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L’amitié franco-allemande

mardi 24 janvier 2017 sur JSF

 

Par Jean-Philippe Chauvin

L’amitié franco-allemande est un bienfait, et elle ne doit pas être un carcan si elle veut demeurer et prospérer.

 

4184008190.jpgForcée ou déséquilibrée, elle serait source de ressentiment et l’on sait combien ce dernier peut porter les nuées terribles du dissentiment et, parfois, de la guerre (1), comme celles des deux derniers siècles entre la vieille France et la nouvelle Allemagne née de notre défaite de 1870. Accuser la germanophobie française d’être responsable des trois derniers conflits directs entre les deux pays, comme l’a fait récemment le candidat importun et désavoué Vincent Peillon, est ridicule et peu conforme à la réalité, tout comme serait inopportun une germanophilie qui se parerait de l’idée « d’Europe » pour renoncer à toute indépendance française, pourtant première condition d’une franche amitié entre deux puissances qui, effectivement, ont longtemps eu des intérêts conflictuels en Europe, mais peuvent toujours gagner à les dépasser, sinon à les oublier… 

Le jour du premier tour des primaires de la Belle Alliance Populaire était aussi l’anniversaire de ce fameux traité de l’Elysée, signé par de Gaulle et Adenauer, le 22 janvier 1963, traité trop souvent oublié et, il faut le dire, tout aussi incompris par ceux qui le commémorent sans le connaître. Et pourtant ! Ce traité mériterait une lecture attentive et, pourquoi pas, d’être revalorisé par les deux Etats, dans son esprit original : car, nos européistes ne s’en vantent pas, c’est bien Jean Monnet, le « père fondateur de l’Europe », qui a fait échouer ce traité car il ne rentrait pas dans le cadre de ses idées atlantistes… C’est ce qu’explique Michel Clapié dans son manuel universitaire « Institutions européennes » (publié en 2003) : « le traité de l’Elysée du 22 janvier 1963 (…) devait ouvrir l’ère nouvelle d’une entente franco-allemande privilégiée destinée à prendre le pas sur la relation transatlantique jusque-là défendue par Bonn. (…) Le traité de Paris fut aussitôt dénaturé par le Bundestag qui n’en autorisa la ratification qu’en l’assortissant d’un préambule directement inspiré par Jean Monnet, qui réaffirmait le lien privilégié de l’Allemagne avec les Etats-Unis d’Amérique, (…) un préambule dans lequel il était dit que ce traité ne portait pas préjudice à la loyauté du gouvernement fédéral vis-à-vis de l’OTAN, ni aux relations étroites entre l’Amérique et l’Europe. (2)» Ainsi, c’est bien Jean Monnet qui a été le fossoyeur de l’indépendance européenne et, d’une certaine manière, de la construction européenne souhaitable… (3) 

Aujourd’hui, l’Allemagne s’est émancipée de la France et de son lien particulier avec celle-ci, et plus encore depuis Mme Merkel qui reprend la politique bismarckienne de M. Kohl, mais en y ajoutant une volonté de domination (sans la puissance ?) de son pays sur l’Union européenne toute entière : la tragédie grecque dont M. Hollande fut le témoin impuissant (certains diraient le complice passif…) a renforcé la position allemande dans le monde économique et politique, et lorsque le monde extérieur pense « Europe », il téléphone à Berlin, non à Bruxelles ou à Paris, à rebours de 2003 où c’était la France de MM. Chirac et Villepin qui incarnait et entraînait l’Europe (en coordination étroite avec l’Allemagne et la Russie), du moins celle qui se voulait libre de toute dépendance impériale atlantique… 

MM. Macron et Fillon veulent renouer des liens forts avec l’Allemagne, et ils ont raison. Mais les liens en question ne doivent pas être ceux qui emprisonnent mais ceux qui, au contraire, servent la liberté de chacun et l’intérêt de tous. Et il faudra, avant que de resserrer ces liens entre les deux Etats que la France, elle, retrouve sa « force d’être » et que son Etat soit digne de son nom et de ce qu’il impose, au regard de l’histoire et du monde qui, comme le clame, au-delà des temps, Georges Bernanos, « a besoin de la France ». Retrouver la liberté de parole que deux quinquennats de suivisme atlantiste ont fortement dégradée… La République en est-elle capable ? Si elle renoue avec la pratique capétienne qui, parfois, fut la sienne depuis de Gaulle, l’espoir est permis ! Mais il y manquera, tant que nous serons en République, la continuité qu’offre, sans mot dire, la présence d’une dynastie à la tête de l’Etat…  • 

