Ce n’est pas le moindre des paradoxes de ce terrible XXème siècle que la dénonciation des génocides, et parfois leurs jugements, appréhendés comme une absolution dont il s’est fait une obligation, ne s’accompagne pas de l’inventaire aussi précis que l’on pourrait légitimement attendre. Les moyens ultrarapides d’échanges et d’acquisition de l’information, d’accès aux bibliothèques et aux archives, qui sont ceux d’aujourd’hui ne devraient pas laisser dans l’ombre, le moindre assassinat de masse.
Ce n’est pas non plus la moins effrayante des interrogations que le terme même de génocide, création de circonstance, soit l’objet de dissertations sans fin, tant de la part de juristes, que d’historiens et d’universitaires, quelques soit l’atrocité des chiffres. On découvre alors que le mot de génocide n’est pas figé dans une définition immuable. Jusqu’à oser contester la nature du massacre de la Vendée. Et donc malgré le titre de ce billet, nous resterons autant que possible à l’écart de ce vocable.
Philippe BAI sur Radu Portocala : SOUVENIR D’UNE RENCONTRE.…
“+ Pour M. Radu Portocala de la part d’un frère des écoles chrétiennes, au Burkina Faso.…”