C’est ce qui ressort, manifestement, et dans la forme et dans le fond, du discours prononcé par Jean-Philippe Harlem Désir, nouveau Premier secrétaire – condamné – du Parti Socialiste. Il y a un siècle, l’un des tous premiers films était « l’arroseur arrosé »; là, il nous a joué un truc beaucoup plus évolué, mais en inversé, qu’on pourrait intituler quelque chose comme « le condamné condamneur » :
France
Ca, c’est la meilleure ! : le condamné Harlem Désir ose parler de « dignité républicaine » !…
Notre rôle n’est bien sûr pas de défendre Jean-François Copé ni l’UMP. Mais tout de même : dans la série « plus c’est gros, plus ça passe », il faut bien reconnaître que Harlem Désir a fait très, très fort cette semaine, avec le coup du pain au chocolat… On sait bien qu’il vaut mieux entendre entendre …
François Hollande à Echirolles » comme un père » ? Comme ce serait touchant !…
On aimerait tant le croire, Manuel Valls ! Ce serait comme dans Le monde de Martine : il y aurait des gentils tout plein partout (les socialistes) qui iraient ici ou là dès que les méchants auraient fait quelque chose de mal; et ils viendraient, les gentils, « comme un père » : ce serait pas beau, …
Lire la suiteFrançois Hollande à Echirolles » comme un père » ? Comme ce serait touchant !…
Notre entretien sur Charles Maurras à Martigues, avec Georges Bourquard, du Dauphiné libéré…(V/V)
… et sa condamnation en 1945 ?
A ce stade, final, de notre conversation, nous avons choisi d’aborder ce thème d’une façon un peu différente de la « traditionnelle », en commençant par parler d’abord… de la Guerre de 14 !
Nous avons ainsi rappelé à notre interlocuteur quelle avait été la politique de L’Action française lors de la Première Guerre mondiale : sa politique d’union nationale, ou d’union sacrée – surtout lorsque ce fut autour de Clémenceau, l’un des « ennemis de toujours » – ne fit pourtant pas l’unanimité dans ses rangs – et ne la fait toujours pas – puisque certains faisaient remarquer, avec justesse, que ce serait la France, certes, mais aussi la République qui gagnerait la guerre.
Notre entretien sur Charles Maurras à Martigues, avec Georges Bourquard, du Dauphiné libéré…(IV/V)
Nous avons surabondamment parlé de ce sujet sur le Blog, en répondant, par exemple, à des articles ou des déclarations d’un Bernard-Henry Lévy, d’un Alain-Gérard Slama ou d’autres….
Comme pour de précédentes questions, nous avons donc renvoyé Georges Bourquard à ce qui se trouvait sur Lafautearousseau, et notamment à notre PDF M. le Maudit …
Nous ne devons pas craindre de parler franchement de l’antisémitisme de Maurras. Au contraire, il faut l’expliquer, le remettre dans son contexte et, le comparant à d’autres, montrer que Maurras fut finalement bien moins antisémite que beaucoup de gens lourdement encensés de nos jours. Et, en tout cas, bien différemment.
Notre entretien sur Charles Maurras à Martigues, avec Georges Bourquard, du Dauphiné libéré…(III/V)
Quels sont les rapports aujourd’hui, entre le royalisme et l’extrême-droite ?
Comme pour sa question sur le nombre des royalistes en France aujourd’hui, nous avons fait une remarque préalable à notre interlocuteur : en prenant comme exemple « les trois François » (Fillon, Bayrou et Hollande), qui sont évidemment tous les trois républicains, mais fort opposés sur un grand nombre de sujets majeurs, il nous a été facile de lui faire comprendre que « les royalistes », cela n’existait pas; comme les républicains, les royalistes sont divers et variés, et il y a chez eux plusieurs sensibilités (au PS, on appelle cela des courants, non ?).
Lors de la dernière élection présidentielle, il y a, ainsi, des royalistes, comme la Nouvelle Action Royaliste (Nar), qui ont appelé à voter Hollande au deuxième tour (après avoir appelé à voter Dupont-Aignan au premier); d’autres qui ont voté Sarkozy; d’autres qui ont voté Le Pen…
Notre entretien sur Charles Maurras à Martigues, avec Georges Bourquard, du Dauphiné libéré…(II/V)
Vous autres, royalistes, qu’aimeriez-vous voir en ce lieu ? Cette maison, qui vous est si chère, que souhaiteriez-vous la voir devenir ?
Nous avons d’abord rappelé à notre interlocuteur que, désormais, depuis 1997, et conformément au voeu formellement exprimé par Maurras, « sa » maison de Martigues a été donnée à « sa » chère ville de Martigues (« Mon Martigues plus beau que tout » écrit-il dans l’un de ses plus beaux poèmes, Où suis-je ?).
Maurras avait d’ailleurs réglé lui-même, dans les détails, cette donation, faisant même le compte de sièges que devraientt occuper les différents partis (MRP, Socialiste, Communiste…) dans le Conseil d’administration !
Trop « gros », trop facile ! : Anne Hidalgo, ou comment parler de 45, pour ne pas parler, par exemple, du Système qui échoue, partout ?
Anne Hidalgo n’est pas n’importe qui. Premier Adjoint au Maire de Paris, elle aspire à devenir son successeur. Ses propos ne sont donc que très rarement anodins…
Or, elle a cru bon, récemment, de devoir attaquer le Front national, « un parti qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis »…
Dans un domaine un peu différent, mais qui rejoint notre propos malgré tout, on avait eu, il y a quelques mois, une autre savoureuse illustration d’inculture stupéfiante lorsq’un chroniqueur radio avait déclaré, sans sourciller, que les Antilles faisaient partie de la République française depuis le XVIème siècle… A ce stade, comme le disait Bainville, on n’a qu’une envie, c’est de tirer l’échelle !
Nous ne reprochons pas à Madame Hidalgo de ne pas aimer le Front national, ni Marine Le Pen, ni son père. Et nous n’avons pas pour but, ni pour désir, de nous substituer à ce parti pour le défendre, ce qu’il est parfaitement capable de faire tout seul.
Notre but, il est bien connu, est de proposer une autre politique « étant réellement d’opposition, c’est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du Régime »… (Léon Daudet).
Notre entretien sur Charles Maurras à Martigues, avec Georges Bourquard, du Dauphiné libéré (I/V)
La journée d’hommage à Charles Maurras du premier septembre a fait son petit effet, et a eu son petit retentissement…
Une semaine après, Georges Bourquard, journaliste au Dauphiné libéré, qui avait lu les comptes-rendus de lafautearousseau, mais qui ne connaissait pas Martigues, a voulu venir se rendre compte par lui-même de ce que représentait le lieu, et profiter de l’occasion pour éclaircir quelques points sur Maurras et le royalisme. Il a pris contact avec nous, és-qualité en quelque sorte, pour savoir si nous accepterions de répondre à ses questions, ce qui, pour nous, allait de soi : tisser des liens de courtoisie et de respect mutuel avec des journalistes qui font l’effort de ne pas se satisfaire du « prêt à penser », ni du « politiquement correct », mais qui font au contraire l’effort de vérifier par eux-mêmes, c’est aussi cela aller à la rencontre de nouveaux publics, et travailler à faire sortir nos idées du ghetto; ne pas rester dans sa tour d’ivoire.
David Gattegno sur La fable de l’éditeur et du…
“Enfin un article qui ne se pâme pas devant Michel Onfray ; cela me réconcilie avec…”