L’immigration est devenue un problème gravissime, voire de survie nationale, en raison de sa masse plus encore que de sa nature. Le slogan « déchoir/expulser » que nous employons régulièrement n’est crédible que si les contours d’une nouvelle politique d’immigration sont au moins esquissés. Sans cela, l’on ne voit pas comment de telles mesures seraient possibles et elles paraissent, alors, irréalistes, voire extrémistes, ce qui nuit à l’idée elle-même.
Or la mise en place de nouvelles règles d’immigration, et, même de naturalisation, est possible. Elles supposent, en effet, de définir, avec les pays à forte émigration, et, en tout premier lieu, avec l’Algérie, des accords bilatéraux en la matière. Il est assez sûr que ces pays ne s’y prêteraient pas facilement et que leur négociation serait âpre. Mais nous avons, sans-doute, un ensemble de moyens pour y parvenir.
En matière d’immigration, si grave que soit le problème, il faut, comme toujours « raison garder« . La solution n’est pas dans l’anarchie d’une réaction populaire spontanée. Celle-ci peut y aider. Mais elle doit être, avant tout, une politique d’Etat, globale, volontaire et clairement affirmée.
Raison de plus pour remettre en cause la nature de l’Etat qui est le nôtre qui, d’ailleurs, n’en est pas un. Rappel : Boutang disait « le Semble-Etat ».
1. Adel Kharbega, accompagné d’un autre « jeune » de 15 ans a violé « une jeune fille souffrant d’une légère déficience mentale » au Lycée Colbert de Marseille (La Provence, samedi 21 juillet 2012). 2 contre une, et handicapée en plus : quelle chance on a d’avoir toute cette belle « jeunesse » !…..
2. Abdelmalek Khelfaoui, 19 ans, algérien en « situation irrégulière » ( !) a courageusement attaqué une vieille dame de 72 ans ; il a passé son temps a dire au Tribunal qu’il était mineur, alors que m’expertise osseuse montre bien qu’il a bien 19 ans. Condamné à un an de prison, on av la garder chez nous, dans des prisons indignes, qui sont une honte pour la France, et payer pour garder ce voyou étranger chez nous : c’est pas grave, dans l’optique des magistrats et du Pays légal, nos impôts sont augmentables à l’infini !…..
3. 17 morts en sept mois (La Provence, lundi 30 juillet 2012) : la victime, un « jeune » de 25 ans totalisait 17 arrestations dans des affaires de stupéfiant. Dernière phrase de l’article de Sophie Manelli (page 4) : « …De l’aveu même de plusieurs fonctionnaires, il devient de plus en plus difficile, y compris aux forces de l’ordre, de pénétrer dans certaines cités de Marseille. » Rappelons tout de même que dans ces cités comme dans les 1.5000 « sensibles » (sic !) recensées (en fait, très largement plus de 1.500…) François Hollande a obtenu des scores allant de 80 à 93%…..
4. Le contrôle d’une burqa qui dégénère à Marseille, 3ème arrondissement (c’est dans Le Figaro du 27 juillet 2012, article de Léa Bénet) : « …elle refusait de se soumettre au contrôle d’identité sous prétexte qu’elle ne reconnaît pas la loi française. Aussitôt un homme d’une quarantaine d’années intervient pour aider la jeune femme. Selon le procès-verbal, il crie « qu’il est chez lui et que la police ne fait pas la loi ici ». En quelques minutes, près d’une cinquantaine de personnes, apparemment appelées par le quadragénaire, encerclent les deux policiers. Plusieurs personnes commencent à les frapper et tentent de les mettre à terre. L’un des fonctionnaires de police perd même connaissance quelques instants et tombe avant de se relever… ». Des renforts de police arrivés, toutes ces « chances pour la France » sont conduites au Commissariat : «…Pourtant, a la grande surprise des forces de l’ordre, le Parquet a décidé de les libérer quelques heures plus tard, avec une simple convocation… »
Elle est pas belle, la vie ?
« Cette décision est lourde de sens, dénonce David-Olivier Reverdy, secrétaire zonal adjoint du Syndicat Alliance (toujours dans l’article de Léa Bénet). « Les policiers sont l’objet de violences régulières à Marseille , cette décision de la justice sonne comme un permis de s’attaquer aux forces de l’ordre, sans avoir de problèmes ensuite. C’est dramatique… ».
On ne saurait mieux dire : mais, « ça finira mal ! »….
PS : Cerise sur le gâteau, cet article de la Provence, Un commerçant marseillais a été menacé puis frappé par un homme qui exigeait la fermeture du snack pendant le ramadan.
«L’homme était en voiture, aux côtés d’une femme voilée. Il m’a interpellé à plusieurs reprises, menaçant: “Toi, je te conseille de fermer.”» Jean-Marc Azer, commerçant depuis trente ans dans le quartier de Belsunce à Marseille, est encore sous le choc. En début de semaine, après-midi, il a été brutalement agressé par un passant exigeant la fermeture de son snack en raison du ramadan. Après avoir été soigné à l’hôpital de La Conception, il est de retour dans son restaurant, malgré une ITT de six jours.
Entouré de ses trois employés, Jean-Marc Azer, âgé de 64 ans, a décidé de rester ouvert, mais ne sort plus dans la rue sans jeter un regard prudent aux alentours. «Je l’attends… explique-t-il. Au début, je n’ai pas compris ce que me voulait cet homme au volant d’une voiture grise, raconte-t-il. Je me suis approché. Plusieurs fois il m’a répété: “Tu as intérêt à fermer. On ne sert pas de nourriture pendant le ramadan.” Le ton est vite monté. Je lui ai répondu qu’il n’avait pas à faire sa loi en France. Ils ne vont pas tout imposer !» L’automobiliste redémarre. Mais moins d’une heure plus tard, Jean-Marc Azer entend un claquement sonore derrière lui. Le sang se met à couler de son oreille. L’homme l’a frappé par derrière avec une ceinture au bout métallique. Les pompiers arrivent.
