20 mars 2003: il y a cinq ans, les troupes américaines envahissaient l’Irak. Un pays passé, depuis, de la dictature à la violence quotidienne.
Alors que Georges Bush, enfermé dans une psycho-rigidité inquiétante, confinant à l’aveuglement pur et simple, persiste à affirmer que se dessinent là-bas « les contours d’une victoire stratégique sur le terrorisme » !…
Or voici, cinq ans après, ce que nous apprend une dépêche de l’agence Zénit (1) sur le gâchis irakien :
« D’ici fin 2008, le coût de cette guerre – 12 milliards de dollars par mois – aura dépassé celui de la guerre du Vietnam, le double du bilan de la guerre de Corée. Avec un tiers des dépenses de guerre en Afghanistan et en Irak, il aurait été possible, souligne un rapport cité par Radio Vatican, de construire 8 millions de maisons, de recruter 15 millions d’enseignants, de financer les soins de santé de 530 millions d’enfants et des bourses d’études pour 46 millions de jeunes. »
On ne peut qu’en rajouter encore, malheureusement: nous devons bien constater, en effet, deux autres effets pervers (des « dommages collatéraux » ?….) de l’aventure bushienne au Proche Orient : la transformation de l’Irak en arène du terrorisme, avec pour conséquence la destruction de communautés chrétiennes qui étaient parmi les plus anciennes du monde.
(1): Zenit est une agence de presse internationale spécialisée, qui se donne pour mission de fournir « une couverture objective et professionnelle des événements, des questions, des documents touchant l’actualité de l’Église catholique et du monde vus de Rome »:
Cording1 sur Ils ont l’air fins, les Occidentaux,…
“Une connaissance réelle et approfondie permettait de savoir dès le début que l’Ukraine ne faisait pas…”