Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

mardi 8 juillet 2025vendredi 8 août 2025 sur Rémi Hugues

CHAPITRE XIII

La nouvelle de la mort de Jeanne Le Hardouey se répandit dans Blanchelande avec la rapidité naturelle aux événements tragiques qui viennent sur nous, comme par les airs, tant les retentissements en sont électriques et instantanés ! Jeanne-Madelaine s’était-elle noyée volontairement ? Était-elle victime d’un désespoir, d’un accident, ou d’un crime ? Questions qui se posèrent, voilées et funèbres, dans tous les esprits, problèmes qui se remuèrent avec une fiévreuse curiosité dans toutes les conversations, et qui, à bien des années de là, s’y agitaient encore avec une terreur indicible, soit à la veillée des fileuses, soit aux champs sur le sillon commencé, quand une circonstance remettait en mémoire l’histoire mystérieuse de la femme à maître Thomas Le Hardouey.

Lorsque la mère Ingou et la mère Mahé prirent la fuite, épouvantées par l’action monstrueuse du berger, pour aller chercher au bourg du secours, hélas ! bien inutile, la petite Ingou, qui partageait la terreur des vieilles femmes, s’était enfuie avec elles, mais dans une direction différente. Habituée au chemin qu’elle faisait tous les jours, elle courut à la chaumine de la Clotte.

Quelle nuit celle-ci avait passée ! Quand elle avait voulu retenir Jeanne, elle avait bien senti l’amère parole que la malheureuse lui avait jetée en s’arrachant de ses bras. « J’ai ce que je mérite ! — pensa-t-elle. — Est-ce à moi de parler de vertu ? » et tous les souvenirs de sa vie lui étaient tombés sur le cœur. Paralysée, enchaînée à son seuil depuis bien des années, que pouvait-elle faire : empêcher, prévenir ? Elle n’avait de puissant que le cœur ; et le cœur quand il est seul, si grand qu’il soit, est inutile. Ah ! ce qu’elle éprouva fut bien douloureux ! Des pressentiments sinistres s’étaient levés dans son âme. L’insomnie visitait souvent son dur grabat avec tous les spectres de sa jeunesse ; mais, de ses longues nuits passées sans sommeil, aucune n’avait eu le caractère de cette nuit désolée. Ce n’était plus elle dont il était question. C’était de la seule personne qu’elle respectât et aimât dans la contrée. C’était de la seule âme qui se fût intéressée à son sort et à sa solitude depuis que le mépris et l’horreur du monde avaient étendu leurs cruels déserts autour d’elle. Où Jeanne-Madelaine était-elle allée ? Qu’avait-elle fait ? Cette passion dont elle avait encore les cris dans les oreilles, et la Clotte connaissait l’empire terrible des passions ! allait-elle perdre la pauvre Jeanne ? À ces cris répondirent bientôt les gémissements des orfraies, qui se mirent, tourterelles effarées et hérissées de la tombe, à roucouler leurs amours funèbres dans les ifs qui bordaient alors la chaussée rompue de Broquebœuf. Comme toutes les imaginations solitaires et près de la nature, la Clotte était superstitieuse. Dans les plus grandes âmes, il y a comme un repli de faiblesse où dorment les superstitions.

Inquiète, fébrile, retournée vainement d’un flanc sur l’autre, elle se souleva et alluma son grasset. On croit, dans les longues insomnies, brûler, consumer, à cette lampe qu’on allume, les longues heures, les pensées dévorantes, les souvenirs. On ne brûle rien. Pensées, souvenirs, longues heures, rien ne disparaît. Tout vous reste. Le grasset de la Clotte, avec sa lueur vacillante, fut aussi sombre pour ses yeux que l’était pour ses oreilles le cri rauque et lointain des orfraies expirant tristement dans la nuit. La lumière elle-même doubla les visions dont elle était obsédée. Cette image de Judith qui tue Holopherne et qu’elle avait entre les rideaux de son lit, cette image grossièrement enluminée semblait s’animer sous son regard fasciné. L’épais vermillon de cette image populaire ressemblait à du sang liquide, du vrai sang ! La Clotte, qui n’était pas timide, frissonnait. Cette forte stoïcienne avait peur. Elle souffla le grasset. Mais les ténèbres ne noient pas nos rêves. La vision demeure au fond des yeux, au fond du cœur, dans son impitoyable lumière. Assise sur son lit, roulée dans sa méchante camisole, tunique de Nessus de la misère et de l’abandon qu’elle ne devait plus dépouiller, elle posa son front sur ses genoux entrelacés de ses mains nouées, et resta ainsi, absorbée, courbée, jusqu’au point du jour, quand la petite Ingou tourna le loquet et qu’elle ouvrit brusquement la porte, comme si elle avait été poursuivie :

