Nous avons déjà signalé la parution du dernier ouvrage de Jean Sévillia, présenté par Jean Raspail dans Le Figaro Magazine. Depuis, un intéressant entretien entre Jean-Marc Bastière et l’auteur du Dernier Empereur, intelligemment illustré, est paru dans Famille chrétienne du 12 septembre (n° 1652). Il nous a paru bon de le porter à la connaissance de nos lecteurs, et de revenir un peu sur ce qui motive la passion de Jean Sévillia pour cet Empire et pour celui, plein de bonnes intentions, qui en fut donc « Le dernier empereur ».
Tout ceci pour dire qu’étudier cet Empire -comme le fait ici notre ami Sévillia- est loin d’être du passéisme et de la nostalgie, ou de relever de la seule érudition. C’est au contraire plonger aux sources de l’une des causes majeures de l’affaiblissement de notre vieille Europe, la première, centrale et fondamentale, restant la disparition de notre Monarchie traditionnelle, et son remplacement par une République idéologique…
Place donc aux questions/réponses entre Bastière et Sévillla. On appréciera, entre autre, l’avant-dernier paragraphe, l’évocation de Joseph Roth et Stefan Zweig, et la question sur la tolérance et l’innovation que favorisaient les Habsbourgs dans leur Empire. Jean Sévillia cite cette autrichienne des années 30, pourtant libérale, mais surtout honnête, qui déclarait : « On a dit beaucoup de mal de cette monarchie, mais on ne peut nier une chose, c’est que sous son régime fleurissait cette liberté indispensable à l’épanouissemnt des personnalités ».
Marc Vergier sur État de la France I. ▬…
“Plus généralement et sans ambages : nous assistons à, au moins, deux débâcles. -la débâcle d’une…”