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Mini-dossier : Le militantisme végan, un nouveau terrorisme ?

mercredi 31 octobre 2018 sur JSF

 

Par Philippe Granarolo
 

4e64ba1f939c6823d708fbf5bae82f44_400x400.jpgComment nier l’indignation qu’ont suscitée les vidéos publiées par le collectif L214 sur les réseaux sociaux, vidéos mettant en évidence l’intolérable violence faite aux animaux dans certains abattoirs ? Y a-t-il cependant le moindre lien logique entre cette émotion légitime et ce qu’on dénomme aujourd’hui « animalisme », autrement dit cet ensemble d’hypothèses selon lequel les humains devraient cesser de se considérer comme des animaux particuliers ? 

Y a-t-il le moindre lien logique entre l’émotion suscitée par les violences marginales commises dans quelques abattoirs et le fait que des boucheries soient régulièrement attaquées par des militants végan ? Que les professionnels de la viande aient récemment lancé un appel aux autorités pour les protéger peut-il être accepté dans notre démocratie ? Nous allons démontrer qu’il n’en est rien et que le lien supposé est irréel. 

D’inquiétantes dérives intellectuelles caractérisent tous les courants animalistes, et si des excès doivent bien sûr être dénoncés dans les traitements infligés parfois aux animaux, les excès aussi inquiétants de l’idéologie animaliste doivent l’être avec la même vigueur. 

Le véganisme : une idéologie inquiétante 

L’animalisme (1) présente toutes les caractéristiques des idéologies qui ont fait tant de ravages au cours du XXe siècle. En premier lieu, les animalistes constituent une infime minorité de la population, comme ce fut le cas pour les « avant-gardes » idéologiques qui les ont précédés. D’après toutes les études dont nous pouvons disposer, les végétariens déclarés représentent environ 1.4 % de la population française, la part des végétaliens et des véganiens étant proche du 0 %. Or ces minorités, qui ont bien entendu le droit absolu de se nourrir comme elles l’entendent, veulent imposer à tous leur régime alimentaire. Quant à l’hypothèse selon laquelle, en dépit de ces pourcentages ridicules, une forte demande sociale existerait dans la population pour exiger les mesures recommandées par les animalistes, rien ne permet de la défendre. Ce fut précisément le propre des idéologies les plus nauséabondes que de prétendre être la voix de la majorité silencieuse. 

En second lieu, animalistes et véganiens disposent d’une incontestable caisse de résonance médiatique. D’abord parce qu’ils savent jouer à merveille du « politiquement correct » qui nous submerge. Depuis une trentaine d’années, un brouillage généralisé des différences entre les sexes, entre les civilisations, entre les générations, s’est imposé comme la seule forme de pensée respectable. L’Europe est colonisée par une mode américaine, par cet hyperrelativisme né dans les campus des États-Unis qui, après avoir nié la dualité des sexes (par le biais des fameuses gender studies), s’attaque aujourd’hui aux différences entre l’homme et les animaux (on parle à présent des animal studies sur le modèle précédent). Cet hyperrelativisme qu’a si bien dénoncé le regretté Jean-François Mattei dans ses principaux ouvrages (2) a ceci de redoutable qu’il frappe d’anathème quiconque n’y souscrit pas, nouvelle déclinaison de la vieille stratégie totalitaire invitant à qualifier de « fascistes » tous ceux qui s’opposaient de près ou de loin à l’idéologie communiste. 

En troisième lieu, on notera que la puissance médiatique de l’hyperrelativisme est d’autant plus grande que nous vivons dans la contestation des compétences et que la parole, à propos de n’importe quel sujet, de tout individu ayant acquis une reconnaissance médiatique (généralement télévisuelle) est considérée comme aussi pertinente et digne d’intérêt que celle d’un spécialiste ayant passé sa vie à explorer le domaine en question. Nier cette équivalence serait faire preuve d’un monstrueux élitisme et d’une atteinte insupportable à l’égalité républicaine. 

caca.jpgViolents et hypermédiatisés alors qu’ils ne représentent qu’une portion infinitésimale de la société, animalistes et véganiens affichent toutes les caractéristiques des idéologues fascistes.

