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Livres & Société • Quel est celui que l’on prend pour Michel Houellebecq ?

dimanche 8 janvier 2017 sur JSF

 

Par Sébastien Lapaque           

TRIBUNE – La parution du Cahier de L’Herne consacré à l’auteur de Soumission permet de mieux connaître l’écrivain le plus célèbre et le plus méconnu de son époque, estime Sébastien Lapaque, dans cette remarquable tribune [Figaro – 4.01]. Analyse foisonnante, où tout retient l’attention, provoque la réflexion, suscite l’adhésion, fût-elle partielle. Un certain nombre d’entre nous se souviendront, à lire ces lignes, que la jeunesse de Sébastien Lapaque fut d’Action française. A la manière de Bernanos, dont il ne s’est, semble-t-il, jamais éloigné. Tout mérite l’intérêt du lecteur dans cette tribune. S’il faut en détacher un seul élément, nous retiendrons celui-ci :  « Michel Houellebecq est français par toutes les fibres de son être. »  LFAR

 

XVM0873a6c0-d2ad-11e6-a9e9-ec8855ae56b6.jpg« Lapaque, tu n’arriveras pas à faire de moi un écrivain catholique !» m’avertissait un jour Michel Houellebecq, avec lequel j’essayais sans doute de reparler de saint Paul, de Pascal et de Péguy. C’était en avril 2013 au moment où Configuration du dernier rivage paraissait en librairie. Dans ce recueil, il me semblait avoir trouvé des poèmes où passait l’ombre de la foi. Par exemple celui-ci : « Disparue la croyance / Qui permet d’édifier / D’être et de sanctifier, / Nous habitons l’absence. » J’en parlais à l’écrivain. Mais il était tard, à Paris, je ne me souviens plus de tout. Après les verres de blancs, descendus tout seuls, Houellebecq avait bu deux, trois, de nombreux verres de Grand Marnier, simplement accompagné de glaçons.

La première fois que j’avais vu Michel Houellebecq, c’était en 1996, au premier étage du café de Cluny, où Arthur Rimbaud calligraphia jadis un quatrain scatologique sur les murs des toilettes. Aujourd’hui, les sauvageons ont moins souvent l’insolence rimeuse et le café de Cluny a cédé la place à une pizzéria qui régale des touristes japonais de plats réchauffés par des Pakistanais sous-payés. N’importe ! Je revois comme si c’était hier Houellebecq assis dans la grande salle où Verlaine s’étiola à l’absinthe. Avec Luc Richard, nous étions venus interroger pour la revue Immédiatement le poète signalé de La Poursuite du bonheur (1991) et du Sens du combat (1996), qui n’était pas encore le romancier couvert de gloire des Particules élémentaires (1998), de La Carte et le Territoire (2010) et de Soumission (2015). Le succès d’estime de son roman Extension du domaine de la lutte (1994) avait cependant commencé d’établir sa réputation parmi les vrais lecteurs ; et celle-ci n’était pas encore mauvaise chez les agents de la circulation idéologique.

Avec Michel Houellebecq, nous avions parlé du Christ, de la malédiction de Babel, de la liberté et de la grâce, de la raison raisonnante, du péché originel, de la Réforme protestante, de la gloire de Dieu et du salut du monde. Notre entretien, publié dans le n°2 d’Immédiatement, en décembre 1996, avait déclenché des orages. « Nazifacho », « national-révolutionnaire » et tout le tremblement… Ça nous apprendra d’aller à la messe le dimanche. Stratège prudent entouré d’une cour de vigilants, Michel Houellebecq l’avait prudemment fait disparaître du volume de « réflexions théoriques » intitulé Interventions, publié avec Les Particules élémentaires, roman choc destiné à obtenir le prix Goncourt à l’automne 1998.

Cette pièce à conviction reparaît à deux décennies de distance, dans le Cahier de l’Herne consacré à Michel Houellebecq. On le découvrira pour vérifier mon obstination. « Lapaque, tu n’arriveras pas à faire de moi un écrivain catholique !» A l’époque, déjà, j’essayais vainement de lui faire parler d’une montée transgressive vers le dieu qui s’élucide notamment dans ses poèmes. « A rebours », comme dirait Huysmans, Michel Houellebecq semble cheminer vers le porche du mystère, recherchant l’abondance du péché pour provoquer la surabondance de la grâce.

Depuis notre conversation de 1996, et malgré le moment « bouddhiste » de Platerforme (2001) et de La possibilité d’une île (2005) destiné à amuser les cancres des Inrockuptibles, l’écrivain a souvent expliqué qu’il avait essayé de se convertir au catholicisme mais que Dieu ne voulait pas de lui. Dieu n’en voudrait pas ? Je ne critique pas le côté farce, mais pour le fair-play, il y aurait quand même à redire.

