Il nous est arrivé plusieurs fois de citer Philippe Bouvard. Voici, paru dans Corse-Matin / Nice-Matin du 7 octobre, un point de vue sur la crise qui, sous la forme enjouée chère à son auteur, ne manque ni de justesse ni de pertinence…
Cinq points, c’est tout.
On efface tout. Ou presque. Et l’on s’efforce de ne pas recommencer. Sauf qu’entre ce qu’on ne nous a pas expliqué et ce que nous n’avons pas compris, nous n’en savons guère plus sur la crise. Sinon qu’au passage (et moyennant un coût non encore chiffré) nous avons fait cinq découvertes:
1 – Les gens prétendument sérieux ne le sont pas.
2 – Les inspecteurs des finances n’inspectent rien du tout.
3 – Les marchés des places boursières sont moins solides que les marchés des places de village.
4 – Les banques qui refusent aujourd’hui un découvert de mille euros à un cadre moyen ont longtemps prêté des milliards à des escrocs.
5 – Il ne faut pas en vouloir aux gouvernants de nous cacher la vérité : ils ne la connaissent pas encore complètement eux-mêmes…
Cording1 sur Ils ont l’air fins, les Occidentaux,…
“Une connaissance réelle et approfondie permettait de savoir dès le début que l’Ukraine ne faisait pas…”