Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Vincent Coussedière à Front Populaire : « Les Français constatent que les politiques se font de plus en plus les commentateurs d’une réalité qu’ils sont impuissants à transformer »

lundi 13 octobre 2025lundi 13 octobre 2025 sur JSF
Sébastien Lecornu, Premier ministre démissionnaire, le 6 octobre.© Eliot Blondet-Pool/SIPA

Par Vincent COUSSEDIERE, Quentin Rousseau.

BREF COMMENTAIRE – Force est de constater que dans la presse et les médias en général, on trouve peu pour ne pas dire pas de réflexions qui prennent de la hauteur face aux péripéties de la crise en cours — que la France subit de plein fouet du fait du retour du régime des partis. Ce sont en effet les péripéties qui dominent par esprit partisan, ou par recherche de l’audimat selon qu’on se situe d’un côté ou de l’autre de ces forces en action. Cet entretien échappe un peu à la règle. Règle de médiocrité. Et voit un peu plus loin que l’échec annoncé de Lecornu, les humeurs rivales de Wauquiez et Retailleau, ou les indécentes contorsions du misérable Olivier Faure. Sans oublier les folies écolos et les fureurs robespierristes des autres. Cet entretien sort de ce registre. Il peut même susciter un sain débat. Les lecteurs de JSF le feront s’ils le souhaitent. JSF

Vincent Coussedière est professeur agrégé de philosophie. On lui doit notamment Éloge du populisme (éd. Elya, 2012), Le Retour du peuple (éd. du Cerf, 2016) ainsi qu’Éloge de l’assimilation (éd. du Rocher, 2021). Son prochain essai, à paraître le 22 octobre aux éditions La Nouvelle Librairie : Marine Le Pen comme je l’imaginais.

ENTRETIEN. La crise politique qu’a suscitée la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu a mis en lumière plusieurs dynamiques de fond, au premier rang desquelles une dépossession politique généralisée. Pour Vincent Coussedière, professeur agrégé de philosophie, nous sommes dans une situation pré-révolutionnaire : un sursaut politique est indispensable si l’on veut éviter le naufrage dans les eaux troubles de l’impuissance.

Front Populaire : Au terme d’une séquence politique chaotique, Sébastien Lecornu démissionne le 5 octobre, à peine 14 heures après l’annonce des membres de son gouvernement. Comment interprétez-vous cette décision ?

Vincent Coussedière : Sébastien Lecornu et Emmanuel Macron s’acharnent à poursuivre jusqu’au bout une logique très « Quatrième République » au coeur de la Cinquième. Renoncer au 49-3, mettre le budget et la viabilité d’un futur gouvernement dans les mains de l’Assemblée et des partis tout en se plaignant que ceux-ci soient incapables de faire des compromis et de s’entendre, n’est pas très sérieux.

Comme d’habitude, on se lamente d’une situation qu’on a soi-même créé en ne démissionnant pas après une dissolution ratée et on renverse une responsabilité qu’on refuse d’endosser en faisant la morale aux partis et aux députés. Qu’est-ce qui a changé dans la situation depuis la chute de Bayrou pour qu’un nouveau gouvernement soit viable ? Rien. Il est donc logique que le château de cartes Lecornu s’effondre immédiatement.

L’impuissance du gouvernement possède à la fois des causes internes, par l’absence de majorité au Parlement, et externes, par la soumission aux règles européennes.

Front Populaire : Depuis la dissolution de 2024, le bloc central s’est contracté sur son noyau idéologique centriste-libéral-européiste, en gouvernant tant bien que mal au prix de discrètes concessions à droite à gauche, pendant que sa popularité plongeait. Que faut-il retenir de cette double dynamique ?

