servie une partie du jour, à son seuil… « Comment ferai-je ? » se disait-elle, quand elle aperçut, se dirigeant vers elle, maîtresse Le Hardouey.

Elle venait lentement, la pauvre Jeanne. Elle ne marchait plus comme autrefois de ce pas ferme et rapide qui avait été le sien. Il y avait dans sa démarche quelque chose d’appesanti et de frappé, dont rien ne peut donner l’idée. Sa grande coiffe blanche, ce cimier de batiste qui allait si bien à sa physionomie décidée, elle ne la portait plus haut et d’un front léger. Et, sans les velours noirs qui la rattachaient sous le menton, peut-être serait-elle tombée, tant la tête que cette coiffe couvrait s’inclinait maintenant sous la pensée fixe qu’elle emportait à son front, comme le taureau emporte la hache qui l’a frappé ! En voyant de loin venir cette femme dont elle avait connu naguère la beauté et surtout la force, les yeux secs de la fière Clotilde Mauduit, qui avait pleuré, disait-elle, toutes les larmes de son corps sur les ruines de sa jeunesse, ressentirent la moiteur d’une dernière larme, la dernière goutte de la pitié. Elle savait toute l’histoire de Jeanne. Dès le premier jour, si on se le rappelle, elle avait soupçonné tout ce que ce fatal indifférent de Jéhoël, qui avait tué Dlaïde Malgy de désespoir, apporterait de malheur à la fille de Loup de Feuardent, et elle l’en avait avertie.

« Fuyez cet homme, — lui avait-elle dit pendant quelque temps, avec l’espèce d’égarement qu’elle avait parfois et que Jeanne-Madelaine croyait le résultat de son caractère ardemment ulcéré et de la solitude épouvantable de sa vie ; — une voix m’avertit, la nuit, quand je ne dors pas, une voix qui est la voix de Dlaïde, que si vous ne fuyez pas cet homme il sera un jour votre destin. Ne dites pas non, Jeanne de Feuardent ! Est-ce que la fille des gentilshommes, ces nobles époux de la guerre, aurait peur de quelques blessures sur un front qui sait les porter ? Vous n’êtes pas un de ces faibles cœurs de femme éternellement tremblants devant des cicatrices et toujours prêts à s’évanouir dans une vaine horreur. Non ! vous êtes une Feuardent ; vous descendez d’une de ces races irlandaises, m’a dit votre père, dans lesquelles on faisait baiser la pointe d’une épée à l’enfant qui venait au monde, avant même qu’il eût goûté au lait maternel. Non, ce ne sont pas les coutures de l’acier sur un visage ouvert par les balles qui pourraient vous empêcher, vous, d’aimer Jéhoël ! »

Jeanne ne la crut pas, ou la crut peut-être. Mais elle n’évita pas cet homme, à qui elle attachait un intérêt grandiose, idéal et passionné. Entre elle et lui il y avait, pour embellir cette face criblée, la tragédie de sa laideur même, le passé des ancêtres, le sang patricien qui se reconnaissait et s’élançait pour se rejoindre, des sentiments et un langage qu’elle ne connaissait pas dans la modeste sphère où elle vivait, mais qu’elle avait toujours rêvés. Elle vint plus souvent chez la Clotte. Il y vint aussi, et, comme je l’ai dit, il la dévoua à ses périlleux desseins. Ce fut alors que l’amour de Jeanne pour ce chef de guerre civile, grand à sa manière, comme ce Georges Cadoudal (dont on parlait beaucoup à cette époque) l’était à la sienne, se creusa et s’envenima de douleur, de honte et de désespoir ; car, si le chef chouan avait un instant caché le prêtre, le prêtre reparut bien vite, sévère, glacé, imperturbable, le Jéhoël enfin dont on pouvait dire ce que sainte Thérèse disait du Démon : « Le malheureux ! il n’aime pas ! » Les souffrances de Jeanne furent intolérables. Elle ne pouvait les confier qu’à la Clotte, qui lui avait prédit son malheur et raconté l’histoire de Dlaïde. C’était avec cette Paria des mépris de toute une contrée qu’elle se dédommageait des impostures courageuses de sa fierté. La Clotte, en effet, l’enthousiaste impénitente, la Garce de Haut-Mesnil comme disaient les paysans de ces parages, comprenait seule cet amour, inacceptable aux âmes religieuses et tranquilles qui devraient faire l’opinion dans tous les pays.

