Nous parlions avant-hier de la Turquie, et de l’usine à gaz imaginée par un député, et du dispositif approuvé de toutes façons entre temps par l’Assemblée Nationale : celle-ci avait résolu d’imposer un référendum pour toute nouvelle entrée d’un pays dans l’UE, ce qui rendait donc caduque toutes les précautions imaginées précédemment par tel ou tel. C’était déjà assez compliqué comme cela, et même franchement risible…
Voici maintenant que les choses tournent carrément au gag, à la farce, voire au grand guignol. C’est le Sénat qui en rajoute et qui re-crée l’imbroglio, cette fois : la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Haute-Chambre a tout simplement supprimé l’amendement pourtant adopté par les députés ! Motif ? : « le dispositif proposé par l’Assemblée nationale (…) pourrait paraître dirigé contre un État ami et allié de la France, en l’occurrence la Turquie » et était « susceptible de porter un grave préjudice aux relations diplomatiques entre la France et ce pays ».
On croit rêver, mais on ne rêve pas.
Question aux augustes membres de cette chambre (que l’on pourrait tout aussi bien supprimer d’ailleurs, vu l’urgent besoin d’économies tous azimuts…): d’où leur vient cette sorte de répulsion à demander son avis au « Peuple Souverain » ? Et cette expression a-t-elle d’ailleurs encore un sens pour eux ?…
Richard sur Quand les Français subventionnent des journaux…
“Depuis une bonne dizaine d’années, semble se produire un dérèglement climatique ; mais que représentent dix…”