« Quel bruit tu fais, — dit-elle, — Petiote ! — Et, voyant le visage de l’enfant, elle sentit que l’anxiété de sa nuit se changeait en affreuse certitude.

— Ah ! il y a du malheur dans Blanchelande ! — fit-elle.

— Il y a — dit la petite Ingou d’une voix saccadée par l’émotion et par la course — que maîtresse Le Hardouey est morte, et que je v’nons de la trouver au fond du lavoir. »

Un cri qui n’était pas sénile, un cri de lionne qui se réveillait, sortit de cette poitrine brisée et s’interrompit sur les lèvres de la Clotte. Son buste incliné sur ses genoux tomba, renversé en arrière, sur le lit, et la tête s’enroula dans les couvertures, comme si une hache invisible l’avait abattue d’un seul coup.

« Jésus-Marie ! » s’écria l’enfant avec une angoisse effarée qui fuyait la mort et qui semblait la retrouver.

Et elle s’approcha du lit d’où chaque jour elle aidait la paralytique à descendre : et elle la vit, l’œil fixe, les tempes blêmes, la ligne courbe de ses lèvres impassibles et hautaines tremblante, tremblante comme quand le sanglot qu’on dévore s’entasse dans nos cœurs et va en sortir.

« Tenez ! tenez ! mère Clotte, — dit l’enfant, — écoutez : voici l’agonie ! »

Et, en effet, le vent qui venait du côté de Blanchelande apportait les sons de la cloche qui sonnait le trépas de Jeanne-Madelaine avec ces intervalles sublimes toujours plus longs à mesure qu’on avance dans cette sonnerie lugubre qui semble distiller la mort dans les airs et la verser par goutte, à chaque coup de cloche, dans nos cœurs.

Rien, à ce moment, dans les campagnes toujours si tranquilles d’ailleurs, n’empêchait d’entendre les sons poignants de lenteur et brisés de silence qui finissent par un tintement suprême et grêle comme le dernier soupir de la vie au bord de l’éternité. Le matin, gris avant d’être rose, commençait de s’emplir des premiers rayons d’or de la journée et retenait encore quelque chose du calme sonore et vibrant des nuits. Les sons de la cloche mélancolique, toujours plus rares, passaient par la porte laissée ouverte derrière la petite Ingou et venaient mourir sur ce grabat, où un cœur altier, qui avait résisté à tout, se brisait enfin dans les larmes et allait comprendre ce qu’il n’avait jamais compris, le besoin brûlant et affamé d’une prière.

La Clotte se souleva à ces sons qui disaient que Jeanne ne se relèverait jamais plus.

« Je ne suis pas digne de prier pour elle, — fit-elle alors, comme si elle était seule ; — la pleurer, oui. — Et elle passa ses mains sur ses yeux où montaient des larmes, et elle regarda ses mains mouillées avec un orgueil douloureux, comme si c’était une conquête pour elle que des pleurs ! — Qui m’aurait dit pourtant que je pleurerais encore ?… Mais prier pour elle, je ne puis, j’ai été trop impie ; Dieu rirait de m’entendre si je priais ! Il sait trop qui j’ai été et qui je suis, pour écouter cette voix souillée qui ne lui a jamais rien demandé pour Clotilde Mauduit, mais qui lui demanderait, si elle osait, sa miséricorde pour Jeanne-Madelaine de Feuardent ! »

