L’agence Zénit ( http://www.zenit.org/index.php?l=french ) rapporte les propos tenus par le Pape, le 18 décembre, au nouvel ambassadeur du Grand Duché de Luxembourg près la Saint-Siège, M. Paul Dühr, à l’occasion de la présentation de ses lettres de créance.
Nous en extrayons le court passage suivant, lumineux comme toujours chez Benoît XVI, concernant le dimanche. Nous en avons évidemment beaucoup parlé déjà, mais il faut en parler encore, et toujours, jusqu’à ce que la menace qui pèse sur ce jour extra-ordinaire ait été définitivement conjurée…
Monsieur l’Ambassadeur,
Le contexte économique invite paradoxalement à rechercher le vrai trésor de l’existence et à être attentif aux équilibres qui permettent une vie sociale harmonieuse.
Parmi tous les éléments qui y contribuent figure, à n’en pas douter, le respect du dimanche. Au-delà de sa signification religieuse, la singularité de ce jour rappelle à chaque citoyen sa haute dignité, et que son labeur n’est pas servile. Ce jour est offert à tous pour que l’homme ne soit pas réduit à n’être qu’une force de travail ou un consommateur, mais qu’il puisse se reposer et consacrer du temps aux réalités les plus hautes de la vie humaine : la vie familiale, la rencontre gratuite avec les autres,les activités de l’esprit et le culte rendu à Dieu.
Il est important de ne pas perdre, dans une vaine et dangereuse course au profit, ce qui est, non seulement un acquis social mais surtout le trait d’une sagesse humaniste profonde… »
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