1. Guerre aujourd’hui impossible entre nos deux pays, la France ayant « l’assurance-vie atomique » contrairement à sa voisine ; 

2. Extraits de Michel Clapié, « Institutions européennes », Champs Université, Flammarion, 2003, pages 132-133, 376 ;

3. Cette construction européenne souhaitable n’est sûrement pas le fédéralisme européen selon le rêve de MM. Schuman et Monnet, mais bien plutôt une union confédérale souple des Etats européens… Souple, ce qui ne signifie pas faible, bien sûr !

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Paris, 24 Janvier 2017 : Hommage aux Résistants royalistes

5 commentaires pour “L’amitié franco-allemande”

  1. SETADIRE
    mardi 24 janvier 2017 at 12 h 51 min | Répondre

    Pour une bonne coopération, il serait souhaitable que l’Allemagne participe ENFIN aux opérations militaires. Jusqu’à l’an dernier seules la FRANCE et le ROYAUME UNI accomplissaient le devoir militaire des Européens. L’Allemagne ‘n’a pas fait la guerre depuis 1945 Il serait bien qu’elle fasse, elle aussi son devoir. Le  » moi je m’enrichie, vous faites la guerre » doit disparaître

  2. Gilbert CLARET
    mardi 24 janvier 2017 at 14 h 04 min | Répondre

    Monsieur Chauvin expose avec justesse la problématique européenne de la France.
    Je voudrais compléter son propos, sans le dénaturer j’espère, par quelques observations personnelles.
    A l’exception de l’Etat islamique (Daech) et, d’une manière générale, de l’islam conquérant et protéiforme, la France n’a pas d’ennemi hors de ses frontières, étant précisé que l’Etat islamique et l’islam conquérant constituent de dangereux ennemis à la fois intérieurs et extérieurs, ce qui est une situation inédite dans son histoire moderne. La France comme tout autre Etat a aussi des concurrents, plus ou moins redoutables, et un certain nombre d’amis sans se cacher qu’un Etat digne de ce nom a essentiellement des intérêts, qu’il doit faire prévaloir et défendre aux dépens de l’amitié si nécessaire.
    L’histoire et la position géographique de la France permettent d’identifier ses intérêts, ses ennemis et les Etats à la fois concurrents et amis. Dans cette dernière catégorie d’Etats amis et concurrents, on peut englober les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Asie au sens large (exception faite de la Corée du Nord qui constitue un ennemi potentiel quoique distant), les Amériques au sens large (Nord, centrale, Sud), etc. Avec le Moyen Orient et l’Afrique, la situation est plus complexe. Certains Etats africains et Moyen orientaux sont ambivalents dans leur amitié, ce qui impose d’être prudent avec eux. Ils ne constituent pas vraiment des concurrents économiques (en tout cas pas encore) et, avec son savoir-faire et ses technologies, la France peut leur apporter beaucoup pour leur développement. Ce qui pose problème avec l’Afrique et le Moyen Orient, c’est leur population en très forte croissance, qui tend à émigrer en Occident et pour une bonne part en France et par ailleurs de façon complexe, leur religion prédominante, l’Islam dont les valeurs affirmées compliquent de manière croissante les relations humaines avec les Occidentaux.
    En Europe même, la France n’a pas ou plus d’ennemi, ce dont il convient de se réjouir. Les Etats Européens au sens le plus large constituent généralement des amis mais aussi souvent des concurrents avec lesquels notre intérêt est néanmoins de se comprendre, s’entendre et se soutenir mutuellement contre les éventuels ennemis extérieurs et intérieurs. L’amitié franco-allemande dont Monsieur Chauvin rappelle la genèse, constitue un axe fort qu’il est dans l’intérêt de la France de maintenir et renforcer à l’échelle européenne, d’autant plus que l’Allemagne est sur la même ligne de pensée. Toutefois, l’amitié n’empêche pas la concurrence entre non seulement la France et l’Allemagne mais aussi entre la France et les autres Etats européens. Cette concurrence est d’ailleurs extrêmement stimulante sur le plan économique et explique que l’Union Européenne (qui ne contient pas toute l’Europe) soit devenue une des premières puissances économiques au monde, ce que les anti-européens oublient souvent de mentionner.
    La difficulté existentielle de l’Europe résulte de la tension entre les désirs identitaires (langue, culture, histoire, variantes religieuses) et de liberté de chacune des nations qui la constituent et le sentiment qu’elle devrait fonctionner d’une façon qui se rapprocherait de celle d’un Etat unitaire sous une forme confédérale, fédérale ou une autre à inventer de manière à exister et parler d’une seule voix dans le concert des nations et des grandes puissances dans les situations les plus importantes : défense, politique étrangère, sécurité et protection effective des frontières, monnaie commune à renforcer, commerce extérieur, par exemple. Chacun est bien conscient qu’il est facile d’énoncer de tels souhaits mais qu’il est autrement plus difficile de réussir à contenter toutes les nations européennes sur les moyens de parvenir à les réaliser. L’important est de progresser pas à pas, même si le processus doit prendre des décennies en évitant surtout les propos et les attitudes qui pourraient fâcher durablement et faire échouer le projet pour de bon. A cet égard, la Grande Bretagne semble choisir avec le Brexit une mauvaise route, pour elle et pour le reste de l’Europe. Mais tout n’est peut-être pas encore dit sur ce chapitre.