Dans L’Herne, c’est à Maurice G. Dantec, écrivain prodigue mort en juin 2016, qu’il revient de répondre à Michel Houellebecq. « La foi est une grâce. Là-dessus Michel, tu n’y peux rien. Mais bizarrement, nous catholiques, on est du côté de la raison. On n’est pas des fidéistes comme les islamistes. Tu peux te faire baptiser sans avoir une foi foudroyante. Si tu crois à l’Ancien et au Nouveau Testament, si tu penses que le peuple juif est probablement le peuple le plus important de l’histoire humaine, si tu crois que la civilisation occidentale, pas celle décadente d’aujourd’hui mais celle de ses fondations, celle du Moyen Age, celle de la haute Antiquité, les Grecs, les Romains, ça a une valeur, fais-toi baptiser, et confirmer. Je te le dis comme ça. On n’est pas des fidéistes, tu n’es pas obligé d’avoir, je te répète, une foi mégatonnique. Mais si tu es du côté de la raison, tu comprendras que la foi catholique, c’est la seule vraie. Et donc dans ce cas-là, va voir un prêtre, fais-toi baptiser et confirmer, tu seras sauvé. Ça sera un beau cadeau pour toi, je dirais. » Romancier démiurge, génial et fou, Dantec avait des intuitions lumineuses et surprenantes. Et sa fusée d’outre-tombe établit un lien nécessaire entre l’Ancien et le Nouveau Testament, partant entre juifs et chrétiens. Seule une lecture incomplète de Soumission, sorti le 7 janvier 2015, le jour de la tuerie islamiste à la rédaction de Charlie Hebdo, peut laisser penser que « ce roman fantasme (…) une réconciliation entre les courants identitaires de tradition catholique et un Islam rigoriste », ainsi que le fait Marc Weitzmann dans L’Herne. C’est dommage, car la subtile réflexion de Weitzmann sur l’œuvre de Houellebecq et sa route d’écrivain est par ailleurs une des plus libres et des plus intéressantes. Comment peut-il évacuer de manière si légère le personnage central de Myriam, le dernier amour de François, le narrateur de Soumission, qui la regarde avec désespoir s’exiler en Israël avant de céder à la proposition islamique et à la volonté de puissance subséquente ? Comme Marie, mère de Jésus, Myriam en hébreu, fille juive de Judée, héritière d’une longue lignée de matriarches illustrée par Sarah, Rebecca, Rachel et Léa, figure centrale de la foi catholique qui appartient cependant entièrement à la Bible hébraïque, la Myriam de Soumission ne sépare pas les juifs et les chrétiens. Elle les unit.

Dans notre entretien de 1996, Houellebecq avouait son émerveillement pour la place faite par l’Eglise à Marie-Myriam, « Celle qui pleure », comme disait Bloy. « J’ai d’ailleurs la plus profonde estime pour le catholicisme. (…) Il a attribué un rôle très important à la Vierge, à tel point qu’on peut se demander si à certaines époques comme le Moyen Age, on ne mettait pas la Vierge au centre de tout. » L’homme qui parle ainsi ne peut pas souhaiter voir « les Juifs en Israël », comme le suggère Marc Weitzmann. Qui a lu La Carte et le Territoire, prix Goncourt 2010, sait que Michel Houellebecq est français par toutes les fibres de son être. Or un Français ne peut pas ignorer ce que le philosophe Michaël Bar-Zvi rappelle avec passion dans Israël et la France, l’alliance égarée (éd. Les Provinciales, 2014). La rencontre entre juifs et chrétiens, dans le cher et vieux pays, n’est pas circonstancielle. Elle est consubstantielle. Israël n’est pas une greffe sur l’arbre français. C’est le tronc lui-même, ainsi que Charles Péguy, que Michel Houellebecq aime plus qu’il n’ose généralement le dire — ce qu’il aurait dû rappeler à Bernard-Henri Lévy à l’occasion de leur dialogue de sourds —, s’est acharné à l’expliquer aux antisémites dans Notre Jeunesse. Les Capétiens n’étaient-ils pas réputés descendre directement d’une des tribus perdues d’Israël, ainsi que Colette Beaune l’a expliqué dans Naissance de la nation France ? Et le roi de France nommé novus David, nouveau David, au moment où il recevait l’onction sacrée dans la cathédrale de Reims ?

Avec le départ de Myriam pour Israël et l’échec de la conversion de François au catholicisme, la défaite mise en scène dans Soumission est double et la France y perd doublement son âme. Pour éviter d’être « soit dans l’anathème, soit dans la génuflexion », ainsi que le déplore Marc Weitzmann, qui se désole d’avoir assisté à l’apparition d’ « un phénomène de cour autour de lui », il faut savoir lire Michel Houellebecq sans être dupe de son art de jouer avec les situations d’énonciation.

