Cher Ami
Je vous remercie de nous offrir à tous la possibilité de dire quelques mots lors de la cérémonie du 11 novembre !
Les sacrifiés que nous honorerons ce jour-là sont morts pour nous permettre de rester français.
Aussi pour nous permettre de continuer à parler et écrire notre langue nationale, celle que notre Constitution désigne comme « la langue de la République », mais qui fut d’abord celle de nos rois, l’un de leurs instruments de l’unité du Royaume, l’officielle de l’ordonnance que François 1er le grand Valois édicta en août 1539 à Villers-Cotterêts.
Pour la réaffirmer solennellement aujourd’hui contre des ennemis tout aussi redoutables, nous n’avons pas l’accès – très cadenassé – au referendum.
Mais vous savez pour avoir approuvé et endossé l’appel publié dans l’AF2000, que nous faisons remonter la vox populi bâillonnée par les « Communes de France pour la langue française », au nom d’Avenir de la langue française (ALF) et de 32 associations en synergie avec elle.
Il s’agit, pour chaque patriote, de convaincre au moins un maire de présenter notre manifeste joint au vote de son conseil municipal, avec l’aide des documents également en PJ.
Chaque destinataire de ce message est à nouveau invité à s’y employer.
Chaque commune de France a son monument érigé dans les années 1920 en l’honneur des soldats de 14-18, voire de 1919 et 1920, où ont été ensuite inscrits nos morts dans les conflits ultérieurs, y compris les plus récents.
Chaque commune de France devrait être invitée à honorer nos morts aussi par le vote du manifeste pour la langue française et contre le « globish-pour-tous » que des dirigeants-petits-bonshommes « collabos de la pub et du fric » selon Michel Serres, veulent imposer aux Français pour vassaliser la France.
Je ne crois pas nécessaire d’y consacrer un discours spécial lors de la cérémonie.
Mais peut-être puis-je vous suggérer de prononcer vous-même quelques mots, par exemple ceux-ci :
« Ils se sont rebellés aussi pour qu’en France le français reste la langue officielle de l’ordonnance de Villers-Cotterêts et garde toutes ses fonctions. L’Action française demande à chaque conseil municipal, de prendre, devant le monument aux morts de sa commune, la résolution de voter, pour le maintien de la langue française, le manifeste diffusé par toutes les associations de défense et de promotion du français. L’Action française prie chaque patriote de le rappeler à son maire. »
Un grand merci pour tout ce qu’il vous paraîtra possible de dire et faire pour cette cause éminemment commune !
Bien à vous, avec mon très cordial respect.
Albert Salon, docteur d’Etat ès lettres, ancien ambassadeur, co-animateur de réseaux français et internationaux francophones.
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