  3. GRIMAUD
    mardi 24 janvier 2017 at 14 h 45 min | Répondre

    Hubert Védrine rappelle souvent que la Communauté internationale si constamment invoquée n’existe tout simplement pas. C’est une fiction purement verbale. Rien n’existe vraiment politiquement au dessus des nations et des Etats, pour affaiblis qu’ils soient souvent. Seul existe donc le concert des nations, terme d’ailleurs impropre car l’harmonie n’y existe pas et chacun y joue sa partition. De même, je crois que l’Europe ne constitue en aucune façon une puissance économique, mais seulement la France, l’Allemagne, l’Italie, etc. Additionner ces puissances n’en constitue pas une supplémentaire qui leur serait transcendante, autrement que sous forme d’une illusion verbale.

  4. Camelot
    mardi 24 janvier 2017 at 19 h 02 min | Répondre

    Hubert Védrine est un grand voir un très grand ministre des affaires étrangères .Tout comme de Villepin .Ce qu’ils disent est certainement juste .!
    Hélas nous ne sommes plus dans une monarchie et la stabilité nécessaire pour un tel ministère est impossible en République . Jacques Bainville avait magnifiquement expliqué la complexité des relations franco allemande .Nous avons un fond carolingien commun , nous avons aussi Charlemagne et la mésentente due aux folies napoléoniennes .a entrainé trois guerre .Notons que la réconciliation franco allemande fut un modèle du genre .C’est révélateur .

  5. BOB
    mardi 24 janvier 2017 at 21 h 00 min | Répondre

    La seule Europe qui ait existé à l’époque moderne c’est celle du Congrès de Vienne. Sans fonctionnaires européens, sans parlement, sans constitution, sans formalisme. Au sortir des guerres révolutionnaires, abominables et vaines, le Congrès de Vienne, formé de grands diplomates, tels Talleyrand et Metternich, a assuré à l’Europe – dont la Russie n’était pas stupidement exclue, une longue période de paix presque totale, en tout cas sans grand conflit. De paix et d’entente européenne. (1815-1870).
    C’est avec cette simplicité, sans juridisme mal placé, sans pléthore de fonctionnaires, sans une production démesurée de réglementations de toutes sortes, avec, par contre, des volontés politiques déterminés, entre Etats souverains mais soucieux de s’entendre, qu’une Europe du réalisme et du possible pourrait être remise à flot.