Vincent Coussedière : Vous êtes gentil en disant que le bloc central a gouverné. Il a surtout géré les affaires courantes et fait semblant de gouverner en s’agitant beaucoup en termes de communication. Que ce soit du côté droit avec Retailleau et Darmanin, sans que des résultats véritables soient obtenus sur l’immigration, l’insécurité et la justice, ce qui est logique puisque toute mesure efficace impliquerait de rompre avec l’Union européenne. Que ce soit du côté du centre avec Jean-Noël Barrot, François Bayrou ou Emmanuel Macron lui-même qui se sont beaucoup agités sur l’international et sur la dette, là aussi pour rien en termes de résultats.

Cette impuissance du gouvernement possède à la fois des causes internes, par l’absence de majorité au Parlement, et externes, par la soumission aux règles européennes. La baisse de popularité est la conséquence de cette impuissance. Les Français constatent que les politiques se font de plus en plus les commentateurs d’une réalité qu’ils sont impuissants à transformer. C’est pourquoi le discours de Darmanin sur le fait qu’il n’y a plus de lieu « safe » en France ou de Bayrou sur la dette ne peuvent plus passer. Les politiques dénoncent une réalité dont ils sont eux-mêmes responsables, depuis le temps qu’ils sont au pouvoir. Ils ne semblent même plus se rendre compte de cette contradiction, pourtant éclatante aux yeux des Français.

Il y a bien longtemps que l’élection présidentielle dont le sens était de faire émerger un homme « au-dessus des partis » a été récupérée par ceux-ci.

Front Populaire : Si tout est encore un peu brumeux à l’heure qu’il est, l’impossibilité à trouver un terrain d’entente au sein de l’assemblage gouvernemental semble avoir été le déclencheur de cette décision. Le “régime des partis”, critiqué en son temps par De Gaulle, est-il une cause ou une conséquence de la cacophonie politique actuelle ?

Vincent Coussedière : Le paradoxe est que Macron qui prétendait par son « et en même temps » transcender les clivages partisans, a donné aux partis un pouvoir de nuisance plus grand qu’il ne l’a jamais été sous la Cinquième République. Ce retour du régime des partis s’est accéléré mais n’est cependant pas nouveau et Emmanuel Macron n’en n’est pas l’origine. Il n’a fait que le conduire à son terme. Il y a bien longtemps que l’élection présidentielle dont le sens était de faire émerger un homme « au-dessus des partis » a été récupérée par ceux-ci. Les partis s’étant adaptés en se transformant en « écuries présidentielles », en « mouvements » obsédés par la présidentielle voire créés uniquement pour celle-ci. De Gaulle lui-même avait anticipé la possibilité d’une telle évolution lorsqu’il décida la réforme de l’élection du président de la République au suffrage universel. Voici ce qu’il déclarait à Michel Droit :

« Les institutions, une Constitution, c’est une enveloppe. La question est de savoir ce qu’il y a dedans. Nous avons fait, j’ai proposé au pays de faire la Constitution de 1958, après les drames que vous savez et dans l’intention – que d’ailleurs j’avais annoncée de la façon la plus formelle et la plus publique – de mettre un terme au régime des partis. Il s’agissait d’empêcher que la République, l’État, fût, comme il l’était avant, à la discrétion des partis. C’est dans cet esprit que la Constitution a été faite, et c’est dans cet esprit que je l’ai proposée au peuple, qui l’a approuvée. Je suis sûr qu’il l’a approuvée dans cet esprit. Alors si malgré l’enveloppe, malgré les termes, malgré l’esprit de ce qui a été voté en 1958 les partis se réemparent des institutions, de la République, de l’État, alors, évidemment, rien ne vaut plus I On a fait des confessionnaux, c’est pour tâcher de repousser le diable ! Mais si le diable est dans le confessionnal, alors cela change tout ! Or, ce qui est en train d’être essayé c’est, par le détour de l’élection du président de la République au suffrage universel, de rendre l’État à la discrétion des partis.   ».

Nous y sommes, et la tentative de De Gaulle a, sur ce point, échoué.

