Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
8 juin 1795 : Un petit enfant martyrisé cesse enfin de souffrir. Ou : les Rois Martyrs…
8 juin 1795 : Isolé, en proie aux terreurs nocturnes sans que jamais personne ne vienne répondre à ses détresses, rongé par la maladie dûe à ses conditions inhumaines de détention, le martyr d’un enfant de dix ans cesse enfin. La mort libère le petit Louis-Charles, duc de Normandie, devenu Louis XVII -et deuxième roi martyr- à la mort de son père, Louis XVI, premier roi martyr….
« L’enfant emmuré tel un cadavre au sépulcre, tenu dans un total isolement affectif et social, rongé par la vermine, ses articulations déformées et semées de tumeurs, passa seul sa dernière nuit en ce monde, sans avoir jamais cessé de croire que sa mère était encore présente à l’étage au-dessus de lui. »… (Edmonde Charles-Roux, de l’Académie Goncourt).
Portrait de Louis XVII, par Greuze, premiers mois de 1795 (peinture à l’huile, 466 mm x 368).
Le portrait où l’enflure du visage, le teint blafard, l’attitude affaissée, trahissent un état de maladie avancée, date, selon toute vraisemblance, de 1795. Il ne peut avoir été exécuté que d’après une impression directe.
Greuze essaie une dernière fois d’idéaliser cette loque humaine que Laurent -le nouveau gardien, créole, que lui a affecté la Convention- a décrassée et revêtue de linge blanc. Mais il devra le peindre enflé, jaune, dos courbé, poitrine rentrée, yeux injectés de sang, assis semble-t-il sur son lit, avec une chemise et des bretelles, manquant de force pour se lever. Comme on n’a jamais retrouvé le profil tracé par Belanger le 31 mai 1795, le portrait de Greuze, où l’on sent une impression directe, est le dernier portrait certain de Louis XVII.
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Retour sur les manifestations pro Colonna…
Nous avons déjà dit ce que nous pensions et du personnage, et du sujet. Mais les manifestations pro Colonna, qui ont parues indécentes à beaucoup, ont remis la question sur le tapis.
Durant son procès, la tactique de Colonna, de ses avocats et des siens -et ce qu’ils on peut-être cru une astuce, mais c’est malhonnête- a été de fuir constamment le fond du problème, et de faire diversion sur des aspects purement techniques, de forme. Et de faire aussi le procès de la victime, et du symbole qu’elle représentait.
C’est cette forme d’obstruction à la manifestation de la vérité, qui relève de l’escroquerie morale, que nous avons dénoncée, dans une note qui nous a valu quelques commentaires un peu vifs … qu’il faut savoir assumer.
Un nouveau Pdf: Lazare Carnot, aux sources des Totalitarismes et des Génocides modernes…
La rédaction des Ephémérides nous a amené, pour la journée du 13 mai, à parler de Lazare Carnot (né le 13 mai 1753).
On sait qu’un juge d’instruction doit instruire à charge et à décharge. Voilà pourquoi, au moment d’évoquer ce personnage ambigu, cette personnalité double, nous avons voulu commencer par rappeler ses compétences scientifiques mondialement reconnues, et l’étendue de ses dons et de son intelligence, par lesquels il fait honneur au nom français.
Nous avons rappelé aussi qu’il avait contribué de toutes ses forces, avec quelques autres, à la création de l’École polytechnique…
Réflexions sur cette violence qui monte, qui monte, qui monte… : mais n’est-ce pas, finalement, assez logique ?
Sabotage(s) de lignes de chemin de fer, séquestration de patrons, manifestations violentes (en Corse puis à Strasbourg), casse dans des Universités (comme à la fac des Sciences de Marseille Saint-Charles, affrontements quasi quotidiens entre bandes ethniques (tamoules, africaines…). Les violences, en elles-mêmes, ne sont pas nouvelles. Ce qui est nouveau c’est leur démultiplication, et le fait qu’elles soient donc de plus en plus rapprochées. Certain sociologues –tel Michel Wieviorka- seraient presque prêts -semble-t-il- à les excuser, voire les légitimer, lorsqu‘ils expliquent doctement qu’elles expriment « de la rage et une inquiétude » face à l’incapacité du pouvoir « à offrir un traitement politique et une médiation ».
Mais, n’est-il pas trop facile de dire que l’on est « inquiet » ou que l’on a « la rage » ?
Une simple question à Michel Onfray…
Voici comment débute « La religion du poignard », le dernier ouvrage de Michel Onfray, dans lequel il exalte Charlotte Corday et n’a pas de mots assez durs pour Marat, on va y revenir….
L’autre barbarie du XXe siècle : le communisme…
Nous avons plus d’une fois, ici-même, dit et redit la nécéssité de procéder au second Procès de Nuremberg, qui n’a toujours pas eu lieu : celui du Marxisme-Léninisme.
Voici qu’une lectrice nous communique les coordonnées d’un site sur lequel on ne perdra pas son temps (c’est le moins que l’on puisse dire !…) :
http://www.granarolo.fr/medias/exposition-tous-les-murs-ne-sont-pas-tombes.html
Il s’agit d’un site crée par Philippe Granarolo, dans lequel on trouvera un grand nombre de textes et de citations, dont nous avons extrait celle-ci, de Jean Sévillia (mais il y en aurait tant d’autres ! le mieux est d’aller voir par vous-même…) :
Ils se sont toujours trompés
« Cela fait cinquante ans que ça dure. A Paris, quelques dizaines d’hommes donnent le ton. Ils discourent à l’antenne. Ils publient des articles. Ils écrivent des livres. Ils enseignent en chaire. Ils interviennent dans les colloques. Ils signent des pétitions. Ils déjeunent ensemble. Ce n’est pas comme dans la chanson de Brel : chez ces gens-la, monsieur, on pense. On pense pour les autres.
Voici comment Philippe Granarolo présente son site:
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L’Evasion de Louis XVI disponible en DVD…
93 minutes, 19,99 euros : l’excellent téléfilm d’Arnaud Sélignac diffusé par France 2 sort aujourd’hui. Il est à mettre entre toutes les mains, et il convient de lui assurer la plus large diffusion possible. C’est la première fois qu’on parle honnêtement et positivement de Louis XVI, et sur une chaîne publique, s’il vous plaît !… …
KATYN, l’insoutenable audace de la Mémoire… (1)
Septembre 1939 . Brisée par l’écrasante supériorité militaire allemande, l’armée polonaise capitule. Soldats et réfugiés qui fuient l’avancée hitlérienne sont soudainement pris en tenaille par l’Armée rouge qui, sous couvert du pacte secret Molotov-Ribentropp, a envahi la Pologne sans déclaration de guerre.
Commandement allemand et russe livrent alors tous les officiers polonais faits prisonniers au NKVD, la police politique soviétique, qui les déporte aussitôt dans les régions de Katyn, Kharkov et Kalinine où, au printemps 1940, Staline donne personnellement l’ordre d’exécuter 25.700 d’entre eux.
Béria se charge de la besogne selon la bonne vieille méthode bolchévique : une balle dans la nuque de chaque condamné…. des bulldozers qui creusent des fosses, y poussent les cadavres et les recouvrent hâtivement de terre.
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Saluons, à notre façon, la sortie du Katyn, de Wajda…
Et toujours la même question : A quand, le Procès de Nuremberg du communisme ?…..
Raulot sur Suite de l’affaire Cohen-Legrand… Quand les gauchistes…
“Ces gens-là sont des hyènes. Des grossiers, des sales, des vulgaires. Des charognards. Comment faisons-nous pour…”