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Patrimoine • À Martigues, par Charles Maurras

dimanche 12 février 2017 sur JSF

 

Il faut être reconnaissants au site Maurras.net d’avoir remis à jour cet écrit de Charles Maurras, un petit article touristico-sociologique intitulé À Martigues et publié en 1926 par le magazine L’Illustration (numéro 4361 du 12 octobre.). Version agrémentée de six aquarelles de l’artiste avignonnais Louis Montagné.

S’il refuse le pessimisme automatique des anciens, Maurras ne peut cacher ici une certaine inquiétude : l’âme de Martigues est liée depuis des siècles à l’activité des pêcheries, et, si celles-ci en viennent à péricliter, que restera-t-il de cette âme ?

Amis lecteurs, imprimez-donc ce texte et prenez-le avec vous pour aller visiter Martigues ! Vos avis seront sans doute divers, mais vous ne pourrez contester que les vues dépeintes par les six aquarelles se retrouvent peu ou prou dans la réalité d’aujourd’hui, et sans doute penserez-vous comme nous que, moyennant l’achèvement de la restauration de la maison du Chemin de Paradis qui fut la propriété de Charles Maurras, et l’éradication de quelques horreurs datant des décennies de l’après-guerre, la « Venise provençale » possède tous les atouts pour charmer le visiteur et poursuivre sa longue histoire, quel que soit le nombre de ses pêcheurs, de grand comme de petit Art.

 

2736404638.jpgLe clair pinceau et les couleurs brillantes de M. Louis Montagné 1 se rient de l’encre grise et du langage abstrait dont il faut bien qu’un simple écrivain se contente. N’essayant pas de rivaliser avec l’aquarelle, je lui laisse le soin de louer les beautés visibles de ma petite ville natale. L’invisible me reste. Je tenterai de l’indiquer.

Cette église, cathédrale ou plutôt primatiale, vous plaît ? Vous êtes sensible aux lueurs changeantes de ce petit port ? Vous riez de plaisir devant ce quai oblique où les barques légères attendent tristement ? Le rythme de la lumière et de la vie vous a obscurément intéressé et même conquis ? Les plus minutieuses descriptions littéraires ne pourraient rien ajouter à ce sentiment. Mais peut-être la curiosité qui est née vous fait-elle songer à vous demander quel est le peuple qui travaille dans cet air doré et sous ce ciel en fleur, ce qu’il a dans le cœur, ce qu’il a dans la tête, d’où il vient, ce qu’il fait, en un mot comment ce petit monde a vécu depuis qu’il est là.

Il est là depuis très longtemps. C’est un peuple pauvre de gloire, mais non d’ancienneté. Son origine a donné lieu à quelques disputes entre amateurs de chartes et producteurs de diplômes. Il paraît que les plus anciens certificats de vie de la ville de Martigues ne remontent guère au-delà du treizième siècle et d’un certain papier qui a été signé et scellé par un archevêque d’Arles entre 1200 et 1300. C’est possible. Ce n’est pas sûr. Et qu’est ce que cela prouve ? Tout ce qui est écrit a été, du moins grosso modo. Mais tout ce qui a été n’a pas été écrit.

Par exemple, l’Ordre religieux et militaire des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem fait remonter son origine à Gérard de Martigues 2, qui a été béatifié, s’il vous plaît. Ce bienheureux Gérard Tenque, né vers 1040 et que la première croisade a trouvé établi à Jérusalem, a-t-il eu l’originale fantaisie de placer son berceau dans une localité qui lui serait postérieure de deux bons siècles ? Naturellement la critique peut dire que Gérard, simple mythe solaire, n’a jamais existé ou qu’il ne s’appelait point Tenque, un chroniqueur disant Gerardus tunc, « Gérard alors » qui aura été traduit Gérard Tunc, ou Thunc, ou Tonc, ou Tenque, ce qui est bien dans l’ordre des choses mortelles 3.