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L’amitié franco-allemande

mardi 24 janvier 2017 sur JSF

 

Par Jean-Philippe Chauvin

L’amitié franco-allemande est un bienfait, et elle ne doit pas être un carcan si elle veut demeurer et prospérer.

 

4184008190.jpgForcée ou déséquilibrée, elle serait source de ressentiment et l’on sait combien ce dernier peut porter les nuées terribles du dissentiment et, parfois, de la guerre (1), comme celles des deux derniers siècles entre la vieille France et la nouvelle Allemagne née de notre défaite de 1870. Accuser la germanophobie française d’être responsable des trois derniers conflits directs entre les deux pays, comme l’a fait récemment le candidat importun et désavoué Vincent Peillon, est ridicule et peu conforme à la réalité, tout comme serait inopportun une germanophilie qui se parerait de l’idée « d’Europe » pour renoncer à toute indépendance française, pourtant première condition d’une franche amitié entre deux puissances qui, effectivement, ont longtemps eu des intérêts conflictuels en Europe, mais peuvent toujours gagner à les dépasser, sinon à les oublier… 

Le jour du premier tour des primaires de la Belle Alliance Populaire était aussi l’anniversaire de ce fameux traité de l’Elysée, signé par de Gaulle et Adenauer, le 22 janvier 1963, traité trop souvent oublié et, il faut le dire, tout aussi incompris par ceux qui le commémorent sans le connaître. Et pourtant ! Ce traité mériterait une lecture attentive et, pourquoi pas, d’être revalorisé par les deux Etats, dans son esprit original : car, nos européistes ne s’en vantent pas, c’est bien Jean Monnet, le « père fondateur de l’Europe », qui a fait échouer ce traité car il ne rentrait pas dans le cadre de ses idées atlantistes… C’est ce qu’explique Michel Clapié dans son manuel universitaire « Institutions européennes » (publié en 2003) : « le traité de l’Elysée du 22 janvier 1963 (…) devait ouvrir l’ère nouvelle d’une entente franco-allemande privilégiée destinée à prendre le pas sur la relation transatlantique jusque-là défendue par Bonn. (…) Le traité de Paris fut aussitôt dénaturé par le Bundestag qui n’en autorisa la ratification qu’en l’assortissant d’un préambule directement inspiré par Jean Monnet, qui réaffirmait le lien privilégié de l’Allemagne avec les Etats-Unis d’Amérique, (…) un préambule dans lequel il était dit que ce traité ne portait pas préjudice à la loyauté du gouvernement fédéral vis-à-vis de l’OTAN, ni aux relations étroites entre l’Amérique et l’Europe. (2)» Ainsi, c’est bien Jean Monnet qui a été le fossoyeur de l’indépendance européenne et, d’une certaine manière, de la construction européenne souhaitable… (3) 

Aujourd’hui, l’Allemagne s’est émancipée de la France et de son lien particulier avec celle-ci, et plus encore depuis Mme Merkel qui reprend la politique bismarckienne de M. Kohl, mais en y ajoutant une volonté de domination (sans la puissance ?) de son pays sur l’Union européenne toute entière : la tragédie grecque dont M. Hollande fut le témoin impuissant (certains diraient le complice passif…) a renforcé la position allemande dans le monde économique et politique, et lorsque le monde extérieur pense « Europe », il téléphone à Berlin, non à Bruxelles ou à Paris, à rebours de 2003 où c’était la France de MM. Chirac et Villepin qui incarnait et entraînait l’Europe (en coordination étroite avec l’Allemagne et la Russie), du moins celle qui se voulait libre de toute dépendance impériale atlantique… 

