
Par Radu Portocala.
« Quand les missiles russes voleront vers Berlin, Paris ou Londres, il suffira de les détruire en vol à l’aide de quelque chant nazi. »

De nouveau une information intéressante dans la presse roumaine : « L’Ukraine abat les missiles hypersoniques de la Russie avec un chant patriotique ».
Le procédé semble assez simple. Des spécialistes ukrainiens de la guerre électronique bloquent le système de guidage russe et le remplacent avec un chant patriotique. Forcés à changer brusquement de direction, les missiles se brisent en deux.

Ce qui est intéressant dans cette histoire est que le « chant patriotique » utilisé pour mener à bien cet exploit s’intitule « Notre père est Bandera ». Il va de soi que les amis occidentaux de l’Ukraine apprécient ce succès historico-idéologico-militaire.
Il faut tirer de cela un enseignement utile. La Russie faible, dont l’armée est en déroute et qui utilise des armes obsolètes représente pour nous, Occident à la pointe de tout, une menace vitale. C’est du moins ce qu’on nous dit tout le temps et sur tous les tons. Mais voilà que l’Ukraine a trouvé la parade : quand les missiles russes voleront vers Berlin, Paris ou Londres, il suffira de les détruire en vol à l’aide de quelque chant nazi. Et nous n’aurons même plus besoin d’envoyer nos enfants se faire massacrer au front. ■ RADU PORTOCALA
Ces lignes sont parues le 23 novembre sur la page FB de leur auteur.
Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.
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