7. Quelle nouvelle constitution ?
Dans un tel contexte il était inévitable que la nouvelle constitution soit l’objet de vives critiques. Les opposants estiment qu’elle n’est pas assez représentative du peuple, (coptes et libéraux n’ayant pas participé aux travaux de sa rédaction) et dénoncent son caractère islamique. Pour eux de nombreux passages remettent en question les libertés religieuses et individuelles. Parmi ces passages se trouvent la place de la Charia, la loi islamique. Les auteurs du projet ont conservé la formulation de la précédente Constitution, c’est-à-dire que les principes de la Charia sont les principales sources du Droit. Mais ils ont également précisé que ces principes font l’objet des interprétations de l’institution religieuse sunnite d’Al Azhar. Cela confère à une institution non démocratiquement élue, le pouvoir de définir les lois. De plus, deux clauses limitent la liberté d’expression : la première interdit toute insulte au prophète, et la seconde sanctionne les insultes aux personnes physiques. La liberté de culte n’est assurée qu’aux pratiquants des religions monothéistes. Concernant les droits des femmes, militants des droits de l’homme et opposants déplorent la révision du texte précédent, qui affirmait que l’égalité entre les sexes était garantie, selon la loi islamique. Le nouveau texte lui, reste assez flou en se contentant de déclarer que « tous les citoyens sont égaux devant la loi et égaux en droits et en devoirs sans discrimination ».
Le nouveau Président présente la nouvelle Constitution…
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Marc Vergier sur Communiqué ▬ L’Action Française réaffirme son…
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