Et, comme la proie d’une idée subite : « Écoute, Petiote, — lui dit-elle en prenant les mains de l’enfant dans les siennes, — tu vaux mieux que moi. Tu n’es qu’une enfant ; tu as l’âme innocente : à ton âge, on me disait que Dieu, venu sur la terre, aimait les enfants et les exauçait. Agenouille-toi là et prie pour elle ! »

Et, avec ce geste souverain qu’elle avait toujours gardé au sein des misères de sa vie, elle fit tomber l’enfant à genoux au bord de son lit.

« Oui ! prie, — dit-elle d’une voix entrecoupée par ses larmes, — je pleurerai pendant que tu prieras ! Mais surtout prie haut, — continua-t-elle, s’exaltant dans sa peine à mesure qu’elle parlait, — que je puisse t’entendre ! Oui ! que je puisse t’entendre, si je ne puis m’unir à toi. Ah ! parle-lui donc, — fit-elle impétueusement, — parle-lui, à ce Dieu des enfants, des purs, des patients, des doux, enfin de tout ce que je ne suis plus !

— C’est aussi le Dieu des misérables, — dit la petite fille, naïvement sublime et qui répétait simplement ce que son curé lui avait appris.

— Ah ! c’est donc le mien ! — fit la Clotte, qui sentit l’atteinte du coup de foudre que Dieu fait quelquefois partir des faibles lèvres d’un enfant. — Attends ! attends ! je m’en vais prier avec toi, ma fille… »

Et, s’appuyant sur l’épaule de l’enfant agenouillée, elle se jeta en bas de son lit. Paralytique dont l’âme était tout entière et qui retrouvait des organes, elle tomba à genoux près de la petite fille, et elles prièrent toutes les deux.

À ce moment-là, revenaient au lavoir la mère Ingou et la mère Mahé, accompagnées de tous les curieux de Blanchelande. Parmi ces curieux il y avait Barbe Causseron et Nônon Cocouan ; Nônon véritablement désolée. Elles trouvèrent le cadavre de Jeanne toujours couché dans les hautes herbes, mais le berger, que les deux vieilles avaient fui, avait disparu. Seulement, avant de disparaître, l’horrible pâtre avait accompli sur le cadavre un de ces actes qui, quand ils ne sont pas un devoir pieux, sont un sacrilège. Il avait coupé les cheveux de Jeanne, ces longs cheveux châtains « qui lui faisaient — disait Louis Tainnebouy — le plus reluisant chignon qui ait jamais été retroussé sur la nuque d’une femme », et, pour les couper, il avait été obligé de se servir du seul instrument qu’il eût sous la main, de cette allumelle qu’il avait, on l’a vu, trempée dans l’eau du lavoir. Aussi les cheveux de Jeanne-Madelaine avaient-ils été « sciés comme une gerbe avec une mauvaise faucille », ajoutait l’herbager, et, par places, durement arrachés. Était-ce un trophée de vengeance que cette chevelure emportée par le pâtre errant pour la montrer à sa tribu nomade, comme les Peaux-Rouges et tous les sauvages, car, à une certaine profondeur, l’unité de la race humaine se reconnaît par l’identité des coutumes ? Était-ce plutôt une convoitise d’âme sordide, qui saisissait l’occasion de vendre cher une belle chevelure à ces marchands de cheveux qui s’en vont, traversant les campagnes et moissonnant, pour quelques pièces d’argent, les chevelures des jeunes filles pauvres ? ou plutôt, comme le croyait maître Tainnebouy, ces cheveux d’une femme morte d’un sort devaient-ils servir à quelque sortilège et devenir dans les mains de ce berger quelque redoutable talisman ? Ce fut Nônon Cocouan qui la première s’aperçut du larcin fait à la noble tête appuyée sur le gazon.