MM. Macron et Fillon veulent renouer des liens forts avec l’Allemagne, et ils ont raison. Mais les liens en question ne doivent pas être ceux qui emprisonnent mais ceux qui, au contraire, servent la liberté de chacun et l’intérêt de tous. Et il faudra, avant que de resserrer ces liens entre les deux Etats que la France, elle, retrouve sa « force d’être » et que son Etat soit digne de son nom et de ce qu’il impose, au regard de l’histoire et du monde qui, comme le clame, au-delà des temps, Georges Bernanos, « a besoin de la France ». Retrouver la liberté de parole que deux quinquennats de suivisme atlantiste ont fortement dégradée… La République en est-elle capable ? Si elle renoue avec la pratique capétienne qui, parfois, fut la sienne depuis de Gaulle, l’espoir est permis ! Mais il y manquera, tant que nous serons en République, la continuité qu’offre, sans mot dire, la présence d’une dynastie à la tête de l’Etat…  • 

1. Guerre aujourd’hui impossible entre nos deux pays, la France ayant « l’assurance-vie atomique » contrairement à sa voisine ; 

2. Extraits de Michel Clapié, « Institutions européennes », Champs Université, Flammarion, 2003, pages 132-133, 376 ;

3. Cette construction européenne souhaitable n’est sûrement pas le fédéralisme européen selon le rêve de MM. Schuman et Monnet, mais bien plutôt une union confédérale souple des Etats européens… Souple, ce qui ne signifie pas faible, bien sûr !

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  1. SETADIRE
    mardi 24 janvier 2017 at 12 h 51 min | Répondre

    Pour une bonne coopération, il serait souhaitable que l’Allemagne participe ENFIN aux opérations militaires. Jusqu’à l’an dernier seules la FRANCE et le ROYAUME UNI accomplissaient le devoir militaire des Européens. L’Allemagne ‘n’a pas fait la guerre depuis 1945 Il serait bien qu’elle fasse, elle aussi son devoir. Le  » moi je m’enrichie, vous faites la guerre » doit disparaître

  2. Gilbert CLARET
    mardi 24 janvier 2017 at 14 h 04 min | Répondre

    Monsieur Chauvin expose avec justesse la problématique européenne de la France.
    Je voudrais compléter son propos, sans le dénaturer j’espère, par quelques observations personnelles.
    A l’exception de l’Etat islamique (Daech) et, d’une manière générale, de l’islam conquérant et protéiforme, la France n’a pas d’ennemi hors de ses frontières, étant précisé que l’Etat islamique et l’islam conquérant constituent de dangereux ennemis à la fois intérieurs et extérieurs, ce qui est une situation inédite dans son histoire moderne. La France comme tout autre Etat a aussi des concurrents, plus ou moins redoutables, et un certain nombre d’amis sans se cacher qu’un Etat digne de ce nom a essentiellement des intérêts, qu’il doit faire prévaloir et défendre aux dépens de l’amitié si nécessaire.
    L’histoire et la position géographique de la France permettent d’identifier ses intérêts, ses ennemis et les Etats à la fois concurrents et amis. Dans cette dernière catégorie d’Etats amis et concurrents, on peut englober les Etats-Unis, la Russie, la Chine et l’Asie au sens large (exception faite de la Corée du Nord qui constitue un ennemi potentiel quoique distant), les Amériques au sens large (Nord, centrale, Sud), etc. Avec le Moyen Orient et l’Afrique, la situation est plus complexe. Certains Etats africains et Moyen orientaux sont ambivalents dans leur amitié, ce qui impose d’être prudent avec eux. Ils ne constituent pas vraiment des concurrents économiques (en tout cas pas encore) et, avec son savoir-faire et ses technologies, la France peut leur apporter beaucoup pour leur développement. Ce qui pose problème avec l’Afrique et le Moyen Orient, c’est leur population en très forte croissance, qui tend à émigrer en Occident et pour une bonne part en France et par ailleurs de façon complexe, leur religion prédominante, l’Islam dont les valeurs affirmées compliquent de manière croissante les relations humaines avec les Occidentaux.
    En Europe même, la France n’a pas ou plus d’ennemi, ce dont il convient de se réjouir. Les Etats Européens au sens le plus large constituent généralement des amis mais aussi souvent des concurrents avec lesquels notre intérêt est néanmoins de se comprendre, s’entendre et se soutenir mutuellement contre les éventuels ennemis extérieurs et intérieurs. L’amitié franco-allemande dont Monsieur Chauvin rappelle la genèse, constitue un axe fort qu’il est dans l’intérêt de la France de maintenir et renforcer à l’échelle européenne, d’autant plus que l’Allemagne est sur la même ligne de pensée. Toutefois, l’amitié n’empêche pas la concurrence entre non seulement la France et l’Allemagne mais aussi entre la France et les autres Etats européens. Cette concurrence est d’ailleurs extrêmement stimulante sur le plan économique et explique que l’Union Européenne (qui ne contient pas toute l’Europe) soit devenue une des premières puissances économiques au monde, ce que les anti-européens oublient souvent de mentionner.
    La difficulté existentielle de l’Europe résulte de la tension entre les désirs identitaires (langue, culture, histoire, variantes religieuses) et de liberté de chacune des nations qui la constituent et le sentiment qu’elle devrait fonctionner d’une façon qui se rapprocherait de celle d’un Etat unitaire sous une forme confédérale, fédérale ou une autre à inventer de manière à exister et parler d’une seule voix dans le concert des nations et des grandes puissances dans les situations les plus importantes : défense, politique étrangère, sécurité et protection effective des frontières, monnaie commune à renforcer, commerce extérieur, par exemple. Chacun est bien conscient qu’il est facile d’énoncer de tels souhaits mais qu’il est autrement plus difficile de réussir à contenter toutes les nations européennes sur les moyens de parvenir à les réaliser. L’important est de progresser pas à pas, même si le processus doit prendre des décennies en évitant surtout les propos et les attitudes qui pourraient fâcher durablement et faire échouer le projet pour de bon. A cet égard, la Grande Bretagne semble choisir avec le Brexit une mauvaise route, pour elle et pour le reste de l’Europe. Mais tout n’est peut-être pas encore dit sur ce chapitre.

