Avec Jean-Edern Hallier et Jean Raspail, Geneviève Dormann et Michel Déon, Pierre Chaunu et Pierre Boutang, avec tant d’autres encore, il nous avait très aimablement reçus, à l’époque de Je suis français, lorsque nous avions entrepris de recueillir les opinions, points de vues, confidences et autres d’un certain nombre de personnalités.
Il faudra d’ailleurs, peut-être, songer un jour à numériser ces entretiens, dont certains furent particulièrement intéressants…
Avec Michel Mohrt, nous avions, entre autres, parlé de Maurras, car il le connaissait bien : la famille de Michel Mohrt était d’Action française, et si la mise à l’index de 1926 a causé du tort – là comme ailleurs… – elle n’a jamais ternie son admiration pour Maurras en général, et pour le Maurras poète en particulier. Michel Mohrt pouvait, d’ailleurs, réciter des poèmes entiers de Maurras.
Dans un entretien accordé aux Epées, il avait choisi de rappeler ceux-ci, qu’il appréciat tout particulièrement :
L’olive est au pressoir, la grappe dans la tonne,
Une rieuse enfant nous verse le muscat,
Le vent vif a cueilli la verveine et la menthe
Pour nous envelopper des charités du Sort.
AMI, nous raisonnons de l’humaine tourmente
Comme deux matelots qui reviennent au port.
Richard sur Quand les Français subventionnent des journaux…
“Depuis une bonne dizaine d’années, semble se produire un dérèglement climatique ; mais que représentent dix…”