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Mais, si le nom de son Gérard fut sujet de telles transformations, le nom de Martigues et de son étang, Marticum stagnum, reste tout de même l’un des plus vieux de notre Provence. Il se réfère au cycle de Marius. Quand ce général démagogue passa en Gaule pour y barrer la route à la première grande invasion germanique, cent quatre ans avant Jésus-Christ, il menait dans ses camps, au dire de Plutarque, une prophétesse syrienne du nom de Marthe, revêtue d’un manteau de pourpre et mitrée à l’orientale, qui inspira une confiance invincible à ses soldats et à leur chef. Le nom de Marius remplit la contrée. La montagne de sa Victoire, que les pêcheurs appellent Dalubre (delubrum, le Temple), est la reine de l’étang de Marthe (ou de Berre). Les collines qui bordent l’étang de Caronte (stagnum currens, l’étang qui court) abritent des vallons où les débris gréco-romains affleurent sans cesse. 4

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En août 1925, un jeune artiste voyageur, errant par l’île de Martigues, qui est notre quartier central, aperçut, au fond d’une remise où jouait le soleil, un chapiteau de marbre d’une rare beauté. Il supposa d’abord que cela provenait de quelque chapelle bâtie au dix-septième ou au dix-huitième siècle. En regardant mieux, il dut se rendre à l’évidence. Le chapiteau corinthien était un pur antique. On a eu la bonté de m’en faire présent. Peut-être, en le voyant de près, les critiques aboutiront-ils avec moi à cette conclusion, provisoirement énorme, qu’après tout c’est peut-être dans ces parages qu’abordèrent les premiers fugitifs phocéens.

Évidemment, la première Marseille que nous imaginons riveraine du Coenus 5 et de l’étang de Marthe aura vite et souvent changé de place. Mais tout a changé de place ici, et il faut comprendre pourquoi.

Le rivage méditerranéen est un territoire essentiellement envahi. Les premiers colonisateurs s’en doutèrent. Furent-ils Ligures ou Ibères, avant d’être Grecs ? En ce cas, ils craignaient les Phéniciens, qui craignirent les Grecs, qui craignirent les Carthaginois, qui craignirent les Romains, qui finirent par craindre les Goths, qui craignirent eux-mêmes les Normands, qui craignirent les Maures, que l’on n’a pas cessé de craindre jusque vers notre année 1830, date de la prise d’Alger par la flotte de Charles X. Mais l’Islam se réveille, et il n’est pas dit que ces craintes millénaires ne recommencent pas d’ici peu, sans avoir à changer d’objet. Dès lors, tout aussitôt, ce qui a été recommence. L’éternel exode reprend dans toutes les agglomérations où l’on ne se sent pas en nombre suffisant pour résister et pour tenir. Les habitants des petits bourgs quittent leurs maisons, ils se réfugient sur les collines où ils se fortifient et s’arrangent pour vivre tant que subsiste le péril. Dès qu’il s’éloigne, le pêcheur accourt repeupler les cabanes ou les bâtiments du rivage jugés les plus propices aux travaux de son industrie. Bref, les chartes du treizième ou quatorzième siècle, dont nos archivistes font si grand état, ne les induisent pas absolument en erreur, mais leur font appeler naissance une renaissance. Ils prennent pour la ville fondée ce qui n’est que la ville rebâtie et restituée.

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Où ? Au même endroit ? Peut-être bien, à cinq ou six cents mètres près. Il n’y avait d’ailleurs pas une ville, mais trois. Elles fusionnèrent par un acte d’union que dicta le roi Charles IX et que symbolisa une bannière tricolore, où le blanc de l’Île, le rouge de Jonquières et le bleu de Ferrières se retrouvaient par parties égales. Les quartiers réunis eurent du mal à vivre en paix, l’antagonisme antique ne s’est pas éteint : « Monsieur, disait au dix-neuvième siècle un marguillier 6 de l’Île, comme un étranger le félicitait de l’érection du clocher de Jonquières, j’aimerais mieux voir mon clocher de l’Île par terre que le clocher de Jonquières debout. »

Telle est la stabilité de ces fureurs locales, dans le plus instable pays du monde et dont les aspects familiers n’ont cessé de changer à vue d’œil, bien avant que les « travaux » dont on se plaint tant aujourd’hui puissent être accusés de le déshonorer.

