Le 22 janvier 2010, Raphaël Stainville publiait, dans Le Figaro Magazine, un très intéressant article sur la collection de La Pléiade, justement nommée « bibliothèque de l’admiration » par André Malraux : le titre, bien choisi, en est Il était une fois… Sa Majesté La Pléiade….
Idées, Histoire, Culture & Civilisation
Né et mort un 9 février (1879/1936) : permanence de Jacques Bainville…
L’Ephéméride de ce 9 février lui est, tout naturellement, entièrement consacré. Rappelons que notre quotidien propose en permanence : 1. Un Album Jacques Bainville : Maîtres et témoins…(II) : Jacques Bainville. 2. Une Chronique, Lire Jacques Bainville 3. Ainsi qu’un second Album, Le dernier livre de Jacques Bainville… Jacques Bainville, décédé prématurément à l’âge de 57 ans, est …
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« La réécriture et la manipulation de l’histoire par les politiciens fait rage en France » : Devoir de Mémoire, par Champsaur
1er Août 1914 : Ordre de mobilisation générale en France et seconde levée en masse de son Histoire
5 – 12 Septembre 1914 : Bataille de la Marne
21 Février 1916 : Premier jour de la bataille de Verdun
1er Juillet 1916 : Premier jour de la bataille de la Somme
Dans la somme dirigée par Jean Favier « Histoire de France », René Rémond qui a rédigé le sixième et dernier Tome (950 p.), « Notre siècle, 1918 – 1988 », ouvre son travail avec cette évocation :
« … 11 Novembre : une date dont l’identification n’exige l’adjonction d’aucun millésime … Dans la mémoire du peuple français , elle a d’emblée pris place dans la série des quelques journées historiques qui ont constitué la personnalité de la France, et cette place, aucun évènement depuis , ne la lui a ravie …Signe de l’évènement – la fin de cette guerre à laquelle les contemporains accolèrent spontanément la qualificatif de grande, superlatif absolu – n’a cessé depuis de hanter la conscience de trois générations de Français. Le 11 Novembre fut en effet un grand moment d’unité nationale : le canon dont le grondement annonce à la France l’arrêt des combats fait pendant au tocsin d’Août 1914 … Conduits par les trois grands chefs dont les noms sont sur toutes les lèvres et qui chevauchent botte à botte – Foch, qui a commandé toutes les Armées alliées, Joffre, le vainqueur de la Marne, et Pétain, le héros de Verdun à qui des millions de poilus sont reconnaissants d’avoir mis fin à d’inutiles et sanglantes offensives – , défilent sous l’Arc de Triomphe, qui justifie pour la première fois son appellation … des détachements de toutes les unités combattantes et des délégations de toutes les armées étrangères apportant à la France immortelle l’hommage de ses alliés et du monde … Mais l’allégresse n’est pas sans mélange. Tous ne peuvent la partager : des milliers de demeures gardent leurs volets fermés sur le deuil de leurs occupants ; des centaines de milliers de familles ont perdu un ou plusieurs des leurs. Toutes les communes de France comptent leurs morts … Beaucoup trouvent une atténuation passagère à leur chagrin dans la conviction que l’être qu’ils pleurent n’est pas mort pour rien et éprouvent de la fierté à la mention « Mort pour la France » … Avec le temps, à mesure que s’estompera la fierté de la victoire, que ses fruits paraîtront plus amers, le deuil et l’horreur de la guerre prendront le pas sur la fierté et la satisfaction. Le souvenir des morts éclipsera les autres sentiments … »
Ce texte a été écrit en Juillet 1988. Mais comment René Rémond regarderait-il aujourd’hui, vingt-cinq ans plus tard, la polémique imbécile qui a été déclenchée avec l’idée non moins imbécile d’accoler le souvenir du tocsin du 1er Août 1914, à la Libération de 1944. Vingt-cinq ans … ! C’est plus que l’intervalle entre le 11 Novembre 1918, et l’ordre de mobilisation générale du 3 Septembre 1939, faisant mentir le peuple de France et ses anciens combattants, que la Grande Guerre était « la der des ders ». Et imaginons le président de jury à l’entrée à Sciences Po, sa maison ; il y rencontrerait des jeunes bacheliers incapables de positionner les trois maréchaux ci-dessus cités, ni de citer les alliances entre belligérants, ni de décrire en quoi cette conflagration fut mondiale, ni les principaux théâtres d’opération, ni les conséquences de ce drame. Résultat du saccage de l’enseignement de l’Histoire par une succession de Bayrou, Darcos, Chatel, aujourd’hui Peillon, tous interchangeables. Rendons nous à l’évidence, pour des générations de galopins, le 11 Novembre ne signifie plus rien …
Situation d’autant plus insupportable que dans le même temps les effets de manche n’ont pas manqué pour soigner un supposé devoir de mémoire. Et le dernier exercice en date, ce Livre Blanc sur la Défense en 2008, avec un chapitre spécial sur le devoir de mémoire.
