Sarkozy se démène comme un beau diable pour vendre le Rafale. Excellent avion, très certainement l’un des tous meilleurs du monde -et, dans certains domaines, le meilleur- celui-ci n’a encore pas trouvé preneur à l’exportation. Le dernier ratage, on s’en souvient, est celui du Maroc, où une vente disons possible, a été perdue pour des raisons, disons techniques, ne portant pas, de fait, sur les qualités -ou les défauts- de l’appareil.
Aujourd’hui c’est le Brésil qui est visé, pour devenir le premier acquéreur de ce petit bijou. On ne peut que souhaiter voir les efforts du Président couronnés de succès, car un succès du Rafale, c’est un succès pour la France, et de la France
Le Rafale effectue une démonstration,
le 17 juin 2009 au Salon du Bourget
Pourtant, ce n’est pas du Rafale en tant que tel que nous allons traiter ici, ni du G20. Et si le déplacement de Nicolas Sarkozy au Brésil, chez Lula, attire notre attention, ce sera pour tout autre chose, même si, nous l’avons dit, les enjeux économico-militaires, donc politiques et géo-stratégiques sont importants.
Non, si nous nous arrêtons sur ce déplacement c’est parce que ce que va tâcher de faire Sarkozy au Brésil, ce qu’il va y chercher -et qui dépasse très largement la seule vente du Rafale– illustre bien -aujourd’hui en 2009- Que la France pourrait manoeuvrer et grandir.
Cela ne vous rappelle rien ? Mais, si, bien sûr ! C’est le titre du XXIVème chapitre de l’extra-ordinaire Kiel et Tanger, de Charles Maurras ! Écrit en 1921 et toujours d’une surprenante actualité (inoxydable, comme on dit volontiers aujourd’hui…)
Il est de notoriété publique (il en a lui-même conseillé la lecture à ses étudiants…) que ce livre ne quittait pas la table de chevet de Georges Pompidou, Président de la République française. Les oppositions politiques sont une chose, le réalisme en est une autre. Pompidou, comme tant d’autres, était sensible -par delà, donc, toutes les contingences et toutes les péripéties- à l’acuité de l’analyse, à sa pertinence, à sa fulgurance. Qu’on emploie le mot qu’on voudra, le fait est là: le XXIVème chapitre de cet ouvrage d’il y a quatre vingts ans n’a pas pris une ride, il semble écrit d’hier, ses pressentiments sont confirmés par l’évolution actuelle du monde. N’est-ce pas, en forçant à peine le trait, quelque chose qui donne une idée du fascinant ? (1)
Vous pouvez lire l’intégralité de ce XXIVème chapitre de
Kiel et Tanger en cliquant sur le lien ci dessous (il a été préparé sous forme de Pdf, afin que vous puissiez le télécharger)
Chapitre24.pdf, ou en vous reportant à la Catégorie «
Grand Textes », où vous le trouverez, toujours dans son intégralité, comme
Grand Texte II.
Et vous pouvez également, chanceux que vous êtes, lire l’ensemble de cet ouvrage en vous rendant sur cette autre malle aux trésors qu’est l’indispensable site maurras.net (
http://maurras.net/ ).
En arrivant sur la page d’accueil de ce site -pour celles et eux qui ne le connaîtraient pas encore…- vous avez tout en haut un bandeau offrant quatre choix: ACCUEIL – GALERIE – TEXTES SUR CHARLES MAURRAS – BIBLIOTHEQUE MAURRASSIENNE.
Il vous suffit de cliquer sur cette quatrième option, et vous tombez sur la page TEXTES ET OEUVRES DE CHARLES MAURRAS, sur laquelle vous voyez défiler, classés par ordre chronologique (le premier étant de 1882) tous les textes de Maurras actuellement proposés par le site. Pour Kiel et Tanger, en l’occurrence, il vous suffit de descendre la liste, et de vous arrêter en 1921.
A noter: le site maurras.net est en progression perpétuelle, si l’on peut dire, et lui non plus ne s’arrête jamais. De nouveaux textes, des ouvrages entiers, sont régulièrement mis en ligne et viennent donc enrichir la liste déjà fort intéressante proposée à tout le monde…..
(1) : Maurras a donc fait preuve de fulgurance dans les pages de ce chapitre, tout comme Chateaubriand, qu’il n’aimait guère (doux euphémisme !…), écrivant cette autre page fulgurante
L’Avenir du monde, que nous avons proposée dans l’Ephéméride du 4 septembre, jour de sa naissance, et que vous pouvez liré également en cliquant sur le lien ci dessous
L’avenirdumonde.pdf(ou en vous reportant à l’Ephéméride du 4 septembre).
Deux écrivains royalistes, différents au possible et que tant de choses séparent, ont donc par deux fois fait preuve d’une clairvoyance et d’une lucidité face à l’avenir -par définition inconnu…- qui mérite d’être notée….
VERDU sur Retour en images : Le comte…
“Longue vie au jeune Dauphin et à SAR le Prince Jean IV Comte de Paris Roi…”