 Front Populaire : La Ve République, c’est une Constitution mais aussi une certaine approche de l’exercice du pouvoir ; à la fois une lettre et un esprit. On sait bien que des réformes (instauration du quinquennat en deux mandats consécutifs, alignement des calendriers électoraux, etc.) ont malmené l’un comme l’autre – tout comme l’abandon de fait du référendum. Quelle est selon vous la part de responsabilité de la classe politique dans ce dérèglement institutionnel ? Faut-il voir dans l’actuelle Ve République autre chose qu’un “césarisme sans César”, pour reprendre la formule de Gramsci ?

Vincent Coussedière : Oui, on pourrait ajouter à la liste de démolition de l’esprit et de la lettre de Ve République la banalisation de la pratique de la cohabitation par Mitterrand et Chirac, la trahison par Sarkozy du vote des Français de 2005 contre le Traité de constitution pour l’UE qu’il fait revenir en 2007 par le Parlement (renommé Traité de Lisbonne), comme les multiples modifications du texte même de la Constitution qui l’ont alourdi et défiguré.

De Gaulle avait conscience, comme nous l’avons dit avant, que les institutions ne sont rien sans les hommes qui en font vivre l’esprit et qu’elles pourraient être contestées de l’intérieur par ceux qui devraient en être les garants, à commencer par le chef de l’État. Voici ce qu’il disait à Alain Peyrefitte concernant l’attitude d’un président après une dissolution : « Dites-vous, Peyrefitte, qu’il y a deux sortes d’élections législatives. Ou bien elles viennent à leur heure (…). Ou bien, les élections ont lieu après une dissolution, en raison d’une divergence entre le président et l’Assemblée. Chacun des deux doit s’en expliquer devant le corps électoral. Alors, si le président est désavoué par le peuple, il doit évidemment s’en aller, qu’il l’ait ou non annoncé. Sinon quelle figure aurait-il ? ».

Nous savons qu’il a aujourd’hui la figure d’Emmanuel Macron. Celle, peu enviable au regard de l’Histoire, d’un président qui s’est acharné à gouverner et à se maintenir au pouvoir contre l’esprit des institutions, jusqu’à convaincre – si ce n’est la majorité des Français, du moins celle des commentateurs – que ce sont elles qui sont en cause et d’où viennent tous nos malheurs.

Cette démolition de l’esprit de la Ve a été encouragée par des partis avides de retrouver des places à l’Assemblée, quelle que soit la situation à la tête de l’État. Le Rassemblement national a poussé au scénario de la dissolution en 2024, tout en sachant que le président n’en tirerait pas les conséquences et ne démissionnerait pas, quelle que soit la recomposition de l’Hémicycle. Il le refait aujourd’hui, se plaçant dans une perspective de cohabitation. Quant au parti Les Républicains, sa conception d’une participation à un gouvernement dont on dit publiquement qu’on ne partage pas les orientations laisse rêveur. Rappelons encore ce que disait de Gaulle à Peyrefitte pour monsieur Retailleau qui se dit gaulliste : « Le premier de tous les principes de commandement de la société, c’est celui de la solidarité gouvernementale ». Ne parlons pas de la gauche qui ne cesse de réclamer le poste de Premier ministre tout en incendiant Macron de l’autre côté.

Nous sortirons de la crise lorsque de véritables hommes ou femmes d’État qui ne méprisent pas le peuple et sont capables d’inventer des solutions réapparaîtront. 

Front Populaire : Les mots “dissolution” (de l’Assemblée nationale) et “démission” (du chef de l’État) ont fait leur retour en force dans le débat public. Ces deux options peuvent-elles nous faire sortir de l’impasse actuelle ?

Vincent Coussedière : Je pense qu’une sortie de l’impasse ne se fera pas d’un coup de baguette magique et les deux scénarios sont problématiques parce qu’ils risquent de ne pas donner les conditions d’un sursaut politique. Pour le comprendre, il faut prendre toute la mesure de la situation dans laquelle se trouve le pays, celle d’un Titanic qui prend l’eau de toute part. Ce n’est pas seulement l’équipage qu’il faudra changer mais le bateau lui-même pour y faire de nouveau remonter le peuple afin qu’il puisse poursuivre son aventure. La situation est pré-révolutionnaire et pour éviter qu’elle ne bascule dans la violence et n’accouche d’une situation encore pire nous avons besoin de réussir une forme de « révolution » au sein même des institutions. Comme le Général de Gaulle su le faire en 1958.