Quel est celui que l’on prend pour Michel Houellebecq ? C’est la question qui venait à l’esprit en visitant l’exposition « Rester vivant » présentée au Palais de Tokyo entre juin et septembre 2016 ; elle continue d’être posée par le Cahier de l’Herne qui est présentement consacré à l’écrivain, avec des interventions, des contributions, des documents et des témoignages venus d’horizons très variés — mais tous parfaitement under control, ainsi qu’on le pressent. Comme l’exposition du Palais de Tokyo, L’Herne Houellebecq est une façon d’installation conçue par l’écrivain lui-même pour modifier la perception de son œuvre et de sa vie. Pourquoi pas ? S’élaborer soi-même est le privilège de l’artiste, qui est libre de s’inventer et de se réinventer en faisant « de son corps, de ses comportements, de ses sentiments et passions, de son existence une œuvre d’art » ainsi que l’avait observé Michel Foucault à propos de Charles Baudelaire. Nous préférons voir Houellebecq et son œuvre déconstruits par lui-même, et par quelques-uns de ses amis, plutôt que ses romans soumis à un interrogatoire de police. Il y a des gens qui savent lire, au sommaire de ce Cahier d’un genre un peu particulier : Michka Assayas, Frédéric Beigbeder, Sylvain Bourmeau, Emmanuel Carrère, Pierre Cormary, Dominique Guiou, Jérôme Leroy, Michel Onfray, Lydie Salvayre et Marin de Viry. D’autres dont l’intelligence nous manque, comme Bernard Maris et Philippe Muray. Outre celle de Jean-Marc Quaranta, auteur de l’excellent Houellebecq aux fourneaux (éd. Plein Jour, 2016), l’écrivain a par ailleurs la chance d’avoir suscité l’attention d’universitaires de grande qualité. Ainsi Agathe Novak-Lechevalier, patiente maître d’œuvre de la somme biobibliographique présentée aujourd’hui. Ou Bruno Viard, auteur d’une passionnante contribution intitulée « Situation politique et historique de Houellebecq » dans laquelle il insiste sur les stratégies de brouillage d’un artiste largement « antiphrasique » et « ironique ». Orfèvre du contrepied, l’homme est également doué pour faire coïncider les opposés. « L’antilibéralisme systématique de Houellebecq le place à l’extrême gauche au plan socio-économique mais à droite au plan de la morale. » C’est ce qui nous plaisait à l’époque de la revue Immédiatement, où nous savions par cœur les vers du Sens du combat : « Nous refusons l’idéologie libérale au nom de l’encyclique / de Léon XIII sur la mission sociale de l’Évangile et dans le / même esprit que les prophètes antiques appelaient la ruine / et la malédiction sur la tête de Jérusalem ».

Après le café de Cluny, il y eut d’autres rencontres, notamment un dîner dans le XVe arrondissement, conclu par une partie de baby-foot au bar Le Cadran Breton, du côté de Montparnasse. Elle opposait une doublette d’Immédiatement au duo Michel Houellebecq/Benoît Duteurtre. Ce soir-là, on découvrit que le Michel de la vie réelle ressemblait au Michel des Particules élémentaires. Non seulement il aimait porter des anoraks et des bonnets ridicules, mais il ne savait pas jouer au baby-foot.  •

« Qui a lu La Carte et le Territoire, prix Goncourt 2010, sait que Michel Houellebecq est français par toutes les fibres de son être. »

Sébastien Lapaque      

Sébastien Lapaque est romancier, essayiste et critique littéraire au Figaro. Prix François Mauriac de l’Académie française en 2000 et prix Goncourt de la nouvelle en 2002, il a récemment publié La Convergence des alizés (éd. Actes Sud, 2012) et Théorie d’Alger (éd. Actes Sud, 2016). Il a lu pour le FigaroVox le nouveau Cahier de l’Herne consacré à Michel Houellebecq.

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8 commentaires pour “Livres & Société • Quel est celui que l’on prend pour Michel Houellebecq ?”

  1. Patrik111
    dimanche 8 janvier 2017 at 11 h 39 min | Répondre

    «hébreux» s’écrit «hébreu» au singulier.

  2. Le blogmestre
    dimanche 8 janvier 2017 at 15 h 26 min | Répondre

    Rien ne vous échappe des erreurs multiples que la presse d’aujourd’hui laisse passer dans ses textes. Nous en corrigeons pas mal. Il peut nous en échapper. Nous avons corrigé « hébreux » en « hébreu ». C’est mieux ainsi, en effet.

  3. richard Portier
    dimanche 8 janvier 2017 at 20 h 52 min | Répondre

    Il me semble qu’on peut s’étonner ( C’est mon cas ) de ce que l’interview de Mathieu Bock-Coté et l’article de Lapaque ne suscitent de commentaires que sur un « E majuscule » absent et un « X » superflu……..
    MBC nous a livré une superbe analyse du multiculturalisme et particulierement des motivations de ses soutiens dans la classe dominante politico-médiatique et culturelle ( Toujours majoritaires en terme de Pouvoir ,comme il le souligne). Son propos abonde en reflexions stimulantes :
    Citons : »L’immigré n’a plus vocation a se fondre dans la culture d’accueil ,mais c’est elle qui doit s’accommoder de la culture d’importation ». Si il n’y avait (Car c’est une imposture ,parmi d’autres ,mais une des plus graves) que cinq ou six millions de musulmans en France cette presque infime minorité devrait-elle s’imposer a soixante millions de non-musulmans héritiers de deux mille cinq cents ans d’ Histoire et mille cinq ans de tradition chrétienne?
    Autre reflexion interessante ,celle sur François Fillon . Meme si l’on considere (En parfait accord avec le  » dossier Fillon » du dernier numéro de Politique Magazine ,ou figure l’interview de MBC) l’Homme et la politique qu’il menera avec ( au moins) beaucoup de prudence ,l’analyse que fait MBC du » phénomène » est trés enrichissante.
    Ou encore cette remarque parfaitement judicieuse : « Le fait est que la quasi-intégralité des pouvoirs institutionnels et culturels (Il faudrait ajouter « médiatiques » ) reste progressiste  » . Le paradoxe apparent étant que nous assistions actuellement a l’éclosion et a un certain foisonnement de penseurs(parfois « traitres a la Gauche » ,par ex : Emmanuel Todd a propos de l’echec d’ Hillary Clinton ) et d’idées bousculant au moins en partie la « doxa régnante » et a l’aggravation de l’intolérance  » négationniste » dans les médias dominants ,  » réactionnelle » ,en quelque sorte……
    S. Lapaque m’enthousiasme moins que MBC………, mais la aussi sa lecture souleve de passionnantes questions! Et principalement le passage : » La rencontre entre Juifs et Chrétiens dans le cher et vieux pays n’est pas circonstancielle.Elle est consubstantielle .Israel n’est pas une greffe sur l’arbre français ,c’est le tronc lui-meme  » .
    On peut (C’est mon cas) sans etre le moins du monde anti-sémite ,et meme fasciné par le destin hors-normes de ce peuple ,dont l’Histoire est unique au sein de celle de l’Humanité ,rejeter cette affirmation . Meme contre Peguy ……..Les liens trés anciens ,trés riches ,meme si souvent bien douloureux pour les Juifs , entre eux et la France de toujours ,qui ont connu d’importants développements depuis Napoléon , sont ,a jamais ceux d’une minorité vivant au sein d’une Nation a laquelle elle a apporté et apporte beaucoup ,mais sans s’y fondre totalement ,au risque de perdre ce qui fait son identité et sa singularité plus que bi-millénaires et qui sont ,a juste titre le coeur de ses préoccupations.
    Un ami Juif m’a dit un jour : » Sans nous le monde ne serait pas pareil ,et ce serait dommage……! » J’ai toujours pensé qu’il avait raison : ainsi des des condiments ajoutés aux plats ,sans lesquels ils seraient sans saveur………….
    Pardonnez-moi si j’ai oublié une majuscule ajouté un X inopportun , ou ,comme c’est ma petite manie , trop utilisé les parentheses et guillemets………

