Dans Le Figaro magazine du 15 mars 2013, Guillaume Roquette signe l’éditorial que l’on peut lire ci-après : Scan.jpg
Il le termine par un paragraphe qui appelle une précision, puisque Guillaume Roquette semble ignorer l’existence d’une école de critique radicale du Système :
Mais, nous, royalistes, nous dénonçons cette « nouvelle religion » !
Non parce qu’elle est « de gauche », mais parce qu’elle est « du Système ». Et non parce que que nous serions « de droite », ou « la droite », et que notre rôle serait de nous opposer à « la gauche » : notre vocation, notre originalité est de ne pas entrer dans le jeu du Système, donc dans la division permanente des Français, leur opposition systématique – et du reste de plus en plus artificielle… – en « droite/gauche », qui est bien l’une des nuisances intrinsèques du Régime que nous rejetons; et que cette division institutionnalisée est perverse, et radicalement opposé au principe de la Royauté, qui fédère.
Mais nous nous permettrons de faire remarquer à Guillaume Roquette que cette « gauche endoctrineuse » dont il parle est bien vieille.
Selon le critère que l’on adopte, elle a 225 ans, si on la fait dater de « la révolution de 1789 », et certainement 138 ans, si on la fait démarrer – ce qui est juste – à la funeste instauration de la IIIème République, en 1875.
Et c’est dès ses débuts que cette gauche – à l’image d’un Jules Ferry, qui déclarait avec, au moins le mérite de la franchise, vouloir « organiser le monde sans Dieu et sans Roi », organisa depuis le sommet de l’Etat l’omnipotence de la « NRR », la nouvelle religion républicaine, entraînant dans la direction qu’elle indiquait les partis dits modérés, qu’ils soient du centre ou de droite. « Tous derrière et elle devant !… », pour paraphraser le poème…
Et c’est dès ses débuts que les royalistes dénoncèrent son « totalitarisme induit » : Léon Daudet, rédacteur en chef de l’Action française résumait cela en une formule : « …Etant réellement d’opposition, c’est-à-dire prêchant ouvertement la subversion du régime… »
David Gattegno sur Après la chute du gouvernement Barnier,…
“Comme souvent, Zemmour est trop court dans son appréciation. Il y a quelque chose d’obsédant dans…”