« Ah ! le pâtre s’est vengé jusqu’au bout ! » — dit-elle. En effet, ces cheveux coupés paraissaient à ces paysans comme un meurtre de plus. Chacun d’eux commentait cette mort soudaine et s’apitoyait sur le sort d’une femme qui avait mérité l’affection de tous. Les gens du Clos, au premier bruit de la mort de leur maîtresse, étaient arrivés. Seul, le mari de Jeanne, maître Le Hardouey, manquait encore. Reparti la veille, on le sait, au moment où il rentrait au Clos d’un galop si farouche, quand on lui avait dit sa femme absente, il n’avait point reparu… Son cheval seul était revenu, couvert de sueur, les crins hérissés, traînant sa bride dans laquelle il se prenait les pieds en courant. Or, comme maître Le Hardouey n’était point aimé dans Blanchelande, on se demandait déjà à voix basse, et à mots couverts, si cette mort de Jeanne n’était pas un crime, et si le coupable n’était point ce mari qui ne se trouvait pas…

Depuis longtemps les bruits du pays avaient dû mettre martel en tête à Le Hardouey. Cet homme, d’un tempérament sombre, était plus bilieux, plus morose, plus grinchard que jamais, disaient les commères, et, quoiqu’il pût cuver silencieusement une profonde jalousie, il pouvait également l’avoir laissée éclater en frappant quelque terrible coup. Une telle opinion, du reste, en rencontrait une autre dans les esprits. Cet ancien moine, chef de partisans, ce pénitent hautain auquel se rattachaient tant de sentiments et d’idées puissantes et vagues, ce Chouan qu’on accusait d’avoir troublé la vie de Jeanne et d’avoir, on ne sait comment, égaré sa raison, paraissait aussi capable de tout. S’il ne l’avait pas poussée avec la main du corps dans le lavoir où elle s’était noyée, il l’y avait précipitée avec la main de l’esprit en lui brisant le cœur de honte et de désespoir. De ces deux opinions, on n’aurait pas trop su laquelle devait l’emporter, mais toutes les deux mêlaient à l’expression des regrets donnés à la mort de Jeanne quelque chose de sinistrement soupçonneux et de menaçant, qui, échauffé comme il allait l’être, eût fait prévoir à un observateur la scène épouvantable qui devait avoir lieu le lendemain.

Cependant il fallait que le corps de Jeanne restât exposé dans la prairie jusqu’au moment où le médecin et le juge de paix de Blanchelande viendraient faire, conformément à la loi, ce qu’elle appelle énergiquement la levée du cadavre. Ces hommes et ces femmes, qui étaient accourus rassasier leur curiosité d’un spectacle inattendu et tragique, appelés aux champs par les travaux de la journée, se retirèrent donc peu à peu, parlant entre eux d’un événement dont ils devaient rechercher longtemps les causes. De ce flot de curieux écoulé, il ne demeura auprès du cadavre que le grand valet du Clos, chargé de veiller sur le corps de la morte jusqu’à l’arrivée du médecin et du juge de paix, et Nônon Cocouan, qui, d’un mouvement spontané, s’était proposée pour cette pieuse garde. Toute cette histoire l’a dit assez : Nônon avait toujours été dévouée à Jeanne. Dans ces derniers temps, elle l’avait vaillamment défendue contre tous ceux qui l’accusaient d’avoir oublié la sagesse de sa vie « dans des hantises de perdition », et on entendait par là, à Blanchelande, ses visites à la Clotte et ses obscures relations avec l’abbé de la Croix-Jugan. Nônon, plus que personne, excepté la Clotte peut-être, était touchée de cette mort subite, et elle l’était deux fois, car les cœurs frappés se devinent. Tout en défendant Jeanne, et quoiqu’elle n’eût jamais reçu de confidence, Nônon avait reconnu l’amour qui souffre, parce qu’autrefois, dans sa jeunesse, elle aussi l’avait éprouvé. La pauvre fille s’était prise pour Jeanne-Madelaine d’un véritable fanatisme de pitié silencieuse. Un grand respect l’avait empêchée de lui en donner de ces muets et expressifs témoignages qui pressent le cœur mais sans le blesser. Or, aujourd’hui qu’elle le pouvait, elle le faisait avec une ardeur éplorée. Dévote comme elle l’était, elle croyait que Jeanne-Madelaine la voyait de là-haut auprès de sa dépouille sur la terre. Être vu de ceux qu’on a aimés dans le silence et à qui on n’a pas pu dire dans la vie comme on les aimait, ah ! c’est là un de ces apaisements célestes qui vengent de toutes les impossibilités de l’existence, et que la Religion donne en prix à ceux qui ont la foi ! Nônon Cocouan sentait cet arome de la bonté de Dieu se mêler aux larmes qu’elle répandait sur Jeanne, et les adoucir. La matinée s’avançait avec splendeur. C’était une des plus belles journées d’été qu’on eût vues depuis longtemps : l’air était pur ; le lavoir, diaphane ; les herbes sentaient bon ; la chaleur montait dans les plantes ; les insectes, attirés par l’immobilité de Jeanne, bourdonnaient autour de ce corps étendu avec une grâce de fleur coupée ; et Nônon, assise à côté et par moment agenouillée, tenant son chapelet dans ses mains jointes, priait Celle qui a pitié encore lorsque Dieu ne se rappelle que sa justice ; car le don que Dieu a fait à sa Mère, c’est d’avoir pitié plus longtemps que lui ! ■   (À suivre)

