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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

mardi 5 août 2025mardi 5 août 2025 sur Rémi Hugues

« Pas de joueries de mains ! — fit le pâtre, dans les yeux de qui passa une lueur de phosphore, — il y a du quemin à côté, maître Le Hardouey. Ne burguez pas votre quevâ sû nous, ou i’vous arrivera du malheu ! »

Et, comme Le Hardouey poussait sa jument, il allongea son bâton ferré aux naseaux de la bête, qui recula en reniflant.

Le Hardouey blêmit de colère, et il releva son pied de frêne en jurant le Saint Nom.

« J’ n’avons pé paoû de vos colères de Talbot, maître Le Hardouey, — dit le berger avec le calme d’une joie concentrée et féroce, — car j’ vous rendrons aussi aplati et le cœur aussi bresillé que votre femme, qui était bien haute itou, lorsque j’ voudrons.

— Ma femme ? — dit Le Hardouey troublé et qui abaissa son bâton.

— Vère ! votre femme, votre moitié d’arrogance et de tout, et dont la fierté est maintenant aussi éblaquée que cha ! — répondit-il en frappant de sa gaule ferrée une motte de terre qu’il pulvérisa. — D’mandez-lui si elle connaît le berger du Vieux Probytère, vous ouïrez ce qu’elle vous répondra !

— Chien de mendiant, — cria maître Thomas Le Hardouey, — quelle accointance peut-il y avoir entre ma femme et un pouilleux gardeur de cochons ladres comme toi ?… »

Mais le berger ouvrit son bissac par devant et y prit, après avoir cherché, un objet qui brilla dans sa main terreuse.

« Connaissez-vous pas cha ? » — fit-il.

Le soir avait encore assez de clarté pour que Le Hardouey discernât très bien une épinglette d’or émaillé qu’il avait rapportée de la Guibray à sa femme et que Jeanne avait l’habitude de porter, par derrière, à la calotte de sa coiffe.

« Où as-tu volé ça ? — dit-il en descendant de sa jument d’allure, avec le mouvement d’un homme pris aux cheveux par une pensée qui va le traîner à l’enfer.

— Volé ! — répondit le berger, qui se mit à ricaner. — Vous savez si je l’ai volée, vous ! vous autres, les fils ! — ajouta-t-il en se retournant vers ses compagnons, qui se prirent à ricaner aussi du même rire guttural. — Maîtresse Le Hardouey me l’a bien donnée elle-même, au bout de la lande, contre la Butte-aux-Taupes, et m’a assez tourmenté-tourmenteras-tu pour la prendre. Ah ! la fierté était partie. Elle gimait alors comme une pauvresse qui a faim et qui s’éplore à l’ue d’une farme. Vère, elle avait faim itou, mais de quel choine ! d’un choine1 bénit que tout le pouvait des bergers n’eût su lui donner. »

Et il recommença son ricanement.

Thomas Le Hardouey n’avait que trop compris. La sueur froide de l’outrage qu’il fallait cacher coulait sur son visage bourrelé. Les propos qui lui étaient revenus sur sa femme, vagues, il est vrai, sans consistance, sans netteté, comme tous les propos qui reviennent, étaient donc bien positifs et bien hardis, puisque ces misérables bergers les répétaient. Le choine bénit, c’était l’odieux prêtre ! Et qui l’eût cru jamais ? Jeanne-Madelaine, cette femme d’un si grand sens autrefois, avait des rapports avec ces bergers ! Elle avait eu recours à leur assistance ! Humiliation des humiliations ! Le couteau qui l’atteignait au cœur entrait jusqu’au manche, et il ne pouvait le retirer !

« Tu mens ! fils de gouge ! — dit Le Hardouey, serrant la poignée en cuir de son pied de frêne dans sa main crispée ; — il faut que tu me prouves tout à l’heure ce que tu me dis.

— Vère ! — répondit l’imperturbable pâtre avec un feu étrange qui commença de s’allumer dans ses yeux verdâtres, comme on voit pointer un feu, le soir, derrière une vitre encrassée. — Mais qué que vous me payerez, maître Le Hardouey, si je vous montre que ce que je dis, c’est la pure et vraie vérité ?

