Philippe Nemo vient, lui aussi tout récemment ( puisqu’il a été publié le 29 septembre ), de sortir un nouvel ouvrage intitulé Les deux Républiques Françaises ( PUF, 307 pages, 15,20 euros ).
Voici le résumé proposé par l’éditeur :
« En réalité, notre Marianne nationale ne représente pas une seule et unique République pour tous les Français. Ceux-ci se font de ce régime deux conceptions bien différentes, qui reflètent des discordes politiques, sociales, économiques et culturelles. Pour les uns, la République est un État de droit démocratique et libéral, pour les autres, un projet de société étatiste et socialiste. Comment pourrait-il y avoir en France un consensus dès lors qu’on s’en fait des représentations aussi antagoniques ?
Le propos de cet essai (très engagé) est d’étudier cet antagonisme, sa nature exacte, ses origines historiques et son devenir au cours des deux derniers siècles. Pour l’auteur, 1793 et la Ie République ont aboli l’oeuvre constitutionnelle et législative de 1789, représentative de l’esprit des Lumières, car « la Révolution et la République sont deux choses différentes », et « 1793 est une religion honteuse, non consciente d’elle-même qui se présente comme un athéisme, un laïcisme et un matérialisme qui fonctionne sociologiquement comme une religion…
Pour son malheur, la France a donné à cette religion [que l’auteur appelle la Gauche, en expliquant ses raisons] l’église dont elle avait besoin : c’est l’Éducation nationale ; d’où, selon lui, la reproduction des mythes identiques d’une génération à l’autre et l’impossibilité d’un véritable débat.
Jean de Maistre sur C’est simple, efficace et lamentable !
“La Commission de Bruxelles demande à tous les États membres de l’Union européenne de promulguer dans…”