Énoncée aussi brutalement, la thèse paraîtra peut-être d’un simplisme grossier. Comment, va-t-on m’objecter, des convictions refusant la violence faite aux animaux pourraient-elles avoir quoi que ce soit de commun avec les idéologies mortifères qui ont ensanglanté le siècle dernier ? Avant d’argumenter, je me contenterai de rappeler que la compassion envers les animaux n’a jamais garanti le respect dû aux êtres humains. Ainsi que le signale avec pertinence Jean-Pierre Digard dans L’animalisme est un anti-humanisme, il faut garder en mémoire « qu’Hitler était végétarien et qu’aucun régime politique n’eut une législation plus favorable aux animaux que le IIIe Reich » (3). 

Animaux de compagnie et anthropomorphisme 

La première cause historique de l’animalisme est sans doute l’explosion du nombre des animaux de compagnie qui a débuté au Moyen Âge et qui s’est accentué à partir du milieu du XXe siècle. Les populations contemporaines, très majoritairement citadines, ne connaissent guère le monde animal qu’à travers les animaux de compagnie dont le nombre a augmenté de façon exponentielle. En France, leur nombre a plus que doublé en un demi-siècle, passant de 30 millions en 1960 à 62 millions en 2014 : ils sont presque aussi nombreux que les humains peuplant notre territoire. 

L’une des conséquences de cette évolution est l’aveuglement à l’égard de la violence faite aux animaux de compagnie. Victimes d’un anthropomorphisme outrancier, quantité de ces animaux de compagnie subissent une violence au moins aussi choquante que les violences dénoncées dans les abattoirs par le collectif L214. Au lieu de cibler systématiquement les éleveurs professionnels, les militants animalistes ne devraient-ils pas s’inquiéter d’abord de la terrifiante maltraitance que subissent dans notre société tant d’animaux de compagnie ? Combien de chiens, pour ne citer que ce seul exemple, servant de substituts aux enfants absents du foyer, présentent des troubles comportementaux gravissimes qui exigent le recours à un vétérinaire comportementaliste ? Combien d’animaux sauvages pris comme animaux de compagnie (amphibiens, reptiles, iguanes, serpents, etc.) meurent-ils d’être enfermés dans des espaces réduits ? 

Humanisant leur animal de compagnie, à quelque espèce qu’il appartienne, nos contemporains, même très éloignés des convictions animalistes, sont tout près de sombrer dans un dualisme naïf proche de celui professé par les militants animalistes les plus radicaux. Il n’y aurait sur la planète que deux types de vivants, l’Homme et l’Animal. Alors qu’il existe des millions d’espèces animales toutes différentes, avec chacune ses spécificités, son mode de vie, son écosystème, l’animaliste fonde en effet son discours sur la notion aberrante de l’« Animal ». 

Ceux qui voudraient rapprocher antiracisme et animalisme oublient un « détail » : le racisme est absurde parce que rien ne justifie scientifiquement l’idée de « races » au sein de l’espèce humaine, tandis que les espèces animales sont une réalité indiscutable. L’argument majeur en faveur de cette réalité des espèces est l’impossibilité pour celles-ci de copuler, et si elles le font, d’avoir une descendance qui soit le fruit des deux géniteurs. Tandis que deux humains, à quelque ethnie qu’ils appartiennent, peuvent avoir une descendance, ce qui apparemment n’a guère troublé les esclavagistes qui ont si souvent engrossé des femmes supposées d’une race inférieure à la leur. 

Évoquer un droit des animaux relève du même anthropomorphisme, car la notion de droits, ainsi que l’ont démontré nos meilleurs philosophes, ne saurait se concevoir sans celle de devoirs. Les humains, dotés d’une conscience morale, ont des devoirs envers les animaux : avant toute chose le devoir de les traiter en respectant leurs particularités, en prenant en compte les caractères de l’espèce à laquelle ils appartiennent. On ne doit pas traiter un chien comme un chat, une vache comme un cheval. Encore faut-il connaître les espèces, et non pas l’« Animal » qui n’existe pas. Et reconnaître l’ineffaçable frontière entre les humains et les animaux, à propos de laquelle la remarque ironique du philosophe Fabrice Hadjadj vaut les démonstrations les plus abouties : « Avouons-le, nous ne rendrons jamais un lion végétarien » (4). 

L’ignorance de la domestication et de l’élevage 

Ne connaissant du monde animal que leurs animaux domestiques, nos contemporains ne s’intéressent guère à l’histoire de la domestication. Sans doute nos paysans ne possédaient-ils eux non plus aucune connaissance scientifique de cette histoire. Mais d’une part leur ignorance ne se prenait jamais pour un savoir, et la proximité dans laquelle ils vivaient avec les animaux de la ferme tenait lieu de substitut partiel au savoir qu’ils ne possédaient pas. Rien de tel avec nos animalistes, qui croient connaître l’« Animal » à l’aune de leur chien ou de leur chat. 

