Le jeune turc Sedat Tastan, arrivé en France en 2002 et sans papiers, c’est à dire donc hors la loi, doit être expulsé; or des militants de l’association RESF (« réseau éducation sans frontière ») se mobilisent pour empêcher cette expulsion (ordonnée par arrêté préfectoral). Mais qui sont ces gens pour agir ainsi? et de quel droit s’opposent-ils à une décision des autorités légales de ce pays? Alors, si on comprend bien, chacun d’entre nous, dès que quelque chose ne lui conviendra pas, va ameuter frères, parents, amis et relations pour s’opposer par la force à telle ou telle décision? La vie en société devient tout simplement impossible dans ces conditions, et les militants de cette bien curieuse association prennent une très lourde responsabilité en excitant des gens, en incitant à la désobéissance, et en pratiquant une obstruction physique aux décisions des autorités.
Si, encouragés par cet exemple, d’autres personnes font la même chose dans d’autres situations, on imagine sans mal la pagaille et l’anarchie qui s’ensuivront inéluctablement; de tels agissements sont bien plus que condamnables et scandaleux: ils posent un problème de fond: que cherchent certains, à gauche, en créant de telles associations? que cherchent-ils vraiment en menant de telles actions? Ils se mettent hors la loi pour aider un hors la loi! Ils appellent cela « générosité », nous appelons cela bêtise crasse ,dans le meilleur des cas, car des arrières pensées tortueuses et peut-être inavouables ne sont pas à exclure…Quoi qu’il en soit, une telle association doit être combattue avec la dernière énergie; ses pseudo motivations humanitaires doivent être démystifiées; et, en ce qui concerne les pouvoirs publics, son interdiction immédiate et sa dissolution semblent s’imposer tout naturellement…
Antiquus sur Chypre, l’île occupée depuis cinquante ans
“Il faut souligner que l’intervention turque suite au coup d’État de Nicolaos Sampson se fit avec…”