L’immigration est devenue un problème gravissime, voire de survie nationale, en raison de sa masse plus encore que de sa nature. Le slogan « déchoir/expulser » que nous employons régulièrement n’est crédible que si les contours d’une nouvelle politique d’immigration sont au moins esquissés. Sans cela, l’on ne voit pas comment de telles mesures seraient possibles et elles paraissent, alors, irréalistes, voire extrémistes, ce qui nuit à l’idée elle-même.
Or la mise en place de nouvelles règles d’immigration, et, même de naturalisation, est possible. Elles supposent, en effet, de définir, avec les pays à forte émigration, et, en tout premier lieu, avec l’Algérie, des accords bilatéraux en la matière. Il est assez sûr que ces pays ne s’y prêteraient pas facilement et que leur négociation serait âpre. Mais nous avons, sans-doute, un ensemble de moyens pour y parvenir.
En matière d’immigration, si grave que soit le problème, il faut, comme toujours « raison garder« . La solution n’est pas dans l’anarchie d’une réaction populaire spontanée. Celle-ci peut y aider. Mais elle doit être, avant tout, une politique d’Etat, globale, volontaire et clairement affirmée.
Raison de plus pour remettre en cause la nature de l’Etat qui est le nôtre qui, d’ailleurs, n’en est pas un. Rappel : Boutang disait « le Semble-Etat ».
Dimanche 26 août : 34e Journée du Souvenir de la Chouannerie du Maine
qui sera consacrée à la mémoire de deux grands chefs chouans : Louis-René Courtillé dit « Saint-Paul » et Jacques Bouteloup dit « Va-de-bon-Cœur » : ASCM(Août12).doc
Marc Vergier sur VOIR ou REVOIR ▬ HILAIRE DE…
“Superbe émission. Le format à trois voix me semble idéal. Régis de Castelnau en a récemment…”