Avec beaucoup de justesse et de fermeté, Jean-Dominique Merchet met les points sur les i en ce qui concerne les indécences diverses et variées auxquelles on a eu droit depuis la libération des deux journalistes. On savait depuis belle lurette que certains sont plus égaux que d’autres, mais Merchet enfonce le clou à propos de cette caste – par ailleurs, idéologiquement très marquée à gauche -de la cléricature médiatique.
Et de « un » ! :
« …Sur le premier point, il est incontestable que la libération d’Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier a donné lieu à une couverture médiatique sans commune mesure avec l’annonce de la mort de militaires français en Afghanistan. D’un côté, des heures de direct, la mise en scène télévisuelle de l’émotion des proches, les commentaires de spécialistes (dont l’auteur de ce blog…). De l’autre, une vague brève en fin de journal télévisé ou dans un bas de page des quotidiens. Qui a entendu parler de Cyrille Hugodot, mort à 24 ans au service de la France ? Qui n’a pas entendu parler de Ghesquière et Taponier ? Il est malheureusement clair, et c’est un journaliste qui l’écrit, que le poids médiatique d’un journaliste est bien supérieur à celui d’un simple parachutiste. Il n’y a pas de quoi être fier…. »

















Calcium sur Vidéo courte — Jean-Philippe Tanguy, toujours…
“La vérité rien que la vérité contre l’orgueil et la vanité qui a ruiné notre pays…”