— Ce que tu voudras ! — dit le paysan dévoré du désir qui perd ceux qui l’éprouvent, le désir de voir son destin.

— Eh bien ! — fit le berger, — approchez, maître, et guettez ichin ! »

Et il tira encore du bissac d’où il avait tiré l’épinglette un petit miroir, grand comme la mirette d’un barbier de village, entouré d’un plomb noirci et traversé d’une fente qui le coupait de gauche à droite. L’étamage en était livide et jetait un éclat cadavéreux. Il est vrai aussi que les empâtements rouges du couchant devenu venteux s’éteignaient et que la lande commençait d’être obscure.

« Qu’est-ce donc que tu tiens ? — dit Le Hardouey ; — on n’y voit plus.

— Buttez-vous là et guettez tout de même, — fit le pâtre, — ne vous lassez… »

Et les autres bergers, attirés par le charme, s’accroupirent auprès de leur compagnon, et tous les trois, avec maître Thomas, qui tenait passée à son bras la bride de sa jument, laquelle reculait et s’effarait, ils eurent bientôt rapproché leurs têtes au-dessus du miroir, plongé dans l’ombre de leurs grands chapeaux.

« Guettez toujours », — disait le pâtre.

Et il se mit à prononcer tout bas des mots étranges, inconnus à maître Thomas Le Hardouey, qui tremblait à claquer des dents, d’impatience, de curiosité, et, malgré ses muscles et son dédain grossier de toute croyance, d’une espèce de peur surnaturelle.

« Véy’ous quéque chose à cette heure ? — dit le berger.

— Vère ! — répondit Le Hardouey, immobile d’attention, appréhendé, — je commence…

— Dites ce que vous véyez, — reprit le pâtre.

— Ah ! je vois… je vois comme une salle, — dit le gros propriétaire du Clos, — une salle que je ne connais pas… Tiens ! il y fait le jour rouge qu’il faisait tout à l’heure dans la lande et qui n’y est plus.

— Guettez toujours, — reprenait monotonement le pâtre.

— Ah ! maintenant, — dit Le Hardouey après un silence, — je vois du monde dans la salle. Ils sont deux et accotés à la cheminée. Mais ils ont le dos tourné, et le jour rouge qui éclairait la salle vient de mourir.

— Allez ! guettez, ne vous lassez, — répétait toujours le berger qui tenait le miroir.

— V’là que je revois ! — dit le fermier… — Il brille une flamme. On dirait qu’ils ont allumé quelque chose… Ah ! c’est du feu dans la cheminée… — Mais la voix de Thomas Le Hardouey s’étrangla, et son corps eut des tremblements convulsifs.

— Il faut dire ce que vous véyez, — dit l’implacable pâtre, — autrement le sort va s’évanir.

— C’est eux, — fit Le Hardouey d’une voix faible comme celle d’un homme qui va passer. — Que font-ils là-bas à ce feu qui flambe ? Ah ! ils ont remué… La broche est mise et tourne…

— Et qué qu’y a à c’te broche qui tourne ?… — demanda le pâtre avec sa voix glacée, une voix de pierre, la voix du destin ! — Ne vous lassez, que je vous dis… Guettez toujours, nous v’là à la fin.

— Je ne sais pas, — dit Le Hardouey qui pantelait, — je ne sais pas… On dirait un cœur… Et, Dieu me damne ! je crois qu’il vient de tressauter sur la broche quand ma femme l’a piqué de la pointe de son couteau.

— Vère, c’est un cœur qu’ils cuisent, — fit le pâtre, — et ch’est le vôtre, maître Thomas Le Hardouey ! »

La vision était si horrible que Le Hardouey se sentit frappé d’un coup de massue à la tête, et il tomba à terre comme un bœuf assommé. En tombant, il s’empêtra dans les rênes de son cheval, qu’il retint ainsi du poids de son corps, lequel était fort et puissant. Pas de doute que, sans cet obstacle, le cheval épouvanté ne se fût sauvé en faisant feu des quatre pieds, comme disait mon ami Tainnebouy ; car depuis longtemps l’ombrageux animal ressentait toutes les allures de la peur et se baignait dans son écume.