Tout démontre que nos animaux domestiques ont d’une certaine manière participé activement à leur domestication, ce que savaient intuitivement nos paysans qui partageaient leur vie avec leurs vaches, leurs cochons et leurs poules. En spécialiste incontesté de la question, Jean-Pierre Digard nous apprend que « si la domestication a pu être réalisée, c’est que les animaux concernés y ont, en quelque sorte, consenti et même participé. Eux aussi partisans du moindre effort, bovins, ovicapridés, porcins et équidés ont vite perçu qu’en échange de leur liberté, ils s’assuraient nourriture régulière et protection contre les prédateurs : c’est ainsi que l’espérance de vie d’un cheval domestique (une vingtaine d’années) est le double de celle d’un cheval sauvage ». Il ajoute que « le cheval aurait probablement disparu s’il n’avait pas été domestiqué ». 

Réclamer la « libération » d’animaux vivant en symbiose avec les humains depuis au moins dix millénaires relève sinon de l’ignorance, du moins d’un manque évident d’empathie véritable avec les espèces en question. Ayant passé toutes les vacances de mon enfance à proximité de fermes savoyardes, ayant côtoyé plusieurs mois par an les fermiers de Savoie et partagé leur quotidien, je peux témoigner de l’immense tendresse qu’ils éprouvaient à l’égard de leurs animaux. Ainsi chaque vache du troupeau avait un prénom auquel elle répondait. Pour ces fermiers non seulement l’« Animal » n’existait pas, mais même la « Vache » n’avait pas la moindre réalité, et ils avaient le cœur déchiré quand il fallait se séparer de l’une de leurs bêtes. S’il m’arrivait un jour de croire en la réincarnation, je préférerais mille fois renaître dans le corps d’une vache savoyarde achevant son existence à l’abattoir, que dans celui d’une gazelle africaine fuyant toute sa vie les prédateurs pour finir déchiquetée par une lionne ! 

Une même ignorance pèse sur le monde de l’élevage. Quiconque a fréquenté ce monde a pu se rendre compte de la passion que les éleveurs ont pour leurs animaux. Et il convient de rappeler que la profession d’éleveur connaît un taux de suicide anormalement élevé découlant de la terrible pression que subissent des professionnels se sentant désignés à la vindicte populaire. Les éleveurs mériteraient de la part des animalistes la même compassion que celle qu’ils prétendent témoigner à l’égard des animaux d’élevage. 

Les principaux mensonges des véganiens 

Comme toute idéologie, l’animalisme construit son édifice en opérant un subtil mélange de vérités et de mensonges. Les véganiens voudraient nous interdire toute consommation carnée sous prétexte que les animaux subissent dans de rares abattoirs des violences intolérables. C’est un peu comme si l’on voulait nous interdire de circuler en voiture sous prétexte qu’il y a parfois des accidents, nous interdire l’avion au lendemain d’une catastrophe aérienne, supprimer tous les ponts de la planète après l’effondrement du viaduc de Gênes. Les véganiens en particulier justifient leur violence en sélectionnant, dans l’immense ensemble des élevages, des abattoirs, des transports d’animaux, les quelques faits révoltants qu’ils mettent en exergue. Dénoncer, précisément parce que nous sommes des humains dotés de conscience, les violences injustifiées faites ici ou là, est une chose. Imposer par la violence un régime végan à toute la population en est une autre ! 

Un autre mensonge est l’affirmation selon laquelle une alimentation végétalienne ou végan serait sans danger. Notre espèce, omnivore depuis plus de deux millions d’années, trouve dans les produits animaux plus de la moitié des protéines nécessaires à son équilibre. Il suffit au demeurant de parcourir les sites de ceux qui prétendent nous interdire la consommation de viande pour découvrir qu’ils recommandent presque tous l’ingestion de compléments alimentaires comblant les carences d’un régime non carné.

Troisième mensonge : nous serions des consommateurs frénétiques de viande, et cette hyperconsommation expliquerait pour une large part les maltraitances subies par des animaux victimes de notre hubris. Or la consommation de viande dans tous les pays développés n’a cessé de régresser. En France, par exemple, la consommation de viande est tombée de 100 kg par personne et par an à environ 60 kg par personne et par an aujourd’hui. Seule l’explosion démographique est responsable d’une hausse en valeur absolue de la consommation de viande : mais il faudrait alors dénoncer toutes les consommations qui augmentent du fait de l’augmentation de la population. 

