On ne parlera pas ici du film Mesrine, l’ennemi public numéro Un en tant que tel; et on ne cherchera en aucune façon à en proposer une quelconque critique, ni de près ni de loin. On s’intéressera juste à cette drôle de maladie, dans laquelle s’inscrit ce film, et qui consiste à présenter au public presque comme des héros des gens qui se sont malgré tout mis en marge des lois et qui ont fait le choix délibéré de la violence, quoi qu’ils en disent.
Cette sorte de fascination morbide pour des violents est en effet vraiment étrange; car, quoi qu’en dise et quoi qu’en pense un certain microcosme, ce sont bien des voyous, même si leur personnalité est complexe, comme c’est le cas avec Mesrine.
Robert Broussard devant la voiture de Mesrine, le 2 novembre 1979.
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“Ces gens-là sont des hyènes. Des grossiers, des sales, des vulgaires. Des charognards. Comment faisons-nous pour…”