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François Lenglet : « Va-t-on assister au retour des nations ? Avaient-elles jamais disparu ? »

mardi 31 mars 2020mardi 31 mars 2020 sur JSF
Le journaliste et économiste François Lenglet . Clairefond

Par Alexandre Devecchio.

François Langlet développe dans ce Grand entretien [FigaroVox, 25.03] les thèses de son livre tout à fait remarquable, publié l’an dernier, Tout va basculer. Selon lui, le Covid-19 et la crise économique inédite qu’il provoque accélèrent une remise en cause de la mondialisation dont les prémices étaient perceptibles depuis plusieurs années.  François Langlet dit avec le langage du temps à très peu près les mêmes choses que nous. Les royalistes qui réfléchissent s’y intéresseront de près.   


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LE FIGARO. – La crise sanitaire que nous traversons se double d’une crise économique inédite. Quelles peuvent être les conséquences de celle-ci ?

François LENGLET. – Tout dépendra bien sûr de la durée de la crise sanitaire, qui est le facteur premier. Si l’on extrapole à partir de ce qui s’est passé en Chine, on a une récession à deux chiffres pendant deux mois, c’est-à-dire mars et avril, de l’ordre de – 15 %. Ce qui déboucherait sur une récession de – 3 % environ sur l’année 2020 en Europe. Mais la stratégie que nous avons choisie pour lutter contre le virus est différente, le confinement est moins strict. L’éradication du virus pourrait être plus longue à obtenir et les perturbations de l’économie pourraient être plus durables. Ce sera probablement la récession la plus sévère depuis l’entre-deux-guerres, en temps de paix. Il y a un arbitrage entre la santé et l’économie: le confinement est nécessaire pour la santé, mais il est dommageable à l’économie. Nous avons choisi la santé, et tant mieux. Le prix à payer est la chute de l’activité.

La situation est-elle comparable à la crise de 2008? En quoi ?

C’est l’exact inverse de 2008. En 2008, c’est la finance qui provoque la crise, d’où la relative lenteur des ajustements sur l’emploi et le commerce, qui ne se produisent qu’en 2009. Aujourd’hui, c’est l’économie réelle qui plonge, à cause des craintes de contagion et du confinement, et c’est ça qui entraîne la finance par le bas. Au bout du compte, crise économique et financière seront liées, comme en 2008. 2020, c’est 2008 au carré. Car le virus surgit alors que l’économie mondiale est déjà fragile, à cause des séquelles de 2008: la dette mondiale, tous agents confondus et toutes choses égales, a progressé d’un gros tiers depuis cette année-là. Sans compter ce qu’on ne sait pas. Les chiffres officiels de l’endettement chinois ne sont pas très crédibles.

Pour tenter d’apaiser les marchés financiers, la Banque centrale européenne a débloqué 750 milliards d’euros. Que cela vous inspire-t-il ?

D’abord une remarque optimiste. Il n’a fallu qu’une semaine pour corriger la boulette de Christine Lagarde, qui déclarait jeudi 12 mars que la BCE ne pouvait rien faire. Six jours après, le 18 mars dans la nuit, la BCE sortait le « bazooka », avec ces centaines de milliards. En 2008, il avait fallu attendre quatre ans, à l’été 2012, pour que la BCE fasse de même, avec la fameuse déclaration de Draghi: nous ferons ce qu’il faut « whatever it takes », quoi qu’il en coûte, avait-il déclaré, pour calmer les marchés. On a donc gagné du temps cette fois-ci. Mais la situation est plus grave. Le traitement de cette crise va nécessiter des milliers de milliards, et personne ne les a. Seule la planche à billets peut financer une telle somme, dans un climat de panique comme celui d’aujourd’hui.