  4. Patrik111
    dimanche 8 janvier 2017 at 23 h 35 min | Répondre

    Mon souci est que les articles de LFAR que je juge intéressants soient impeccables dans la forme. Par ailleurs, omettre la majuscule à État quand il s’agit du concept étatique à distinguer de la notion d’état, de status, si vous voulez, ne me paraît pas anodin pour mieux servir le propos oral de MBC.
    Quant au fond, Richard Portier, qui vous dit que je ne le laisse pas résonner en moi plutôt que d’apporter une contribution insuffisamment réfléchie (je ne parle pas de votre post, avec lequel je me sens d’ailleurs assez d’accord, notamment en ce qui concerne Israël, mais c’est un sujet assez casse-gueule, et pas uniquement à cause de la police de la pensée) qui ne serait pas à la hauteur, plutôt que d’ajouter au bavardage Internet incessant? Tenez, – confidence inhabituelle de ma part – sachez que la lecture de cet article m’a poussé à commander le livre de Bar-Tzvi et celui de Beaune, et ce n’est pas la première fois que m’incite à ce genre de geste un texte publié sur LFAR…

  5. Le blogmestre
    dimanche 8 janvier 2017 at 23 h 58 min | Répondre

    Maurras aimait à citer cet adage des pêcheurs de Martigues : « un peu chacun, la barque va ». Merci à tous ceux qui font aller la barque. « Marchons et nous verrons Berre » : c’est une autre expression en vogue à Martigues. Leçon d’espérance; regard pointé vers le but. ,

  6. Patrik111
    lundi 9 janvier 2017 at 0 h 12 min | Répondre

    Merci au blogmestre. Je ne connaissais pas ces adages, mais je les fais miens. C’est aussi cela, la tradition vivante… S’incorporer ce que l’on reçoit. Et qu’est-ce que cela fait, comme disait le Grand d’Espagne, à la fin, tout est grâce!

  7. richard Portier
    lundi 9 janvier 2017 at 10 h 06 min | Répondre

    sans agressivité vis -a-vis de qui que ce soit il me semble que l’interet principal d’un blog comme celui-ci est de susciter des reflexions et un débat d’idées a partir de textes ,d’ailleurs , ,rendons -en justice au blogmestre ( Al’équipe?) pratiquement toujours judicieusement choisis………
    Le souci de les voir exprimés sous une forme impeccable étant par ailleurs bien légitime.
    Par contre je ne crois pas aux « sujets casse-gueules » que l’on pourrait ou devrait s’interdire .Ce serait précisément entrer dans le jeu des gardiens de la pensée ,dont l’intolérance s’exprime au nom de la tolérance …….En somme : »vous avez le droit de tout dire ,si vos propos sont politiquement corrects…… » .Bien sur il pourrait exister des dérapages regrettables mais a vrai dire les seuls dont je me souvienne sur ce blog émanaient de ce républicain sanguinaire qui nous inonda un temps de sa prose paranoiaque. Comme tout ce qui est excessif est insignifiant j’ai déja oublié son nom. J’espere du moins que c’est pour cette raison……

  8. Pierre Builly
    lundi 9 janvier 2017 at 18 h 17 min | Répondre

    Revenons un peu à Houellebecq, qui n’a pas fini de nous réserver des surprises intelligentes et profondes, dût-il continuer à effaroucher les prudes et les chaisières.
    Mettant en scène fictivement son propre assassinat, dans le très remarquable roman « La carte et le territoire », il décrit son enterrement à Saint Sulpice :
    « On avait appris, et cela avait été une surprise pour tous, que l’auteur des « Particules élémentaires », qui avait sa vie durant affiché un athéisme intransigeant, s’était fait très discrètement baptiser, dans une église de Courtenay, six mois auparavant ». (page 318)
    Il y viendra

