Nous parlions hier des évènements de Toulouse et d’Amiens. Lors du même journal du soir, qui les relatait, il y a eu également une courte séquence qui mérite que l’on s’y arrête : Manuel Valls, serré de près par ses gardes du corps, le groupe qu’ils formaient étant poussé un peu comme dans une « ola » de fête, sauf que là le ministre n’était pas à la fête : il n’a pas vraiment étét bousculé ni, moins encore molesté, mais pris à parti, ça oui, et l’on a clairement entendu les insultes et les injures des « jeunes » à son endroit.
Nous ne nous en réjouissons pas, et nous n’allons pas dauber complaisamment sur un ministre socialo conspué : nous respectons les fonctions, de celle de Chef de l’Etat à celle du plus humble des serviteurs de la « chose publique », et nous n’allons pas alimenter une polémique de mauvais aloi.
Tout près du ministre, un « manifestant » (!) parmi tant d’autres, pas franchement rassurant(s)….
Mais, tirer une fois de plus la sonnette d’alarme, ça, oui. Et remarquer que, dans ces quartiers où François-le-Normal a réalisé entre 80 et 93% des voix, son ministre a été bien mal traité (bien maltraité…), ça oui.
Peut-être que cela leur ouvrira les yeux, aux socialos/bobos/gauchos/trotskos de l’immigrationnisme à tout crin : quand ils se feront taper dessus par leurs chers « jeunes », leurs nouveaux électeurs, leur public d’élection (voir la stratégie du député PS récemment décédé Olivier Ferrand, et de son groupe de réflexion Terra nova…)
Un souci de justice élémentaire, toutefois : que la mésaventure de Manuel Valls arrive aussi aux Chirac, Fillon, Guéant et autre ténors de la « droite » (?), qui ont ouvert toutes grandes les portes au « changement de peuple », afin que leurs yeux à eux aussi deviennent « grands ouverts », au lieu d’être, comme aujourd’hui, « les yeux grands fermés »…
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