La décision de la BCE, c’est de se soumettre aux pouvoirs politiques – et à la réalité – au détriment des principes fondateurs de l’euro, qui visaient la protection du capital, donc la préservation de la valeur de la monnaie. On va sacrifier la valeur de la monnaie à la lutte contre la crise, en créant un océan de liquidités. C’est-à-dire qu’on va tondre le capital et l’épargne. Et ça sera la même chose partout. C’est la dernière étape de la crise de la dette, initiée dans les années 1980. Faute de prêteurs, on mobilise désormais le «prêteur en dernier ressort», la banque centrale, le saint-bernard de la finance. Qui sera bientôt, elle aussi, chargée de dettes qu’on ne remboursera pas. Mais qui viendra alors sauver saint-bernard? Personne. Car il n’y aura plus personne avec suffisamment de crédibilité. Il n’y aura que le retour à la réalité: une perte de confiance dans la monnaie, une forte inflation, avec le risque du désordre social qui l’accompagne. Comme pendant une guerre.

L’Union européenne a été très critiquée pour avoir tardé à réagir…

L’Europe en tant que telle n’a pas réagi, et ce n’est pas aberrant. En cas de risque vital, c’est bien sûr la nation qui est le bon cadre. Les systèmes de santé sont d’ailleurs nationaux, et pas européens. La zone euro a quand même réagi, en suspendant les règles budgétaires de Maastricht, avec promptitude. Ce qui me frappe quand même, c’est l’incroyable difficulté avec laquelle on a fermé les frontières en Europe, et en France encore davantage. Pendant des jours, on a entendu que cela ne servait à rien. Alors que d’autres pays le faisaient. Alors que nous-mêmes mettions en place, pour lutter contre le virus, des confinements, qui sont par définition des frontières! Est-ce à dire que les frontières nationales n’arrêtent rien, alors que les frontières familiales ou régionales, elles, seraient imperméables? Ça n’a évidemment pas de sens. Et le plus ridicule, c’est que finalement, l’Europe se met à fermer, partiellement, ses frontières extérieures, d’un commun accord. En clair, on enferme ensemble les pays les plus contaminés, Italie, Allemagne, France, Espagne… Pas idéal comme protection. Sauf pour l’extérieur! Il y a eu une espèce de tabou sur la frontière, en Europe, qui nous a empêchés de prendre à temps cette mesure simple. Parce que le fondement de l’Europe, c’est la disparition des frontières nationales. Et on n’a pas voulu aller contre.

Nous parlons beaucoup d’«économie de guerre». Est-ce comparable dans la mesure où la guerre dope souvent l’industrie ?

C’est une économie de guerre dans le sens où sont revenues des peurs primitives, celle de ne pas être soigné, à cause de l’afflux de malades, celle de ne pas manger, à cause des pénuries réelles ou hypothétiques, dans les supermarchés, de la peur de perdre ses économies. Et que ces peurs se sont substituées à nos «émotions» économiques habituelles, le désir de consommer par exemple. En ce sens, c’est bien la guerre. C’est vrai qu’il n’y a pas d’investissements massifs de l’État dans l’industrie. Mais ça va venir, après la crise. Il va y avoir une vague d’investissements considérables dans la santé et l’industrie pharmaceutique, pilotée par les États, au nom de la sécurité sanitaire nationale. Exactement comme on a commencé à se réarmer quand les dangers géopolitiques sont montés. Ou comme on a recruté massivement dans le renseignement après les attentats. La contrainte budgétaire pèse peu face à ces nécessités vitales. Souvenez-vous de ce que disait François Hollande, au lendemain des attentats de Paris: le pacte de sécurité l’emporte sur le pacte de stabilité. C’est demain le pacte de santé qui va prévaloir.

En Europe, la Seconde Guerre mondiale a débouché sur la création de l’État providence, notamment en matière de santé publique. Va-t-on assister à son regain ? En avons-nous les moyens ?

Nous en trouverons les moyens, sans aucun doute. Avec les banques centrales tout d’abord, et les impôts sur les «riches» ensuite. Le marché et le profit ne prospèrent que par beau temps. Quand la crainte domine, c’est l’État qui prend la main. Ce n’est que le début du retour des États dans l’économie.