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Livres & Société • Quel est celui que l’on prend pour Michel Houellebecq ?

dimanche 8 janvier 2017 sur JSF

 

Par Sébastien Lapaque           

TRIBUNE – La parution du Cahier de L’Herne consacré à l’auteur de Soumission permet de mieux connaître l’écrivain le plus célèbre et le plus méconnu de son époque, estime Sébastien Lapaque, dans cette remarquable tribune [Figaro – 4.01]. Analyse foisonnante, où tout retient l’attention, provoque la réflexion, suscite l’adhésion, fût-elle partielle. Un certain nombre d’entre nous se souviendront, à lire ces lignes, que la jeunesse de Sébastien Lapaque fut d’Action française. A la manière de Bernanos, dont il ne s’est, semble-t-il, jamais éloigné. Tout mérite l’intérêt du lecteur dans cette tribune. S’il faut en détacher un seul élément, nous retiendrons celui-ci :  « Michel Houellebecq est français par toutes les fibres de son être. »  LFAR

 

XVM0873a6c0-d2ad-11e6-a9e9-ec8855ae56b6.jpg« Lapaque, tu n’arriveras pas à faire de moi un écrivain catholique !» m’avertissait un jour Michel Houellebecq, avec lequel j’essayais sans doute de reparler de saint Paul, de Pascal et de Péguy. C’était en avril 2013 au moment où Configuration du dernier rivage paraissait en librairie. Dans ce recueil, il me semblait avoir trouvé des poèmes où passait l’ombre de la foi. Par exemple celui-ci : « Disparue la croyance / Qui permet d’édifier / D’être et de sanctifier, / Nous habitons l’absence. » J’en parlais à l’écrivain. Mais il était tard, à Paris, je ne me souviens plus de tout. Après les verres de blancs, descendus tout seuls, Houellebecq avait bu deux, trois, de nombreux verres de Grand Marnier, simplement accompagné de glaçons.

La première fois que j’avais vu Michel Houellebecq, c’était en 1996, au premier étage du café de Cluny, où Arthur Rimbaud calligraphia jadis un quatrain scatologique sur les murs des toilettes. Aujourd’hui, les sauvageons ont moins souvent l’insolence rimeuse et le café de Cluny a cédé la place à une pizzéria qui régale des touristes japonais de plats réchauffés par des Pakistanais sous-payés. N’importe ! Je revois comme si c’était hier Houellebecq assis dans la grande salle où Verlaine s’étiola à l’absinthe. Avec Luc Richard, nous étions venus interroger pour la revue Immédiatement le poète signalé de La Poursuite du bonheur (1991) et du Sens du combat (1996), qui n’était pas encore le romancier couvert de gloire des Particules élémentaires (1998), de La Carte et le Territoire (2010) et de Soumission (2015). Le succès d’estime de son roman Extension du domaine de la lutte (1994) avait cependant commencé d’établir sa réputation parmi les vrais lecteurs ; et celle-ci n’était pas encore mauvaise chez les agents de la circulation idéologique.

Avec Michel Houellebecq, nous avions parlé du Christ, de la malédiction de Babel, de la liberté et de la grâce, de la raison raisonnante, du péché originel, de la Réforme protestante, de la gloire de Dieu et du salut du monde. Notre entretien, publié dans le n°2 d’Immédiatement, en décembre 1996, avait déclenché des orages. « Nazifacho », « national-révolutionnaire » et tout le tremblement… Ça nous apprendra d’aller à la messe le dimanche. Stratège prudent entouré d’une cour de vigilants, Michel Houellebecq l’avait prudemment fait disparaître du volume de « réflexions théoriques » intitulé Interventions, publié avec Les Particules élémentaires, roman choc destiné à obtenir le prix Goncourt à l’automne 1998.

Cette pièce à conviction reparaît à deux décennies de distance, dans le Cahier de l’Herne consacré à Michel Houellebecq. On le découvrira pour vérifier mon obstination. « Lapaque, tu n’arriveras pas à faire de moi un écrivain catholique !» A l’époque, déjà, j’essayais vainement de lui faire parler d’une montée transgressive vers le dieu qui s’élucide notamment dans ses poèmes. « A rebours », comme dirait Huysmans, Michel Houellebecq semble cheminer vers le porche du mystère, recherchant l’abondance du péché pour provoquer la surabondance de la grâce.

Depuis notre conversation de 1996, et malgré le moment « bouddhiste » de Platerforme (2001) et de La possibilité d’une île (2005) destiné à amuser les cancres des Inrockuptibles, l’écrivain a souvent expliqué qu’il avait essayé de se convertir au catholicisme mais que Dieu ne voulait pas de lui. Dieu n’en voudrait pas ? Je ne critique pas le côté farce, mais pour le fair-play, il y aurait quand même à redire.