Chacune de nos générations aime à dire que Martigues n’est plus Martigues, pour l’avoir ouï dire à ses anciens qui l’ont toujours dit, et leurs pères, et les pères de leurs pères, dans tous les siècles. La cité provençale, que l’on baptisait un peu ridiculeusement de Petite Venise, n’aura bientôt plus que deux îlots et trois ponts. J’ai connu trois îlots, quatre ponts. Ceux qui m’ont précédé parlaient de quatre ou cinq îlots et de je ne sais plus combien de ponts fixes et de ponts-levis. Ce qu’on appelle le pittoresque a donc perdu, mais l’essentiel a-t-il bougé ? Un certain jeu de l’eau et de la lumière, une certaine dégradation du soleil dans une atmosphère de subtiles vapeurs, la courbe des rivages, le profil des hauteurs, les mouvements du sol, son harmonieuse composition ne dépendent en rien de ce que le pic et la pelle de l’homme, sa drague même si l’on veut, peuvent déplacer de sable ou de boue, et les rapports qui règlent la beauté de la terre ne sont guère liés à ce que change la vertu de notre effort.

Rassuré quant au paysage, faut-il l’être un peu moins sur la population ? Elle est sans doute composée d’alluvions très variés. Le territoire de Provence est ouvert du côté des montagnes, béant vers l’Italie et l’Espagne, l’Afrique et l’Orient. Il me souvient bien que, dans mon enfance, vers 1875, certaine famille dite des Mansourah, venue d’Égypte, paraît-il avec Bonaparte, n’était pas tout à fait assimilée. On n’en parle plus aujourd’hui. L’œuvre est faite ; les sangs sont réunis.

Voici plus singulier : vers la même époque, dans une maison qui n’avait pas changé de propriétaire depuis 1550, mon quai natal portait certains débris très nets des bandes scandinaves de Robert Guiscard, que l’on eût beaucoup étonné en leur disant leurs origines, car ils parlaient provençal, sentaient français, jugeaient à la romaine ; néanmoins, les fortes carrures, le teint blond transparent, les yeux vert glauque en disaient long sur l’antécédent séculaire. Sur le quai voisin, l’apport punique et Tyrien se manifestait par d’autres silhouettes géantes de brachycéphales très bruns. À la génération suivante, ces derniers ont perdu de leur taille et leur teint s’est éclairci, tandis que les premiers ont bruni à fond. Dans tous ces cas et beaucoup d’autres, on voit les survivances d’invasions lointaines résorbées, pour un temps, par les forces unies d’un noyau plus ancien encore, dont les caractères changent très peu. Il semblait fait pour résister en proportion du nombre des assauts endurés. 7

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L’élément principal de ce fonds primitif, celui qui tient solidement au pays, est formé des pêcheurs. Ils sont là deux mille environ, actifs et paresseux, rieurs et graves, anarchistes et traditionnels, dépensiers et âpres gagneurs. Autrefois, leur corporation comprenait un grand Art et un petit Art. Le premier montait des tartanes pontées et allait travailler en Méditerranée. On raconte qu’il y a un quart de siècle environ, les pêcheurs du grand Art gagnèrent beaucoup d’argent. La mer avait été propice, le thon, le mulet et le loup avaient bien donné. Ils crurent que cela continuerait toujours. La confiance orgueilleuse les égara. Se pliant à la vieille passion séculaire qui leur fit inventer la martingale, les patrons de tartanes se mirent à jouer comme on n’avait jamais joué jusque là. En un hiver, ils eurent tout perdu et, comme on dit là-bas, ils furent « rôtis » (les Italiens, en pareil cas, ne sont que « frits »). Bateaux, agrès, tout fut perdu, vendu, bientôt dilapidé. Cet hiver vit la fin du grand Art de la pêche, qui n’est plus représenté à Martigues que par quelques couples de chalutiers appartenant à des Compagnies.

Le petit Art subsiste. Ceux qui l’exercent sur des barques non pontées, appelées en général des bettes, ne laissent pas de constituer encore la plus importante de nos pêcheries sur ce front maritime, soit que l’on considère le produit du travail, le nombre des marins que la flotte enrôle annuellement, la connaissance du métier, les coutumes anciennes. Il serait difficile de sous-estimer ce trésor.