Plateformes, Gafa et grande distribution semblent être pour l’heure les vainqueurs de la crise. Et le télétravail pourrait faire ses preuves. L’ubérisation accrue de l’économie se confirmera-t-elle ?

Le basculement est temporaire, me semble-t-il, au moins avec cette intensité. Sur le plan du travail, il pourrait y avoir deux phénomènes contradictoires, à la suite de l’épidémie. D’abord un gigantesque mouvement de productivité, quand les entreprises auront réalisé qu’elles peuvent produire autant avec moins. Grâce aux technologies, grâce à une meilleure organisation. La nécessité brutale dans laquelle nous plonge l’épidémie les fait réfléchir comme elles n’ont jamais le temps de le faire, sur leurs processus de production, sur l’efficacité, sur ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Ça laissera des traces. On constate cela après toutes les grandes épidémies. La productivité de l’économie va probablement grimper fortement, ce qui contrasterait avec la période d’avant le virus, où elle était à zéro. Pour autant, je ne crois pas du tout à l’essor durable du télétravail. La présence physique et les contacts constituent une partie importante du travail, de son intérêt, on va s’en rendre compte aussi avec ce confinement. Et même pour les entreprises technologiques qui sont, remarquez-le, toutes installées dans une dizaine de communes seulement, principalement des grandes villes. Et pas en Lozère, alors qu’elles pourraient techniquement le faire. Les gens ont besoin de se voir, d’échanger, de se déplacer. Nous sommes contraints en ce moment d’inventer l’économie sans contacts, cela va nous faire redécouvrir la valeur des liens professionnels entre collègues.

Vous avez publié l’an dernier un livre intitulé Tout va basculer. Le Coronavirus accélère-t-il le processus d’un changement de monde ? Est-ce le début de la fin de la mondialisation ?

Bien sûr, le virus ne change rien par lui-même, il n’est qu’un facteur de précipitation, au sens chimique du terme. L’inflexion de la mondialisation est là depuis plusieurs années, portée par des facteurs lourds: la montée des salaires en Chine, la contrainte écologique, le besoin de protectionnisme. Et à cela s’ajoute désormais aussi la contrainte sanitaire. Mais ces évolutions sont longues. On a mis trente ans pour mondialiser… Outre ce point, mon livre pariait sur une crise financière, à cause de la dette accumulée, sur le retour des États, et sur l’affaiblissement du désir de liberté dans la société, au profit du besoin de protection, qui allait dominer la vie politique. Je ne vois pas de raison de changer ces analyses avec l’épidémie, bien au contraire. C’est vrai que mon pronostic était que le point d’inflexion interviendrait en 2019, et non pas en 2020. J’avais quelques semaines d’avance… Et je n’avais bien sûr pas anticipé l’épidémie. Remarquez quand même que le virus s’appelle Covid-19 !

Le modèle de l’autoritarisme chinois est-il notre avenir ?

C’est vrai que la Chine plastronne aujourd’hui, après avoir vaincu la première vague de contamination. Pour autant, la Chine est en réalité fragile, à la fois sur le plan démographique et sur le plan financier. Un jour ou l’autre, elle subira une secousse financière majeure. Je dois dire que je me suis trompé à ce sujet, je pensais que cela interviendrait plus tôt. J’avais sous-estimé un fait essentiel: quand le PIB augmente de 25 ou 30 % par an (la moitié en croissance, la moitié en inflation), la question de la dette se règle toute seule, avec l’érosion des créances accumulées. Mais ce régime est révolu. L’inflation a disparu, et le PIB va connaître cette année sa plus faible croissance depuis le massacre de Tiananmen, en 1989. Peut-être même pire. La Chine sera donc rattrapée par sa dette. Quant à l’autoritarisme, oui, il arrive dans les pays occidentaux. Dans des proportions inimaginables. Car la surveillance politique ou liée au marketing va se doubler d’une surveillance pour des raisons de santé publique.