Dans L’Herne, c’est à Maurice G. Dantec, écrivain prodigue mort en juin 2016, qu’il revient de répondre à Michel Houellebecq. « La foi est une grâce. Là-dessus Michel, tu n’y peux rien. Mais bizarrement, nous catholiques, on est du côté de la raison. On n’est pas des fidéistes comme les islamistes. Tu peux te faire baptiser sans avoir une foi foudroyante. Si tu crois à l’Ancien et au Nouveau Testament, si tu penses que le peuple juif est probablement le peuple le plus important de l’histoire humaine, si tu crois que la civilisation occidentale, pas celle décadente d’aujourd’hui mais celle de ses fondations, celle du Moyen Age, celle de la haute Antiquité, les Grecs, les Romains, ça a une valeur, fais-toi baptiser, et confirmer. Je te le dis comme ça. On n’est pas des fidéistes, tu n’es pas obligé d’avoir, je te répète, une foi mégatonnique. Mais si tu es du côté de la raison, tu comprendras que la foi catholique, c’est la seule vraie. Et donc dans ce cas-là, va voir un prêtre, fais-toi baptiser et confirmer, tu seras sauvé. Ça sera un beau cadeau pour toi, je dirais. » Romancier démiurge, génial et fou, Dantec avait des intuitions lumineuses et surprenantes. Et sa fusée d’outre-tombe établit un lien nécessaire entre l’Ancien et le Nouveau Testament, partant entre juifs et chrétiens. Seule une lecture incomplète de Soumission, sorti le 7 janvier 2015, le jour de la tuerie islamiste à la rédaction de Charlie Hebdo, peut laisser penser que « ce roman fantasme (…) une réconciliation entre les courants identitaires de tradition catholique et un Islam rigoriste », ainsi que le fait Marc Weitzmann dans L’Herne. C’est dommage, car la subtile réflexion de Weitzmann sur l’œuvre de Houellebecq et sa route d’écrivain est par ailleurs une des plus libres et des plus intéressantes. Comment peut-il évacuer de manière si légère le personnage central de Myriam, le dernier amour de François, le narrateur de Soumission, qui la regarde avec désespoir s’exiler en Israël avant de céder à la proposition islamique et à la volonté de puissance subséquente ? Comme Marie, mère de Jésus, Myriam en hébreu, fille juive de Judée, héritière d’une longue lignée de matriarches illustrée par Sarah, Rebecca, Rachel et Léa, figure centrale de la foi catholique qui appartient cependant entièrement à la Bible hébraïque, la Myriam de Soumission ne sépare pas les juifs et les chrétiens. Elle les unit.

Dans notre entretien de 1996, Houellebecq avouait son émerveillement pour la place faite par l’Eglise à Marie-Myriam, « Celle qui pleure », comme disait Bloy. « J’ai d’ailleurs la plus profonde estime pour le catholicisme. (…) Il a attribué un rôle très important à la Vierge, à tel point qu’on peut se demander si à certaines époques comme le Moyen Age, on ne mettait pas la Vierge au centre de tout. » L’homme qui parle ainsi ne peut pas souhaiter voir « les Juifs en Israël », comme le suggère Marc Weitzmann. Qui a lu La Carte et le Territoire, prix Goncourt 2010, sait que Michel Houellebecq est français par toutes les fibres de son être. Or un Français ne peut pas ignorer ce que le philosophe Michaël Bar-Zvi rappelle avec passion dans Israël et la France, l’alliance égarée (éd. Les Provinciales, 2014). La rencontre entre juifs et chrétiens, dans le cher et vieux pays, n’est pas circonstancielle. Elle est consubstantielle. Israël n’est pas une greffe sur l’arbre français. C’est le tronc lui-même, ainsi que Charles Péguy, que Michel Houellebecq aime plus qu’il n’ose généralement le dire — ce qu’il aurait dû rappeler à Bernard-Henri Lévy à l’occasion de leur dialogue de sourds —, s’est acharné à l’expliquer aux antisémites dans Notre Jeunesse. Les Capétiens n’étaient-ils pas réputés descendre directement d’une des tribus perdues d’Israël, ainsi que Colette Beaune l’a expliqué dans Naissance de la nation France ? Et le roi de France nommé novus David, nouveau David, au moment où il recevait l’onction sacrée dans la cathédrale de Reims ?

Avec le départ de Myriam pour Israël et l’échec de la conversion de François au catholicisme, la défaite mise en scène dans Soumission est double et la France y perd doublement son âme. Pour éviter d’être « soit dans l’anathème, soit dans la génuflexion », ainsi que le déplore Marc Weitzmann, qui se désole d’avoir assisté à l’apparition d’ « un phénomène de cour autour de lui », il faut savoir lire Michel Houellebecq sans être dupe de son art de jouer avec les situations d’énonciation.