Mais aujourd’hui, il ne s’agirait pas de créer une nouvelle République mais de refonder la Ve dans sa lettre et dans son esprit. Il s’agirait d’une sorte de « révolution conservatrice » qui permettrait de refaire de l’État l’instrument de la souveraineté du peuple. Un tel projet ne peut se construire qu’à l’occasion d’une présidentielle. En effet, pour y préparer l’opinion, il faut la durée d’une campagne normale qui ne soit pas empoisonnée par un climat d’urgence volontairement entretenu par certains. La démission n’offrirait pas ce climat. La dissolution aurait le mérite de donner du temps au temps mais ouvrirait le piège de déboucher sur une situation de cohabitation. Le RN, qui en ressortirait très probablement vainqueur, ne pourrait engager une politique qui soit une véritable alternative pour le pays, car il aurait très peu de marge de manœuvre, coincé entre le président et l’Union européenne, un an et demi avant la présidentielle. Lors de celle-ci, il ne pourrait échapper à son maigre bilan, même si, bien sûr, il tenterait alors de le faire porter à la mauvaise volonté d’Emmanuel Macron. Significativement d’ailleurs, le RN ne se présente plus comme un parti d’alternative mais comme un parti d’alternance ! A-t-il déjà entériné son futur échec puisqu’il a lui-même renoncé à mettre en cause les traités européens ?

Front Populaire : Nous assistons à ce qui ressemble aux derniers hoquets du macronisme politique, qui s’est en partie fondé sur le rejet par principe du populisme. Un populisme (bien compris) peut-il être une solution pour débloquer cette crise de la démocratie ?

Vincent Coussedière : Le populisme tel que je l’ai redéfini dès 2012 comme « populisme du peuple » n’est pas une « solution » car il n’est pas une politique. Il est l’exigence du retour d’une politique au sens noble du terme. Nous sortirons de la crise lorsque de véritables hommes ou femmes d’État qui ne méprisent pas le peuple et sont capables d’inventer des solutions réapparaîtront. Et pour cela, ils devront d’abord refonder un État qui soit véritablement légitime et souverain. Le populisme n’est pas le rejet des élites mais la recherche de nouvelles élites qui soient au service du peuple et ne gouvernent pas contre lui.

Le RN, en la personne de Marine Le Pen ou en son absence, si elle ne peut se représenter, pourra-t-il incarner cette nouvelle offre politique ? Je tâche de répondre à cette question dans mon prochain livre, Marine Le Pen comme je l’imaginais. ■

Propos recueillis par Quentin Rousseau.

Vincent COUSSEDIERE, Quentin Rousseau

Source 

Categories Europe, France
Post navigation
Les limites naturelles à la société thermo-industrielle : une conjoncture historique.(I/V)

1 commentaire pour “Vincent Coussedière à Front Populaire : « Les Français constatent que les politiques se font de plus en plus les commentateurs d’une réalité qu’ils sont impuissants à transformer »”

  1. Marc Vergier
    lundi 13 octobre 2025 at 15 h 09 min | Répondre

    Aimable bavardage, enrichi de citations bien choisies. Du déjà lu, ici ou ailleurs des centaines de fois.

    Ils parlent si bien : « Les Français constatent que les politiques se font de plus en plus les commentateurs d’une réalité qu’ils sont impuissants à transformer »

    Celui qui le dit, c’est lui ! Philosophes, essayistes ou journalistes « Les Français constatent qu’ils ne sont que les commentateurs des commentateurs ou, principalement dans l’audiovisuel, les metteurs en scène de cette impuissance bavarde. Gardez vos mains dans vos poches, c’est le meilleur moyen de ne pas les salir! Tels ceux qui, au foot, de passionnent pour les « faudrait que » en agitant des écharpes.