Quant à l’abbé de la Croix-Jugan, lorsque les projets qu’il avait si opiniâtrement préparés eurent été trahis une fois de plus par la fortune de sa cause, devenu plus farouche et plus noir que jamais, il cessa de venir chez la Clotte. Il n’avait plus rien à y faire. Tout, pour lui, n’était-il pas perdu ?… Jeanne-Madelaine ne vit donc qu’à l’église l’effrayant génie de sa destinée. La religion s’était-elle ressaisie de ce prêtre, dont le sort des armes ne voulait plus ? Après avoir abdiqué l’espoir de vaincre, comme Charles-Quint l’ennui de régner, l’ancien moine de Blanchelande se faisait-il, dans son propre cœur, un cloître plus vaste et plus solitaire que celui qu’il avait quitté dans sa jeunesse, et prenait-il, dans sa froide stalle de chêne, la mesure du cercueil au fond duquel il se couchait tout vivant en récitant sur lui-même les prières des morts ?… Qui sut jamais exactement ce qui s’agita dans cette âme ? Ce qui est incontestable, c’est que le caractère funèbre et terrible de toute la personne de l’abbé augmenta aux yeux des populations, qui l’avaient toujours regardé comme un être à part et redoutable, à mesure que la physionomie de Jeanne marqua mieux les bouleversements et les dévorements intérieurs auxquels elle était en proie, comme si plus la victime était tourmentée, plus sinistre devenait le bourreau !

Or, l’isolement dans lequel retomba volontairement le noir abbé après la ruine de ses dernières espérances fut la fin du courage de Jeanne. Mais la fin du courage chez la fille de Louisine-à-la-hache était encore une chose puissante. Elle était de ces natures à la Marius qui prennent de leur sang dans leur main et le jettent en mourant contre leur ennemi, fût-ce le ciel ! Rien de lâche ou d’élégiaque n’entrait dans la composition de cette femme. Lorsque les derniers rayons du soir teignaient d’un rose mélancolique sa coiffe blanche, sur la route de Lessay, à cette heure où le jour se met en harmonie avec les cœurs déchirés, elle ne sentait rien de faible, rien de languissant, rien d’énervé en elle. La pléthore de son cœur ressemblait à la pléthore brûlante de son visage. Seulement, elle se disait, en appuyant sa main ferme sur ce cœur qui lui battait jusque dans la gorge, que le dernier bouillonnement allait en jaillir, qu’après cela le volcan serait vide et ne fumerait peut-être plus ; et cette pensée, plus que tout le reste, troublait et appesantissait sa démarche, car elle venait de prendre la résolution définitive qui est l’acte suprême de la volonté désespérée et qui produit sur l’âme énergique l’effet de la mise en chapelle sur le condamné espagnol.

« Ah ! vous êtes là, mère Clotte ! — fit-elle d’une voix rauque et dure, la voix des grandes résolutions, en atteignant la vieille filandière assise devant son rouet à son seuil.

— Mon Dieu ! qu’y a-t-il de nouveau, mademoiselle de Feuardent ? — s’écria tout à coup la Clotte frappée de l’air et de la voix de Jeanne. — Vous n’êtes pas comme tous les jours, ce soir, quoique tous les jours soient tristes pour vous, ma noble fille. On dirait que vous allez faire un malheur. Vous ressemblez comme deux gouttes d’eau à l’image de la Judith qui tua Holopherne, que j’ai à la tête de mon lit.

— Ah ! — fit Jeanne avec une exaltation farouche et ironique ; — attendez, mère Clotte, je n’ai pas encore du sang sur les mains, pour me comparer à une tueuse ; je n’en ai encore qu’à la figure, et c’est le mien, qui me brûle, mais qui ne coule pas… S’il eût coulé depuis qu’on l’y voit, je serais plus heureuse : je serais morte et à présent tranquille, comme Dlaïde Malgy, qui dort si bien dans sa tombe, là-bas ! — ajouta-t-elle en tendant son bras qui tremblait vers la haie, par-dessus laquelle on voyait le toit bleu du clocher de Blanchelande, rongé par les violettes vapeurs du soir. — Non, ne me comparez pas à Judith, mère Clotte ! Ne disent-ils pas que l’esprit de Dieu était en elle ? C’est l’esprit du mal qui est en moi ! et il est fort ce soir, cet esprit du mal, connu de vous aussi, Clotilde Mauduit, dans votre jeunesse, que j’en veux finir avec la vie, avec la réserve, avec la fierté, avec la vertu, avec tout ! ■   (À suivre)

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