L’affaire suscite beaucoup d’émotion dans le quartier, où le snack ne désemplit pas de visiteurs. Le restaurateur, d’origine égyptienne, mais de confession non musulmane, a reçu de nombreux soutiens, notamment celui de l’association des commerçants de Belsunce. Ces derniers ont écrit aux élus, à la préfecture et à la police pour exprimer leur «indignation». L’imam de la mosquée du Marché aux Puces (XVe), Haroun Derbal, a également condamné le geste de l’agresseur. «En trente ans, c’est la première fois que je vois une chose pareille, déplore le restaurateur. C’est un quartier où vivent une majorité de musulmans, mais aussi des juifs, des Arméniens, des chrétiens, des gens athées… et il n’y avait pas de problèmes. Il ne faudrait pas que cet homme donne le mauvais exemple.»
Le commerçant a déposé plainte et l’affaire, prise au sérieux, a mobilisé les services de police. Un enquêteur s’est rendu sur place mercredi pour rencontrer le commerçant blessé. Les bandes vidéo d’une caméra située à quelques mètres ont été saisies, mais le suspect, âgé d’une trentaine d’années, n’a pas été retrouvé. Le ramadan a commencé le 20 juillet et doit s’achever le 19 août. »
Puisqu’en France tout finit, paraît-il, par des chansons, laquelle va-t-on choisir pour clôturer cette rapide recension de faits inadmissibles (qui aurait pu en compter des dizaines, des centaines…) : Trénet ou Iglésias ? « Douce France » ou « Tu n’as pas changée » ?….
Et pourquoi pas avec beaucoup d’humour noir; Y’a d’la joie, en tout cas sommes nous encore chez NOUS????
Oui SETADIRE. Coincé dans du traffic de voitures, et ma radio sur FIP se met à passer un fameux Ray Ventura de 1935 « Tout va très bien madame la marquise » ! Je continue à me demander si c’était délibéré …
Et ce billet mérite des commentaires plus documentés. A venir … En attendant je regarde dans la presse les nibards et le fessier bronzés de mme touiteur, first girl friend, la joie sincère de Normal 1er rendant visite à son Papa (lui au moins connait son papa …), et le sourire niais de notre Ayrault, content de présider à la faillite du pays. On vit une époque merveilleuse. Donc vraiment réécouter Ray ventura, 1935.
La solution est dans le titre, en première partie: Changer nos lois…OUI, certes, mais comment ? Et quelles lois? D’abord et en grande priorité, les lois mémorielles. Mais je répète comment? Par les élections ? En 68, en fac d’Assas, la banderole à l’entrée avertissait: élections, pièges à cons; je crains fort que leurs auteurs aient eu grandement raison. Quand la plèbe sub-africaine tire benoîtement à l’arme de guerre sur les forces de l’ordre qui n’en peuvent mais, quand on tue pour une cigarette ou pour voler une voiture, quand la drogue est en vente libre et en plein jour…déposer un bout de papier pour dire NON me semble d’un dérisoire absolu. Le fossé entre le pays légal et ce qui reste du pays réel prend des proportions énormes. Du temps des « Barbares », la plupart de ces envahisseurs restaient sur place et se fondaient dans le même moule. Aujourd’hui, demain, ce moule sera éclaté et refondu avec la lie de nos colonies, et nous les autochtones, seront obligés de subir, sinon de partir, face au cercueil que certains ont tristement connu.
Le nationalisme et l’ethnocentrisme pensent le peuple ou la nation comme le libéralisme pense l’individu : comme un être fondamentalement libre, tirant ses droits comme autant d’attributs d’une « liberté » dont l’horizon est la recherche de son meilleur intérêt.
L’indépendance à laquelle nous aspiront, serait conçue comme une liberté de manoeuvre absolue, comme une position dans laquelle on ne dépendrait de rien, où l’on pourrait décider arbitrairement tout ce que l’on veut.
Le dogme de la souveraineté de l’Etat se rattache lui aussi à cette
métaphysique de la subjectivité, tendant en dernière analyse à placer l’individu au centre du monde, et ne voiyant dans ce monde qu’un objet de la volonté et de la représentation du moi.
Un peuple ethnocentrique n’est intéressé que par lui-même. Il ne juge des événements et des situations qu’en fonction du bon ou du mauvais qu’il peut en attendre. C’est évidemment la négation de toute justice et de toute vérité.
De même que l’universalisme n’est jamais qu’un ethnocentrisme dilaté jusqu’aux limites de l’univers, le nationalisme n’est qu’un individualisme collectif.
L’ethnocentrisme se fonde en outre sur une conception fautive de l’identité. L’identité, tout d’abord, n’est pas une notion statique, mais une réalité dynamique.
Loin d’être définie ou résumée par un passé plus ou moins idéalisé, elle est une narration historique — une narration de soi — qui se poursuit à tout instant présent.
Ce n’est pas d’autre part une essence, mais une substance qui se (re)construit tous les jours. Elle n’est donc pas ce qui ne change jamais, mais plutôt ce qui permet de rester soi-même en changeant tout le temps.
Elle est ce qui se maintient dans le changement. Enfin, elle est toujours réflexive, ce qui signifie que la constitution de soi passe toujours par l’échange avec autrui. L’identité implique par définition un rapport à l’Autre : on ne se construit que dans le dialogue ou la confrontation avec autrui.