    Le peuple, lui, attend des buteurs, des gardiens, des défenseurs, des passeurs, de vrais attaquants …des noms donc , des choix clairs, pas ce jeu de baballe en chambre.

    Commençons par un minimum d’honnêteté : Vous effacez les propos de de Gaulle sur les élections législatives « qui viennent à leur heure ». On comprend donc que votre premier souci est d’éviter la « cohabitation ». Ce mot est une invention des politiciens de seconde zone et de leurs metteurs en scène. Loin d’être un cauchemar à éviter à tout prix, ainsi que l’a fait Chirac avec son quinquennat, elle est strictement conforme à l’esprit de la Vème République. C’est ce que dit de Gaulle et que vous occultez. Il m’a d’ailleurs semblé, à l’appui de ce que disait le Général, que le peuple respirait mieux pendant les épisodes de « cohabitation » que nous avons connus. Alors les institutions et le peuple étaient tous les deux respectés.

    Encore une preuve que le naufrage de notre Titanic, le paquebot France, doit beaucoup à ce type d’omissions, d’escamotages intellectuels, bien calibrés. Vaste sujet !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

___________________________________#journal #biencommun #actionfrancaise #maurras #debenoist #cmrds

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.

__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance

 

Présentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • lundi 13 Oct 15:09
    Marc Vergier sur Vincent Coussedière à Front Populaire : « Les…
    “Aimable bavardage, enrichi de citations bien choisies. Du déjà lu, ici ou ailleurs des centaines de…”
  • lundi 13 Oct 09:01
    Bernard VINCENTI sur Badinter au Panthéon : la patrie…
    “Je n’ai jamais compris la dévotion de certains pour la peine de mort Une des abominations…”
  • dimanche 12 Oct 17:09
    JSF sur Badinter au Panthéon : la citation…
    “Merci, cher Henri, c’est corrigé.”
  • dimanche 12 Oct 12:55
    Henri sur Badinter au Panthéon : la citation…
    “Nietzsche.”
  • samedi 11 Oct 16:13
    Setadire sur Mathieu Bock-Côté a raison : « La macronie…
    “comme disait Berthold BRECHT: quand le Peuple vote mal, on change de Peuple, en attendant il…”
  • samedi 11 Oct 09:21
    Asinus sur Il ne faut rien pardonner à…
    “N’est-ce pas lui qui a confié ses enfants à l’assistance publique ?”
  • samedi 11 Oct 09:18
    Asinus sur Dans sa rubrique : indignité…. Castelnau,…
    “Entre 40 et 44 nous étions sous la botte d Hitler ; aujourd’hui c’est sous la…”
  • vendredi 10 Oct 12:05
    Jean de Maistre sur Badinter au Panthéon : la citation…
    “Faisons un peu de provocation : « Mais permettez qu’averti par ces tristes expressions, j’arrête un instant…”
  • vendredi 10 Oct 10:33
    Jean de Maistre sur Badinter au Panthéon : la citation…
    “Badinter ou l’avènement du laxisme judiciaire, de la culture de l’excuse, du tropisme pro-délinquant, de la…”
  • vendredi 10 Oct 10:28
    Marc Vergier sur « Le monde politique vit dans l’illusion…
    “1) à JSF : Mozart de quoi ? Mozart du Bazar 2) à Paul Cébille :…”
  • vendredi 10 Oct 09:20
    VERDU sur La démocratie contre la République… Sous…
    “Le retour a plus de Sagesse, de respect, d’honneur et de Bien Commun ! Le retour…”
  • jeudi 9 Oct 21:38
    Grégoire Legrand sur Nos anciens nous quittent : après…
    “Quelle tristesse ! Qu’il repose en paix et que sa famille reçoive du ciel la consolation…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page