  3. GRIMAUD
    mardi 24 janvier 2017 at 14 h 45 min | Répondre

    Hubert Védrine rappelle souvent que la Communauté internationale si constamment invoquée n’existe tout simplement pas. C’est une fiction purement verbale. Rien n’existe vraiment politiquement au dessus des nations et des Etats, pour affaiblis qu’ils soient souvent. Seul existe donc le concert des nations, terme d’ailleurs impropre car l’harmonie n’y existe pas et chacun y joue sa partition. De même, je crois que l’Europe ne constitue en aucune façon une puissance économique, mais seulement la France, l’Allemagne, l’Italie, etc. Additionner ces puissances n’en constitue pas une supplémentaire qui leur serait transcendante, autrement que sous forme d’une illusion verbale.

  4. Camelot
    mardi 24 janvier 2017 at 19 h 02 min | Répondre

    Hubert Védrine est un grand voir un très grand ministre des affaires étrangères .Tout comme de Villepin .Ce qu’ils disent est certainement juste .!
    Hélas nous ne sommes plus dans une monarchie et la stabilité nécessaire pour un tel ministère est impossible en République . Jacques Bainville avait magnifiquement expliqué la complexité des relations franco allemande .Nous avons un fond carolingien commun , nous avons aussi Charlemagne et la mésentente due aux folies napoléoniennes .a entrainé trois guerre .Notons que la réconciliation franco allemande fut un modèle du genre .C’est révélateur .

  5. BOB
    mardi 24 janvier 2017 at 21 h 00 min | Répondre

    La seule Europe qui ait existé à l’époque moderne c’est celle du Congrès de Vienne. Sans fonctionnaires européens, sans parlement, sans constitution, sans formalisme. Au sortir des guerres révolutionnaires, abominables et vaines, le Congrès de Vienne, formé de grands diplomates, tels Talleyrand et Metternich, a assuré à l’Europe – dont la Russie n’était pas stupidement exclue, une longue période de paix presque totale, en tout cas sans grand conflit. De paix et d’entente européenne. (1815-1870).
    C’est avec cette simplicité, sans juridisme mal placé, sans pléthore de fonctionnaires, sans une production démesurée de réglementations de toutes sortes, avec, par contre, des volontés politiques déterminés, entre Etats souverains mais soucieux de s’entendre, qu’une Europe du réalisme et du possible pourrait être remise à flot.

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A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

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