Quel est celui que l’on prend pour Michel Houellebecq ? C’est la question qui venait à l’esprit en visitant l’exposition « Rester vivant » présentée au Palais de Tokyo entre juin et septembre 2016 ; elle continue d’être posée par le Cahier de l’Herne qui est présentement consacré à l’écrivain, avec des interventions, des contributions, des documents et des témoignages venus d’horizons très variés — mais tous parfaitement under control, ainsi qu’on le pressent. Comme l’exposition du Palais de Tokyo, L’Herne Houellebecq est une façon d’installation conçue par l’écrivain lui-même pour modifier la perception de son œuvre et de sa vie. Pourquoi pas ? S’élaborer soi-même est le privilège de l’artiste, qui est libre de s’inventer et de se réinventer en faisant « de son corps, de ses comportements, de ses sentiments et passions, de son existence une œuvre d’art » ainsi que l’avait observé Michel Foucault à propos de Charles Baudelaire. Nous préférons voir Houellebecq et son œuvre déconstruits par lui-même, et par quelques-uns de ses amis, plutôt que ses romans soumis à un interrogatoire de police. Il y a des gens qui savent lire, au sommaire de ce Cahier d’un genre un peu particulier : Michka Assayas, Frédéric Beigbeder, Sylvain Bourmeau, Emmanuel Carrère, Pierre Cormary, Dominique Guiou, Jérôme Leroy, Michel Onfray, Lydie Salvayre et Marin de Viry. D’autres dont l’intelligence nous manque, comme Bernard Maris et Philippe Muray. Outre celle de Jean-Marc Quaranta, auteur de l’excellent Houellebecq aux fourneaux (éd. Plein Jour, 2016), l’écrivain a par ailleurs la chance d’avoir suscité l’attention d’universitaires de grande qualité. Ainsi Agathe Novak-Lechevalier, patiente maître d’œuvre de la somme biobibliographique présentée aujourd’hui. Ou Bruno Viard, auteur d’une passionnante contribution intitulée « Situation politique et historique de Houellebecq » dans laquelle il insiste sur les stratégies de brouillage d’un artiste largement « antiphrasique » et « ironique ». Orfèvre du contrepied, l’homme est également doué pour faire coïncider les opposés. « L’antilibéralisme systématique de Houellebecq le place à l’extrême gauche au plan socio-économique mais à droite au plan de la morale. » C’est ce qui nous plaisait à l’époque de la revue Immédiatement, où nous savions par cœur les vers du Sens du combat : « Nous refusons l’idéologie libérale au nom de l’encyclique / de Léon XIII sur la mission sociale de l’Évangile et dans le / même esprit que les prophètes antiques appelaient la ruine / et la malédiction sur la tête de Jérusalem ».

Après le café de Cluny, il y eut d’autres rencontres, notamment un dîner dans le XVe arrondissement, conclu par une partie de baby-foot au bar Le Cadran Breton, du côté de Montparnasse. Elle opposait une doublette d’Immédiatement au duo Michel Houellebecq/Benoît Duteurtre. Ce soir-là, on découvrit que le Michel de la vie réelle ressemblait au Michel des Particules élémentaires. Non seulement il aimait porter des anoraks et des bonnets ridicules, mais il ne savait pas jouer au baby-foot.  •

« Qui a lu La Carte et le Territoire, prix Goncourt 2010, sait que Michel Houellebecq est français par toutes les fibres de son être. »

Sébastien Lapaque      

Sébastien Lapaque est romancier, essayiste et critique littéraire au Figaro. Prix François Mauriac de l’Académie française en 2000 et prix Goncourt de la nouvelle en 2002, il a récemment publié La Convergence des alizés (éd. Actes Sud, 2012) et Théorie d’Alger (éd. Actes Sud, 2016). Il a lu pour le FigaroVox le nouveau Cahier de l’Herne consacré à Michel Houellebecq.

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8 commentaires pour “Livres & Société • Quel est celui que l’on prend pour Michel Houellebecq ?”

  1. Patrik111
    dimanche 8 janvier 2017 at 11 h 39 min | Répondre

    «hébreux» s’écrit «hébreu» au singulier.

  2. Le blogmestre
    dimanche 8 janvier 2017 at 15 h 26 min | Répondre

    Rien ne vous échappe des erreurs multiples que la presse d’aujourd’hui laisse passer dans ses textes. Nous en corrigeons pas mal. Il peut nous en échapper. Nous avons corrigé « hébreux » en « hébreu ». C’est mieux ainsi, en effet.

  3. richard Portier
    dimanche 8 janvier 2017 at 20 h 52 min | Répondre

    Il me semble qu’on peut s’étonner ( C’est mon cas ) de ce que l’interview de Mathieu Bock-Coté et l’article de Lapaque ne suscitent de commentaires que sur un « E majuscule » absent et un « X » superflu……..
    MBC nous a livré une superbe analyse du multiculturalisme et particulierement des motivations de ses soutiens dans la classe dominante politico-médiatique et culturelle ( Toujours majoritaires en terme de Pouvoir ,comme il le souligne). Son propos abonde en reflexions stimulantes :
    Citons : »L’immigré n’a plus vocation a se fondre dans la culture d’accueil ,mais c’est elle qui doit s’accommoder de la culture d’importation ». Si il n’y avait (Car c’est une imposture ,parmi d’autres ,mais une des plus graves) que cinq ou six millions de musulmans en France cette presque infime minorité devrait-elle s’imposer a soixante millions de non-musulmans héritiers de deux mille cinq cents ans d’ Histoire et mille cinq ans de tradition chrétienne?
    Autre reflexion interessante ,celle sur François Fillon . Meme si l’on considere (En parfait accord avec le  » dossier Fillon » du dernier numéro de Politique Magazine ,ou figure l’interview de MBC) l’Homme et la politique qu’il menera avec ( au moins) beaucoup de prudence ,l’analyse que fait MBC du » phénomène » est trés enrichissante.
    Ou encore cette remarque parfaitement judicieuse : « Le fait est que la quasi-intégralité des pouvoirs institutionnels et culturels (Il faudrait ajouter « médiatiques » ) reste progressiste  » . Le paradoxe apparent étant que nous assistions actuellement a l’éclosion et a un certain foisonnement de penseurs(parfois « traitres a la Gauche » ,par ex : Emmanuel Todd a propos de l’echec d’ Hillary Clinton ) et d’idées bousculant au moins en partie la « doxa régnante » et a l’aggravation de l’intolérance  » négationniste » dans les médias dominants ,  » réactionnelle » ,en quelque sorte……
    S. Lapaque m’enthousiasme moins que MBC………, mais la aussi sa lecture souleve de passionnantes questions! Et principalement le passage : » La rencontre entre Juifs et Chrétiens dans le cher et vieux pays n’est pas circonstancielle.Elle est consubstantielle .Israel n’est pas une greffe sur l’arbre français ,c’est le tronc lui-meme  » .
    On peut (C’est mon cas) sans etre le moins du monde anti-sémite ,et meme fasciné par le destin hors-normes de ce peuple ,dont l’Histoire est unique au sein de celle de l’Humanité ,rejeter cette affirmation . Meme contre Peguy ……..Les liens trés anciens ,trés riches ,meme si souvent bien douloureux pour les Juifs , entre eux et la France de toujours ,qui ont connu d’importants développements depuis Napoléon , sont ,a jamais ceux d’une minorité vivant au sein d’une Nation a laquelle elle a apporté et apporte beaucoup ,mais sans s’y fondre totalement ,au risque de perdre ce qui fait son identité et sa singularité plus que bi-millénaires et qui sont ,a juste titre le coeur de ses préoccupations.
    Un ami Juif m’a dit un jour : » Sans nous le monde ne serait pas pareil ,et ce serait dommage……! » J’ai toujours pensé qu’il avait raison : ainsi des des condiments ajoutés aux plats ,sans lesquels ils seraient sans saveur………….
    Pardonnez-moi si j’ai oublié une majuscule ajouté un X inopportun , ou ,comme c’est ma petite manie , trop utilisé les parentheses et guillemets………