Lorsque maître Le Hardouey revint à lui, il était tard et la nuit profonde. Les bergers sorciers avaient disparu… Maître Le Hardouey vit un petit feu contre la terre. Était-ce un morceau d’amadou laissé derrière eux par les bergers après en avoir allumé leurs brûle-gueule de cuivre ? Il n’eut pas le courage d’aller éteindre, de son soulier ferré, ce petit feu. Il voulut remonter à cheval, mais il chercha longtemps l’étrier. Il tremblait, le cheval aussi. Enfin, à force de tâtonnements dans ces ténèbres, l’homme enfourcha le cheval. C’était le tremblement sur le tremblement ! Le cheval, qui sentait l’écurie, emporta le cavalier comme une tempête emporte un fétu, et Le Hardouey faillit casser sa bride quand il l’arrêta devant la porte de la maison, moitié forge, moitié cabaret, qui se trouvait sur le chemin, au sortir de la lande, et qu’on appelait la forge à Dussaucey dans le pays.

Le vieux forgeron travaillait encore, quoiqu’il fût près de dix heures du soir, car il avait une pacotille de fers à livrer à un maréchal de Coutances pour le lendemain.

Il a lui-même raconté qu’il ne reconnut pas la voix de Le Hardouey quand celui-ci l’appela de la porte et qu’il lui demanda un verre d’eau-de-vie. Le vieux forgeron prit la bouteille sur la planche enfumée, versa la rasade qu’on lui demandait et l’apporta à maître Thomas, qui la but avidement sans descendre de l’étrier. Le cyclope villageois avait posé sur la pierre de sa porte un bout de chandelle grésillante et fumeuse, et c’est à cette lumière tremblotante qu’il s’aperçut que la jument de Le Hardouey découlait comme un linge qu’on a trempé dans la rivière.

« À quoi donc avez-vous fourbu votre meilleure jument comme la v’là ?… » — fit-il au propriétaire du Clos, qui ne répondit pas et qui, muet comme une statue noire, tendit, d’un air funèbre, son verre vidé pour qu’on le lui remplît encore. « C’était une pratique que maître Le Hardouey, — avait raconté le vieux forgeron lui-même à Louis Tainnebouy dans sa jeunesse, — et il était bien un brin quinteux à la façon des grandes gens, quoiqu’il ne fût qu’un enrichi. Je lui versai une seconde taupette, puis une troisième… mais il les sifflait si vite qu’à la quatrième je le regardai fixement et que je lui dis : « Vous soufflez, vous et la jument, comme le grand soufflet de ma forge, et vous buvez de l’eau-de-vie comme un fer rouge boirait de l’eau de puits. Est-ce qu’il vous est arrivé quelque chose à tra la lande, ce soir ? » Mais brin de réponse. — Et il sifflait toujours les taupettes, tant et si bien qu’il arriva vite, de ce train-là, au fond du bro2. Quand il y fut : « V’là qu’est tout », fis-je en ricachant, car je n’avais pas trop l’envie de rire. Son air me glaçait comme verglas. « Cha fait tant, not’ maître », lui dis-je. Mais il ne mit pas tant seulement la main à l’escarcelle, et il disparut comme l’éclair et comme si l’eau-de-vie qu’il avait lampée eût passé dans le ventre de son quevâ. Après tout, je n’étais pas inquiet de la dépense. J’étions gens de revue, comme on dit. Mais, quand je rentrai dans la forge, j’dis à Pierre Cloud, mon apprenti, qui était à l’enclume : « Dis donc, garçon ! bien sûr qu’il y a queuque malheur qui couve à Blanchelande. Tu verras, fils ! V’là Le Hardouey qui rentre au Clos, aussi effaré qu’un Caïn. On jurerait qu’il porte un meurtre à califourchon sur la jointure de ses sourcils. » ■  (À suivre)

1Choine, pain, normand. (Note de l’auteur.)

2Bro pour broc, prononciation normande. (Note de l’auteur.)

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