Véganisme et holocauste 

Terminons notre propos par un raisonnement par l’absurde. Si nous cédions aux exigences des véganiens, quel sort devrions-nous réserver aux dizaines de millions d’animaux d’élevage de la planète ? Faudrait-il les éliminer et pratiquer un holocauste animalier digne des heures les plus sombres du nazisme ? Faudrait-il simplement les stériliser et les laisser vivre sans se reproduire, autre technique chère aux nazis ? Faudrait-il imaginer des maisons de retraite pour bovidés et ovins ? Faudrait-il les relâcher dans une nature sauvage qui n’existe pratiquement plus, et laisser vaches et moutons se faire dévorer par des prédateurs peu sensibles à la compassion ? 

Le premier de tous les droits pour quelque vivant que ce soit est le droit à l’existence. Imposer à l’humanité entière de renoncer à manger de la viande, c’est retirer à tous les animaux domestiqués le droit à l’existence. Ceci bien entendu au nom de l’amour qu’animalistes et véganiens prétendent leur porter. Laissons une dernière fois la parole à Jean-Pierre Digard : « Ignorant à peu près tout de la réalité des animaux […] les animalistes ne les aiment pas vraiment ; sinon, ils commenceraient par se demander ce que deviendraient les milliards d’animaux domestiques dans le monde ». 

Le tabou de la viande hallal 

Les mouvements animalistes, en concurrence les uns avec les autres, se livrent à une incessante surenchère. Ils s’inscrivent par-là dans une tendance caractéristique de notre temps : la tendance à la radicalisation qui pousse les militants de certaines causes à juger insupportable que d’autres puissent avoir des idées ou des pratiques différentes des leurs. Les États-Unis ont classé le terrorisme de type écologiste au deuxième rang des menaces les plus grandes auxquelles le pays est confronté juste après l’islamisme radical. Cette proximité dans les menaces terroristes qui pèsent sur les pays développés serait-elle une simple coïncidence ? 

Comparables aux islamistes radicaux qui ne veulent que notre bonheur en nous égorgeant, nous épargnant ainsi la monstruosité de la mécréance, les animalistes prétendent incarner une « avant- garde » éclairée agissant pour notre bien. N’y aurait-il pas une certaine connivence des islamo-fascistes et des végano-fascistes ? Comment comprendre autrement le fait que l’abattage hallal, de tous les modes d’abattage le plus barbare et le moins respectueux du bien-être de l’animal, ne soit jamais dénoncé par les militants véganiens ? À chacun de s’interroger …  ■

1. Dans cette chronique, nous utiliserons indifféremment les mots « véganisme » et « animalisme », considérant le véganisme comme une forme radicale de l’animalisme. Cet usage sera peut-être jugé contestable : si nous avons fait ce choix, c’est seulement pour éviter de nous lancer dans des subtilités sémantiques qui auraient alourdi notre propos.
2. Jean-François Mattei a magistralement dénoncé l’hyperrelativisme dans la plupart de ses ouvrages, les pages les plus convaincantes me semblant être celles qu’on peut lire dans La barbarie intérieure (Paris, P.U.F., 2004, p. 241-247) et dans Le regard vide(Paris, Flammarion, 2007, p. 273-275).
3. L’ouvrage récent de Jean-Pierre Digard L’animalisme est un anti-humanisme (Paris, C.N.R.S. Editions, 2018) est l’étude la plus rigoureuse publiée sur ce sujet ces dernières années. Je recommande la lecture de cet essai auquel ma chronique doit beaucoup.
4. L’homme est-il un animal comme un autre ? Figaro Littéraire, 23 octobre 2014.
5. L’animalisme est un anti-humanisme, op. cit., p. 68-69.
6. Ibidem 96.  
Docteur d’Etat ès Lettres et agrégé en philosophie, Philippe Granarolo est professeur honoraire de Khâgne au lycée Dumont d’Urville de Toulon et membre de l’Académie du Var. Spécialiste de Nietzsche, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment Nietzsche : cinq scénarios pour le futur (Les Belles Lettres, 2014), Le manifeste des esprits libres (L’Harmattan, 2017) et dernièrement Les carnets méditerranéens de Friedrich Nietzsche. Nous vous conseillons son site internet. Suivre surTwitter : @PGranarolo
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11 commentaires pour “Mini-dossier : Le militantisme végan, un nouveau terrorisme ?”