  4. Patrik111
    dimanche 8 janvier 2017 at 23 h 35 min | Répondre

    Mon souci est que les articles de LFAR que je juge intéressants soient impeccables dans la forme. Par ailleurs, omettre la majuscule à État quand il s’agit du concept étatique à distinguer de la notion d’état, de status, si vous voulez, ne me paraît pas anodin pour mieux servir le propos oral de MBC.
    Quant au fond, Richard Portier, qui vous dit que je ne le laisse pas résonner en moi plutôt que d’apporter une contribution insuffisamment réfléchie (je ne parle pas de votre post, avec lequel je me sens d’ailleurs assez d’accord, notamment en ce qui concerne Israël, mais c’est un sujet assez casse-gueule, et pas uniquement à cause de la police de la pensée) qui ne serait pas à la hauteur, plutôt que d’ajouter au bavardage Internet incessant? Tenez, – confidence inhabituelle de ma part – sachez que la lecture de cet article m’a poussé à commander le livre de Bar-Tzvi et celui de Beaune, et ce n’est pas la première fois que m’incite à ce genre de geste un texte publié sur LFAR…

  5. Le blogmestre
    dimanche 8 janvier 2017 at 23 h 58 min | Répondre

    Maurras aimait à citer cet adage des pêcheurs de Martigues : « un peu chacun, la barque va ». Merci à tous ceux qui font aller la barque. « Marchons et nous verrons Berre » : c’est une autre expression en vogue à Martigues. Leçon d’espérance; regard pointé vers le but. ,

  6. Patrik111
    lundi 9 janvier 2017 at 0 h 12 min | Répondre

    Merci au blogmestre. Je ne connaissais pas ces adages, mais je les fais miens. C’est aussi cela, la tradition vivante… S’incorporer ce que l’on reçoit. Et qu’est-ce que cela fait, comme disait le Grand d’Espagne, à la fin, tout est grâce!

  7. richard Portier
    lundi 9 janvier 2017 at 10 h 06 min | Répondre

    sans agressivité vis -a-vis de qui que ce soit il me semble que l’interet principal d’un blog comme celui-ci est de susciter des reflexions et un débat d’idées a partir de textes ,d’ailleurs , ,rendons -en justice au blogmestre ( Al’équipe?) pratiquement toujours judicieusement choisis………
    Le souci de les voir exprimés sous une forme impeccable étant par ailleurs bien légitime.
    Par contre je ne crois pas aux « sujets casse-gueules » que l’on pourrait ou devrait s’interdire .Ce serait précisément entrer dans le jeu des gardiens de la pensée ,dont l’intolérance s’exprime au nom de la tolérance …….En somme : »vous avez le droit de tout dire ,si vos propos sont politiquement corrects…… » .Bien sur il pourrait exister des dérapages regrettables mais a vrai dire les seuls dont je me souvienne sur ce blog émanaient de ce républicain sanguinaire qui nous inonda un temps de sa prose paranoiaque. Comme tout ce qui est excessif est insignifiant j’ai déja oublié son nom. J’espere du moins que c’est pour cette raison……

  8. Pierre Builly
    lundi 9 janvier 2017 at 18 h 17 min | Répondre

    Revenons un peu à Houellebecq, qui n’a pas fini de nous réserver des surprises intelligentes et profondes, dût-il continuer à effaroucher les prudes et les chaisières.
    Mettant en scène fictivement son propre assassinat, dans le très remarquable roman « La carte et le territoire », il décrit son enterrement à Saint Sulpice :
    « On avait appris, et cela avait été une surprise pour tous, que l’auteur des « Particules élémentaires », qui avait sa vie durant affiché un athéisme intransigeant, s’était fait très discrètement baptiser, dans une église de Courtenay, six mois auparavant ». (page 318)
    Il y viendra

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Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

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Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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