Pendant tout le mois de Novembre les Britanniques portent à leur boutonnière, sur les voitures, le coquelicot rouge, seule plante qui avait résisté à l’apocalypse de la bataille de la Somme. Du Souverain au plus humble, un peuple entier communie avec une profonde piété dans le souvenir de leurs soldats sacrifiés.
L’objet de ce billet est de rappeler succinctement quelques grandes dates du conflit sans entrer dans les détails disponibles dans une immense bibliographie et une filmographie tout aussi riche, première guerre où la camera a joué un rôle important. Nous essayons d’établir à la manière d’un programme de commémoration, ce que tout citoyen français devrait avoir devant les yeux, et tout bachelier avoir étudié.
Le hasard fait coincider sa parution avec la sortie de notre Album : « C’était les Daudet », de Stéphane Giocanti
« Nous comptons, si je sais compter sur mes doigts, cinq Daudet qui ont tous du talent comme un seul Alphonse Daudet, et cela me semble vraiment extraordinaire. » Un siècle plus tard, la remarque de la romancière Rachilde laisse rêveur. Cinq Daudet ? L’auteur de La Chèvre de M. Seguin et de Tartarin de …
Louis de Funès, raconté par Bertrand Dicale…
« Louis de Funès n’est pas seulement un acteur français, il appartient à notre patrimoine culturel ».
En cette période où l’on parle beaucoup de lui – à bon droit – à l’occasion du trentième anniversaire de son décès, voilà le genre de phrases que l’on peut savourer en lisant (ou relisant…) l’ouvrage de Bertrand Dicale, Louis de Funès, grimaces et gloire.
(Communiqué) Vient de paraître…
correspondance_comte_thiard.pdf « La grande histoire vue par un homme de bon sens, familier des rois, dévoué à la reine… », Texte, Notes et Avant-propos de Bernard Alis…
Les grandes crises de l’Histoire ? Quand Charles VII reconstruisait le royaume de France
L’un de nos lecteurs réguliers, avec qui, sur certains points, nous n’avons pas toujours été d’accord, mais avec qui, sur l’essentiel -notre attachement à la royauté française et à ses actuels héritiers -nous nous sommes toujours retrouvés, nous a fait l’amitié de nous transmettre le message et l’article que nous reproduisons, ici, volontiers car cet article éclaire une période cruciale de l’Histoire de France et, parce que, par analogie ou transposition, il peut susciter une réflexion permettant de comprendre et, le cas échéant, de résoudre les graves problèmes qui assaillent la France d’aujourd’hui.
Nous ne commenterons pas cet article qui se suffit à lui-même. Nous ajouterons, seulement, qu »en le lisant, nous l’avons instinctivement rapproché de ce que – le jour de la Fête Nationale de Jeanne d’Arc, le 12 mai dernier – Alain Bourrit disait de cette période, de Jeanne d’Arc, de Charles VII et de l’extraordinaire retournement politique qu’avait opéré ce roi, faisant ou refaisant, en quelques décennies, d’un pays réduit à peu de chose, envahi et ruiné, l’une des premières nations d’Europe. On se reportera, si on le désire, à la vidéo de cet exposé (Café politique de Lafautearousseau, à Marseille, vidéo publiée le 21.05.2012).
Chers amis,
Tout d’abord, je vous présente mes voeux les meilleurs pour l’année 2013.
Je vous joins un article paru dans Marianne qu’il serait intéressant d’examiner et peut-être de le diffuser sur LAFAUTEAROUSSEAU.
Bien amicalement,
DC
Enseignement de l’Histoire : pour aller plus loin, avec Laurent Wetzel…
Sous le titre « Misère, misères… », Royaliste – dans son numéro 1026, du 7 au 20 janvier – publie un très intéressant entretien avec Laurent Wetzel, qui répond aux questions de Pascal Beaucher. Tout récemment, le samedi 12 décembre 2012, Laurent Wetzel animait le troisième volet de notre Enquête sur la République : Ils ont tué …
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Paul-François Paoli présente « L’Homme indigné », de Jean-François Mattéi
(dans Le Figaro du jeudi 27 décembre, pages Débats)
BIBLIOTHÈQUE DES ESSAIS
L’Homme indigné, Le Cerf, 299 pages, 28 euros. Par PAUL-FRANÇOIS PAOLI
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Henri sur Mathieu Bock-Côté : Charles Gave, le…
“Merci aux contributeurs de se lâcher. Il faut avoir personnellement vécu cinq ans dans un pays…”