La crise va-t-elle accroître les tensions entre Chine et États-Unis ?

Oui, parce que la crise exacerbe forcément les tensions. La Chine a besoin d’une religion, pour renforcer sa cohésion sociale. Jusqu’ici, c’était le mot de Guizot, «enrichissez-vous». C’est fini. Pour des raisons structurelles. Le gigantesque exode rural, le plus grand de tous les temps, qui était le cœur du miracle chinois parce qu’il a déclenché un énorme boom immobilier, est achevé. La population vieillit. Et les placards sont pleins de dettes. La religion de substitution, ce pourrait être le nationalisme, toujours vivace et aiguillonné par un pouvoir qui, faute de croissance, sera en danger de perdre sa légitimité. C’est un facteur potentiel de tension.   JSF

Quelle peut être la place de l’Europe dans ce nouveau monde ?

Rien n’est écrit. Les nations européennes ont leur carte à jouer, si elles parviennent à reformuler leur association sous une forme plus flexible. Quant à l’Europe elle-même, c’est plus douteux. L’idée même d’«union» européenne a pris un coup, avec l’absence de solidarité entre États membres face au virus: c’est Pékin qui apporte des masques à Rome! Plus fondamentalement, ce qui me préoccupe, c’est le départ du Royaume-Uni. Contrairement à ce qu’on croit, c’est l’Europe qui peut être affaiblie par le Brexit, et plus encore la France. Car France et Angleterre ont beaucoup de points communs, sur la défense, sur la politique étrangère. Nous sommes deux anciens empires, deux pays qui ont décapité leurs rois, deux pays qui ont toujours été côte à côte au XXe siècle… Leur départ nous laisse en tête à tête face à une Allemagne troublée par l’immigration massive et l’essoufflement, temporaire, de son modèle industriel. Sans même parler, sur le plan politique, de l’interminable fin de règne de Angela Merkel. L’Allemagne se meut lentement, disait Lamartine. Il va falloir de la patience.

Va-t-on assister au retour des nations ?  

Avaient-elles jamais disparu ?   ■

 

 

 

 


 

 

Alexandre Devecchio est journaliste au Figaro, en charge du FigaroVox. Il vient de publier Les Nouveaux enfants du siècle, enquête sur une génération fracturée (éd. du Cerf, 2016) et est coauteur de Bienvenue dans le pire des mondes (éd. Plon, 2016). Dernier ouvrage paru : Recomposition, 2019. [Ci-dessus]

Alexandre Devecchio

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Confinement ou retraite ?
Entretien avec l’historien Philippe Ariès [Je Suis Français – 1984] Partie 1

2 commentaires pour “François Lenglet : « Va-t-on assister au retour des nations ? Avaient-elles jamais disparu ? »”

  1. Marc Vergier
    mardi 31 mars 2020 at 10 h 49 min | Répondre

    Moins intéressant qu’annoncé . Moulinage de la farine habituelle des « experts ». Banalités mêlées d’incohérences. Pas d’inflation « officielle » mais inflation quand même. Vocabulaire corrompu : anticiper n’est pas prévoir (sauf en anglais), confusion permanente entre économie, croissance et activité (croissances souvent négatives, comme les réductions pendant les soldes)… Une nouveauté remarquable, pourtant : la  » productivité de l’économie [serait] à zéro ». Ces « experts’ confondent toujours et encore la voiture, la route, le moteur, la vitesse et l’accélération. Ça fait de plus beaux titres, comme dans le Figaro-numérique il y a trois jours : « un mois de confinement ferait perdre 3 points de PIB à la croissance annuelle française »

  2. Jean
    mercredi 1 avril 2020 at 18 h 36 min | Répondre

    Merci pour cette très belle synthèse.L’Europe des nations t’elle qu’elle existe actuellement montre bien son incapacité à gérer des crises (sanitaires , armées ,immigration de masse ..)Elle ne fonctionne que par des strates multiples qui finissent par paralyser le système et les peuples des nations qui la composent .

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Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

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Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

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Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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