Dans Le Figaro : Les Cristeros ou l’honneur de Dieu, par Jean Sévillia
http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/05/02/03002-20140502ARTFIG00048-les-cristeros-ou-l-honneur-de-dieu.php
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(Récemment, vous avez pu lire l’hommage de Philippe Granarolo à Jean-François Mattéi. Cet hommage a été publié dans le site « iPhilo », dont Philippe Granarolo nous a demandé de signaler l’existence à ceux de nos lecteurs qui ne le connaitraient pas : nous le faisons, ici, bien volontiers…) Créé par des étudiants de Sciences-Po Paris, le site …
Lire la suite(Communiqué) : Le site « iPhilo » : un site à visiter régulièrement…
Sevillia manifeste conservateur.jpg « L’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen » (Vincent Peillon) L’état de crise générale qui règne aujourd’hui dans la société française, comme l’a révélé, entre autres, l’ampleur sans précédent de la « manif pour tous », menace aujourd’hui l’universalité même de notre modèle sociopolitique …
Le jeudi 27 mars dernier, le Cercle Charles Péguy recevait Alain Finkielkraut, qui, depuis, a été élu à l’Académie frnaçaise :
http://cercle-charles-peguy.fr/qui-sommes-nous/vocation
Vous avez fait paraître L’Identité malheureuse (Stock) il y a quelques mois, un livre qui a soulevé de violentes passions. On vous a accusé, vous le descendant de Juifs polonais déportés, de faire l’apologie d’un « nationalisme barrésien. » Avez-vous changé dans votre sentiment vis-à-vis de la France ?
Ni dans ma pensée, ni dans mon sentiment, il n’y a eu de revirement : je ne suis pas passé de l’hostilité à l’amour. J’ai certes longtemps vécu dans un sentiment d’indifférence accompagné de méfiance à l’égard des formes du nationalisme français quand elles allaient de pair avec un antisémitisme. Si je me réfère à Barrès aujourd’hui, ce n’est pas pour une réconciliation. J’ai lu Les familles spirituelles de la France, où, en 1917, Barrès se réconcilie avec les Juifs, car il les avait vu payer le tribut du sang dans la guerre. Mais en aucun cas, je ne peux subir le reproche d’être barrésien. Je me rappelle que dans un débat où on l’interpellait sur son antidreyfusisme, Barrès répondait : « Dreyfus est coupable, je le sais de sa race, il est couleur de traitre ». Evidemment, je n’ai jamais subi pour ma part les effets de ce nationalisme. Reste que j’ai été élevé dans la méfiance à l’égard de ses manifestations.
Le nouvel Académicien occupera le fauteuil 21, succédant à Félicien Marceau (fauteuil, en son temps, occupé par Henri d’Orléans, duc d’Aumale, généreux mécène qui offrit ses collections et son château de Chantilly à l’Institut). L’Académie admet en son sein l’un des plus brillants esprits de l’époque. Et, pour Alain Finkielkraut, c’est une juste consécration, et la reconnaissance des talents …
Thibaud de Bernis préside l’antenne parisienne, récemment créée, du Cercle Charles Péguy, centre de formation politique qui bénéficie de la contribution d’intellectuels comme Chantal Delsol, Gérard Leclerc… : http://cercle-charles-peguy.fr/qui-sommes-nous/vocation
Lafautearousseau annonce régulièrement les rencontres parisiennes du Centre Charles Péguy : la dernière, avec Alain Finkielkraut, Liberté ou identité, faut-il choisir ?, a eu lieu le 27 mars dernier.
Avant de lire cet entretien, peut-être n’est-il pas inutile de voir (ou revoir) ce jugement lapidaire écrit par Jacques Bainville, au moment de la mort héroïque de Péguy, au Front, le 5 septembre 1914 : Ce Péguy !…
Né en 1941 à Oran, en Algérie, ancien élève de Pierre Boutang, philosophe de haute volée, notre ami Jean-François Mattéi est décédé le 24 mars dernier à Marseille.
La philosophie est en deuil. Jean-François Mattéi est décédé. Il a été enlevé à cette terre soudainement le 24 mars dernier. Nous ne verrons plus son visage si fin qui respirait l’intelligence. Ce pied-noir qui n’avait rien renié de ses origines, aimait le soleil et détenait dans le secret de son être quelque mystère solaire. Pudique et discret, seuls ses amis qui étaient favorisés de sa lumineuse conversation décelaient dans sa personnalité une transcendance qui l’apparentait à ces sortes de demi-dieux de l’Antiquité qu’étaient les philosophes. Il en était un ; il avait une longue familiarité avec eux, ce qui ne l’empêchait pas d’aimer la musique, le piano, le jazz et la vie.
Il côtoyait Platon qu’il lisait dans le texte. La philosophie grecque, la vraie, pas celle des sophistes, dès les pré-socratiques s’est posée, en quelque sorte définie, par rapport à l’Être et donc au Non-Être. Abîme de pensée dont toute pensée est sortie, de même que dans la Bible Dieu se définit comme Celui qui est, source de tout être.
Lire la suiteJean-François Mattéi : La philosophie en deuil, par Hilaire de Crémiers
Pierre Builly sur Patrimoine cinématographique • Le beau Serge
“Mais nullement, Cule ! Si les oeuvres que vous citez vous ont donné du bonheur, vous…”