  1. Jean de Maistre
    mercredi 31 octobre 2018 at 11 h 18 min | Répondre

    Je répondrai à cet article furieusement anthropocentrique par ces belles paroles de Lévi-Strauss publiées dans un article du Monde de 1972 :
    « On m’a souvent reproché d’être anti-humaniste. Je ne crois pas que ce soit vrai. Ce contre quoi je me suis insurgé, et dont je ressens profondément la nocivité, c’est cette espèce d’humanisme dévergondé issu, d’une part, de la tradition judéo-chrétienne, et, d’autre part, plus près de nous, de la Renaissance et du cartésianisme, qui fait de l’homme un maître, un seigneur absolu de la création. J’ai le sentiment que toutes les tragédies que nous avons vécues, d’abord avec le colonialisme, puis avec le fascisme, enfin les camps d’extermination, cela s’inscrit non en opposition ou en contradiction avec le prétendu humanisme sous la forme où nous le pratiquons depuis des siècles, mais dirais-je, presque dans son prolongement naturel, puisque c’est en quelque sorte d’une seule et même foulée que l’homme a commencé par tracer la frontière de ses droits entre lui-même et les autres espèces vivantes et s’est ensuite trouvé amené à reporter cette frontière au sein de l’espèce humaine, ses parents, certaines catégories reconnues seules véritablement humaines, d’autres catégories qui subissent alors une dégradation conçue sur le même modèle qui servait à discriminer entre espèces vivantes humaines et non humaines, véritable pêché originel qui pousse l’humanité à l’autodestruction.
    Le respect de l’homme par l’homme ne peut pas trouver son fondement dans certaines dignités particulières que l’humanité s’attribuerait en propre, car alors, une fraction de l’humanité pourra toujours décider qu’elle incarne ces dignités de manière plus éminente que d’autres. Il faudrait plutôt poser au départ une sorte d’humilité principielle : l’homme commençant par respecter toutes les formes de vie en dehors de la sienne se mettrait ainsi à l’abri du risque de ne pas respecter toutes les formes de vie au sein de l’humanité même. »

  2. Jean de Maistre
    mercredi 31 octobre 2018 at 11 h 20 min | Répondre

    Sans oublier ces belles paroles du philosophe Emmanuel Lévinas :  » Pour les animaux, c’est chaque jour Auschwitz  ».

  3. Barnier
    mercredi 31 octobre 2018 at 17 h 53 min | Répondre

    texte intéressant comme les commentaires précédents ! Personnellement je ne changerai pas mon mode de vie végétarien (sauf pour des raisons de santé). Le végétarisme est un choix spirituel, que l’on retrouve dans toutes les religions. Peut-on convertir l’humanité à cette forme de sagesse (il y en a d’autres) ? Certainement pas ! C’est pourquoi je ne m’en prendrai pas aux professions de boucher, charcutier, éleveurs. Par contre je crois nécessaire de lutter pour le bien-être animal : la souffrance dans les abattoirs, la corrida, la chasse à courre…. doivent être anéanties, d’ailleurs les 2 dernières pratiques citées font appel aux instincts les plus bas de l’Homme. Pour clore, je suis intimement convaincu que l’on peut manger de la viande et être sensible à la souffrance animale.

  4. Cincinnatus
    vendredi 2 novembre 2018 at 11 h 34 min | Répondre

    Quand on en aura marre de manger de la viande sans goût en provenance d’animaux martyrisés auxquels la peur et les mauvais traitements donnent un stress permanent avec décharges d’adrénaline préjudiciables à notre santé…quand on en aura marre de manger une viande sèche en provenance d’une bête laissée agoniser vidée de son sang et lorsqu’on voudra retrouver une viande saine un lait non trafiqué et le goût d’autrefois ..alors on changera de politique . Pour l’instant vive la vache folle les antibiotiques à foison contre les infections multiples

  5. Pierre Builly
    samedi 3 novembre 2018 at 14 h 44 min | Répondre

    Il y a aujourd’hui de plus en plus de boucheries de qualité avec de grandes variétés de viandes… races françaises ou étrangères (Simmenthal, Angus, boeuf de Kobé), viandes mâturées et merveilleuses.
    On boit moins de gros rouge « 6 étoiles » ; on boit de plus en plus des crus de qualité. On mange moins de steaks de vaches de réforme, on se régale de chairs délicieuses…
    Les animaux n’ont d’autre qualité que de donner du plaisir à l’Homme… quel serait l’intérêt de l’oie sans son foie ?

