
En date d’hier, 8 septembre, L’Action Française a publié les 2 communiqués successifs que nous reprenons ici. JSF

« Pays légal » en perdition !
Lundi 8 septembre, la confiance ne sera pas accordée par les parlementaires à M. Bayrou, Premier ministre actuel de M. Macron. Il paye le prix de ses errements et de ses fautes, mais aussi des blocages politiques et institutionnels de la République ainsi que de ses préjugés idéologiques libéraux.
Il a commis une lourde erreur en voulant supprimer deux jours fériés alors même que la France en compte moins que la plupart des pays européens. La volonté de M. Bayrou de faire payer le monde du travail pour résoudre les dettes que la République, depuis un demi-siècle, ne cesse d’accumuler et d’amplifier, particulièrement sous l’ère Macron, n’est ni juste ni acceptable ! Le travail doit être valorisé, il ne peut servir de simple « vache à lait » à un État déficient autant que déficitaire…
M. Bayrou est la démonstration que le régime des partis est néfaste à l’intérêt supérieur de la France. Entre arrangements avec la gauche et accointances avec la droite, le Premier ministre donne des gages au pays légal sans pouvoir apporter la moindre réponse au pays réel.
Mais peut-on faire mieux dans cette Ve république en voie de décomposition ? C’est le régime qui est néfaste pour la France et l’Action française ne manquera pas de rappeler que l’alternative existe dans le projet capétien.
Nous ne pleurerons donc pas sur le sort de M. Bayrou, figure d’un « pays légal » en perdition : celui de la France nous importe beaucoup plus ! oo
Suite à la chute…
La chute du Gouvernement sur un vote de confiance, une première dans l’histoire de la Ve République, s’apparente plus à un suicide assisté qu’à une surprise politique.
La personnalité du Premier ministre y est évidemment pour beaucoup : ministre médiocre de l’Éducation nationale, sans charisme ni surtout autorité, il n’a fait que prouver une inaptitude foncière à ce poste difficile, le plus difficile même de nos institutions.
Par-delà la personne, nous assistons surtout à une déliquescence lente mais inéluctable de nos institutions qui ne peuvent plus dissimuler leur vice inhérent : celui d’être au service d’intérêts partisans et oligarchiques au mépris de l’intérêt national.
La nomination dans la foulée d’un nouveau Premier ministre ne sera qu’un cautère sur une jambe de bois. Même de nouvelles élections législatives, si elles permettent d’ouvrir davantage le champ des possibles, risquent de se traduire, pour le camp national, par une nouvelle déception.
La France, si elle veut survivre, puisque, selon M. Bayrou, son diagnostic vital est engagé, ne fera pas l’économie d’une réforme radicale de ses institutions. Seule une autorité régalienne indépendante de toutes les factions pourra engager les réformes nécessaires et assurer l’avenir du pays.
L’Action française ne manquera pas de rappeler que l’alternative existe dans le projet capétien. ■
8 septembre 2025.

Très bonne analyse, c’est le système qui est bancal, les partis politiques ne songent qu’à leur clientèle et se foutent de la France. Hier Oliver FAURE a parlé à 3 reprises de « ce pays » qui pour nous s’appelle la FRANCE.
Enfin n’oublions pas le remboursement de la dette, le mauvais cinéma des partis ne permet pas de traiter le problème avec sérieux, MAIS il faudra bien s’occuper de cette épée de Damoclès
Très bonne analyse, Il faut aussi agir? Comment? Au moins se poser la question.