Quelles belles prières étaient récitées avant de jeter les filets : Notre Père, donnez-nous du poisson, assez pour en donner, en manger, en vendre et nous en laisser dérober ! Le matin, lorsque le soleil se levait, le mousse enlevait son bonnet et disait gravement sur un rythme de psaume : Saint Soleil, bon lever ! Et nous autres bon jour, santé, liberté, longue vie ! Lorsque le soleil se couchait, le même mousse officiait : Bonsoir, patron et mariniers, toute la compagnie ! Que le bon Dieu conserve la barque et les gens ! Et celui qui ne dit pas « Ainsi soit-il », le cul de la bouteille lui échappe ! Dure malédiction ! Chacun, se hâtant de la détourner, criait : Amen ! Cette vieille population était donc religieuse, tous les témoignages concordent, et c’est ce qui explique son reliquat d’extrême bonhomie et tout ce qu’il comporte de loyauté, de générosité, d’amitié sociale profonde.

L’ancien régime du mariage peut le faire comprendre. S’il a un peu évolué, il n’a pas disparu. Les fiançailles se célèbrent habituellement à l’époque dite de la seconde communion. Le fiancé a treize ans et la fiancée douze ; les accords ont lieu dans les familles avec une solennité qui rappelle un peu le distique d’Aubanel 8 :

Alor, fier e sage, li paire,
An pacheja coume de rei.

Alors, fiers et sages, les pères
Ont pactisé comme des rois.

Le pacte dûment conclu, les enfants peuvent se parler. Ils se parlent longtemps. Cela tenait bien une douzaine d’années, car, vers dix-huit ans, le garçon partait pour le service, qui durait quelque quarante-quatre mois ; il avait donc vingt-deux ou vingt-trois ans à l’heure des justes noces !

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La ville pose sur les eaux, elle est née du produit des eaux, mais l’ancienne marine de commerce, disparue, ne renaîtra pas. Le canal de Marseille au Rhône ne peut pas la faire renaître. Ce point du trajet est trop proche de Marseille et de Saint-Louis du Rhône pour qu’un arrêt utile y soit indiqué. Les gens sensés dans le pays s’en sont bien aperçus ! Ils disent : Nous verrons passer des bateaux. Oui, tant qu’il y aura des yeux ouverts pour ce spectacle. Bientôt ces yeux se fermeront. Des cités ouvrières fondées de-ci, de-là, abriteront les fourmilières appelées par les nouvelles industries du rivage, mais auront leurs comptoirs, leurs économats, leurs coopératives, tout ce que l’industrie moderne veut et doit créer à son ombre. L’organisme original qui fit le centre de l’ancienne principauté de Martigues, sans lien vivant avec les nouvelles bourgades voisines, se desséchera et mourra.

Il n’y aura plus de Martigues parce qu’on aura négligé d’y sauver, comme cela serait encore possible, une belle et antique corporation de travailleurs de la mer qui ne demandent qu’à perpétuer la force et la vie.  •

Source : Maurras.net

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2 commentaires pour “Patrimoine • À Martigues, par Charles Maurras”

  1. Roger Carcellé
    dimanche 12 février 2017 at 10 h 43 min | Répondre

    Lire aussi la superbe « énumération » rédigée en provençal pour les felibres parisiens par Maurras jeune et intitulée : Li trento beùta dòu Martegue.

  2. Camelot
    dimanche 12 février 2017 at 14 h 56 min | Répondre

    Ah Martigues ! Martigues un amour de petite ville provençale où il fait bon flâner sur les quais ! Martigues où un simple citoyen vous indique le chemin de Paradis et la maison de Maurras .Maurras que Jean MADIRAN décrivit si bien .Maurras qui défendit les pêcheurs de Martigues aux prud’homme selon Wagner !Martigues défiguré par nos libéraux .Maurras devait y reposer pour l’éternité mais à qui on refusa d Y reposer pour les siècles des siècles .Martigues est sa petite église c’est le temps de la France éternelle.

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Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

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