Categories Idées, Histoire, Culture & Civilisation, Patrimoine, Racines, Traditions
Post navigation
Les clercs de Gauche
Éphéméride du 9 août

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • samedi 16 Août 19:38
    Pierre Builly sur L’immigration à Mayotte, un test pour…
    “@Philippe Lallement ; mais qui dit, qui écrit que la France serait foutue si elle perdait…”
  • samedi 16 Août 17:41
    Lallement sur L’immigration à Mayotte, un test pour…
    “La France foutue ? C’est ceux qui le disent qui sont foutus. Pierre Boutang”
  • samedi 16 Août 13:04
    Du Guardia sur En contrepoint à votre roman-feuilleton de…
    “Superbe ! Merci pour ce film.”
  • vendredi 15 Août 23:55
    LEPAGE~Philippe sur 15 août 2025 : Bone fête…
    “~ Je vous souhaite à vous tous et à vous toutes une excellente fête de l’Assomption…”
  • vendredi 15 Août 11:42
    VERDU sur 15 août 2025 : Bone fête…
    “Une belle et bonne fête de l’Assomption à vous tous amis royalistes et patriotes, de la…”
  • vendredi 15 Août 08:07
    Richard sur Trump – Poutine : L’Europe tremble,…
    “Dès qu’ils sont devenus independants, sans rembourser l’aide française de Louis XVI ; soutenant les lumières…”
  • jeudi 14 Août 18:49
    FRANCK Camille sur Trump – Poutine : L’Europe tremble,…
    “C’est en 1867 comme le rappelle cet article que les Etats-Unis achètent à la Russie le…”
  • jeudi 14 Août 18:28
    Dagobert sur Belles vacances républicaines
    “En français , siouplaît … ne pas utiliser cette langue de merde qu’est l’anglois …”
  • jeudi 14 Août 16:52
    thizy sur Jean-Philippe Chauvin : Mobilisation royaliste contre…
    “Il faut une pétition au niveau du pays Cordialement”
  • jeudi 14 Août 11:26
    Du Guardia sur L’immigration à Mayotte, un test pour…
    “L’erreur est de croire que des possessions lointaines sont la France. Elles peuvent appartenir à la…”
  • jeudi 14 Août 10:44
    Pierre Builly sur L’immigration à Mayotte, un test pour…
    “A-t-on demandé aux « Pieds-Noirs » d’être d’accord ? C’est bien le drame… Le problème est absolument insoluble.…”
  • jeudi 14 Août 06:35
    Richard sur Trump – Poutine : L’Europe tremble,…
    “Enfin !”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page