  6. Cincinnatus
    samedi 3 novembre 2018 at 16 h 55 min | Répondre

    En effet monsieur Bully les crêatures vivantes quelles qu’elles soient sont faites pour étre mangées Voltaire disait «  les gros mangent les petits et les petits les piquent » il faut avoir du « plaisir » et si vous trouvez le vôtre dans la souffrance des êtres vivants fussent- ils vos inférieurs c’est en effet une conception de vie. Moi je n’aime qu’une viande heureuse tuée sans souffrances inutiles ..quel est l’intêret de l’homme d’après vous ?

  7. Pierre Builly
    samedi 3 novembre 2018 at 21 h 44 min | Répondre

    Builly, s’il vous plaît, et non Bully.
    Comment pouvez-vous écrire pareilles sottises ? l’amateur de bonnes choses que je suis sait bien que plus ces braves animaux sont tués avec douceur, meilleurs ils sont à déguster ! Je suis donc un absolu partisan des sanctions données aux abattoirs qui, tuant mal, fournissent de la mauvaise viande…
    Cela étant, il est constant que l’huître doit être dégustée vivante et qu’il convient de plonger vivants crabes et homards dans le court-bouillon.
    Ah ! Au fait, je ne suis pas une « créature vivante » : je suis un homme. et si le Bon Dieu ne nous a pas fait survenir à la vie le 5ème, mais le 6ème jour, c’est qu’il avait une idée en tête…

  8. Baratier
    samedi 3 novembre 2018 at 22 h 55 min | Répondre

    Pierre Builly me paraît avoir tout à fait raison.
    De plus, la plaidoirie – justifiée – de Cincinatus pour la qualité de la viande et autres produits n’a rien à voir avec l’idéologie « végan ».
    Franchement, ils peuvent toujours faire leur cinéma, je ne crois pas qu’ils transformeront beaucoup de monde en ruminants.

  9. Richard
    samedi 3 novembre 2018 at 23 h 38 min | Répondre

    De toute façon , l’homme est un omnivore donc conçu pour l’alimentation carnée et végétarienne .
    Le souci d’éviter la souffrance animale est également humain ; normal aussi de rechercher la qualité ( le français , du reste , ne badine pas avec la nourriture ) . C’est là qu’il faut agir ; règles et contrôles – pas de naïveté – ( on sait faire aussi dans ce pays , plus strictement qu ‘ ailleurs vraisemblablement ) mais également information et aussi , l ‘ expérience : la ménagère qui a , difficilement , tronçonné vivant , avant cuisson , un homard criant comme un bébé ne refait plus le plat ..

  10. Cincinnatus
    dimanche 4 novembre 2018 at 9 h 17 min | Répondre

    ceux qui ne pensent pas comme vous écrivent des « sottises » Cela donne le ton .
    A vos paroles profondes et censées dans la phrase «  les animaux n’ont d’autres qualités que de donner du plaisir à l’homme » :: je répondrai sur le même ton que j’espère humoristique que c’est exactement ce que disent beaucoup de femmes en parlant des hommes !! Pas étonnant que Les mœurs s’en ressentent .
    Ceci pour dire que je ne suis ni infâme Vegan ni stupide végétarien mais que je traite l’animal avec respect et comme un être de sensibilité ce dont l’homme avec son hubris manque «  cruellement »

  11. Pierre Builly
    dimanche 4 novembre 2018 at 17 h 00 min | Répondre

    Votre pseudonyme, Cincinnatus, montre assez combien vous honorez la Vertu, avec un V gigantesque et combien vous faites partie des Indignés du monde, avec un I tout à fait considérable.
    Je ne tiens pas à ouvrir une absurde polémique sur LFAR ; je dis simplement que l’Homme ne peut en aucune façon être placé dans la même catégorie que les animaux, celle des « êtres vivants  » (au fait, les plantes ne sont-elles pas « vivantes » aussi, à leur façon ?).
    Je ne veux aucun mal aux animaux et – je l’ai déjà dit – qu’un animal abattu sans qu’il soit stressé est bien meilleur au goût, de la même façon que s’il a été élevé de façon extensive, traditionnelle, il donnera de la meilleure viande.
    Je déplore comme tout le monde les barbaries et néfastes cruautés infligées dans les abattoirs ; mais je ne les mets tout de même pas sur le même plan que les violences subies par les chrétiens d’Orient, par exemple…

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A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

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