le prix citron:à José Bové, pour sa déclaration du 10 décembre, à sa sortie du Tribunal de Grande Instance de Millau: « Nous avons pris une décision collective d’entamer à partir du 3 janvier 2008 une grève de la faim à durée indéterminée ».
Il faut croire que José ne sait plus que faire pour se rendre intéressant, ni quoi faire pour qu’on parle de lui : une grève de la faim, mais après la bombance des fêtes! C’est un homme avisé, José: il fait d’abord ses provisions avant de s’embarquer! Comme dit le dicton: « Qui veut voyager loin ménage sa monture »!…
C’est curieux, cette propension qu’ont certains hommes, ou femmes, politiques à perdre tout sens des réalités. Comme Ségolène Royal, hier, qui sombrait dans le vaudeville à propos de son rendez-vous nocturne manqué avec François Bayrou, voilà José Bové qui se couvre à son tour de ridicule. Rêvant d’être une sorte de justicier redresseur de torts, il avait commencé comme un mauvais Robin des Bois, un faux Zorro: le voilà qui finit lamentablement en vrai Guignol…..
le prix orange: a Jacques Attali. Pour l’honnêteté intellectuelle et la lucidité dont il a fait preuve dans son rapport sur l’avenir du travail, publié chez Fayard. Il y écrit: « La quasi-totalité de l’écart de croissance qui, depuis dix ans, sépare la France de ses principaux partenaires s’explique par la moindre quantité de travail que notre pays est capable de mobiliser… ». Il ne peut bien sûr pas ignorer que la décennie qu’il évoque nous ramène au 13 juin 1998, c’est à-dire à la première loi Jospin/Aubry sur la réduction du temps de travail!.
« …Si la France avait un taux d’emploi et une durée de travail (sur la vie entière) équivalents à ce qu’ils sont au Royaume-Uni, elle atteindrait l’objectif de 3% de croissance par an… dans 10 ans son PIB serait de 20% supérieur à ce qu’il promet d’être sans cela… ».
Avec franchise et sans langue de bois (comme un Hubert Védrine, par exemple… ), Jacques Attali sait raisonner en se libérant de l’idéologie et de l’esprit de parti, et sait surtout regarder les choses comme elles sont, et « le monde comme il va »…..
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