Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

L’islam : Une idéologie religieuse ?

jeudi 22 octobre 2020jeudi 22 octobre 2020 sur JSF

Par Annie Laurent.

 I – DÉFINITION ISLAMIQUE DE LA RELIGION

  Pour désigner la religion, les musulmans utilisent le terme arabe dîn. Or, selon le chercheur d’origine iranienne Mohamed Ali Amir-Moezzi (École pratique des hautes études, Paris), l’équivalence entre les deux mots n’est pas immédiate car « ils appartiennent à des histoires culturelles différentes » et ont eu « des évolutions sémantiques propres ». Dans le Coran, dîn, mentionné à quatre-vingt-douze reprises, revêt trois réalités distinctes qui correspondent à trois périodes spécifiques du déroulement de la « descente » du Livre. Ainsi, dîn a d’abord signifié « jugement » et « rétribution », puis « dette » ou « créance » de l’homme envers Dieu, et enfin la communauté qui se soumet à l’unique et permanente religion (la croyance en l’unicité divine) et aux lois divines (Dictionnaire du Coran, Robert Laffont, 2007, p. 740-741).

 Une religion englobante

L’universitaire israélien Elie Barnavi en déduit qu’à l’instar du judaïsme, l’islam ne conçoit pas « la religion comme un domaine distinct des autres formes d’activité sociale car tous les deux constituent des systèmes totaux, façonnés dès l’origine par une relation particulière au sacré ». Il en tire ces remarques : « Ici [dans l’islam], pas d’Etat qui précède la “religion” comme dans le christianisme, mais une “religion” qui invente l’Etat pour en faire sa chose, qui se confond avec lui » ; « Ici, pas de partage entre deux “royaumes”, entre Dieu et César, entre la cité de Dieu et celle des hommes. D’emblée, Mahomet est prophète et chef de guerre, fondateur de religion et législateur, dirigeant d’une communauté de croyants (Oumma) qui est en même temps le premier Etat musulman. D’emblée, religion et empire ne font qu’un » (Les religions meurtrières, Flammarion, coll. Champs actuel, 2006, p. 25 et 99).

Cette confusion des genres justifie la définition proposée par le Père Henri Boulad, jésuite égyptien : « L’islam est un tout ». Depuis le début, « il se veut à la fois religion, Etat et société […]. Dans l’islam se mêlent indissolublement le sacré et le profane, le spirituel et le temporel, le religieux et le civil, le public et le privé ». Et, ajoute-t-il, « le gros problème, c’est que l’islam n’est pas qu’une religion : c’est un système global, globalisant ; total, totalisant, apte à devenir totalitaire » (Christophe Geffroy et Annie Laurent, L’islam, un danger pour l’Europe ?, Ed. La Nef, 2009, p. 78-79). On pourrait parler de consubstantialité entre religion et idéologie.

« Un communisme avec Dieu »

Ce système comporte en effet une particularité essentielle. Contrairement aux idéologies athées, l’islam mobilise la vertu de religion (sur ce point, cf. PFV n° 74). Ce qui a inspiré à l’orientaliste Maxime Rodinson, auteur d’une biographie de Mahomet (Ed. du Seuil, 1961) et de La fascination de l’islam (La Découverte, 1989), et lui-même marxiste, cette définition : « L’islam est un communisme avec Dieu ».

Autrement dit, écrit-il encore : « Il y a [dans l’islam] une similarité avec une idéologie politique laïque comme le communisme, pour laquelle l’application intégrale des recettes formulées par le fondateur doit mener à une société harmonieuse, sans exploitation ni oppression. Par contre, il n’y a pas d’idéologie similaire dans le christianisme : les intégristes chrétiens pensent que l’application intégrale des préceptes du Christ rendrait le monde bon et gentil, mais elle ne changerait pas forcément la structure de la société » (« Sur l’intégrisme islamique », Revue Mouvements, 2004/6 – n° 36, p. 72-76).

Dans un livre récent sur le salafisme (forme radicale de l’islam), Eric Delbecque, expert en sécurité intérieure, met en garde contre toute confusion entre les diverses formes de totalitarisme qui jalonnent l’Histoire. « L’islamisme n’est pas le fils spirituel du soviétisme agonisant : tout au contraire, il incarne une relève idéologique, une option qui transcende capitalisme/communisme. Le djihadisme n’a pas davantage de parenté avec les groupes gauchistes terroristes des années 1960, 1970 ou 1980. […] Inutile aussi de chercher derrière les “cavaliers sous la bannière du Prophète” des “Etats voyous”, l’Afghanistan des talibans, l’Irak et l’Iran qui joueraient le rôle de “l’axe du mal”, quasiment jumeau de l’“Axe” de 1940 (Allemagne, Italie, Japon) ». Pour cet auteur, « la continuité du mal, du nazisme au djihadisme, d’Hitler à Saddam Hussein en passant par Staline », observable dans la culture politique américaine, relève d’un fantasme (Les Silencieux, Plon, 2020, p. 209-210).

NB : par « Silencieux », l’auteur désigne le salafisme qui, dans sa version quiétiste représentée par le Tabligh, propage à bas bruit les idées islamistes.

II – TOTALITÉ ET UNIVERSALITÉ  

La double dimension – religieuse et idéologique – conduit l’islam à se considérer comme « un messianisme triomphant pour ce monde et pour l’autre » (Jacques Jomier, Dieu et l’homme dans le Coran, Cerf, 1996, p. 193). Il s’agit de gagner sur terre (le butin, la victoire, la domination du monde, etc.) et dans l’Au-delà (le paradis, envisagé comme réalité dans le prolongement immédiat de l’ici-bas, donc dépourvu de toute perspective surnaturelle). Le Coran garantit d’ailleurs aux musulmans la victoire dès ici-bas.

  • C’est nous [les musulmans] en vérité, qui hériterons de la terre et de tous ceux qui s’y trouvent (19, 40).
  • C’est Lui [Allah] qui a envoyé son Prophète avec la Direction et la Religion vraie pour la faire prévaloir sur toute autre religion, en dépit des polythéistes (9, 33).
  • Ô vous qui croyez : si vous aidez Allah, Il vous secourra et il affermira vos pas (47, 4).

Quand État et religion ne font qu’un

Pour cela, la confusion entre la religion et le pouvoir politique est inévitable, ce qui explique l’absence du concept de laïcité, voire son rejet. De là résulte la confessionnalité qui caractérise l’organisation de l’État, quel que soit son régime, dans les pays dont la population est majoritairement musulmane. (Sur ce sujet, cf. A. Laurent, Les chrétiens d’Orient vont-ils disparaître ?, Salvator, 2017, p. 97-110).

Razika Adnani, philosophe et islamologue française d’origine algérienne, propose une explication pertinente de l’expression « l’islam est la religion de l’État », qui peut revêtir « deux sens différents mais très complémentaires ».

  • « L’islam appartient à l’État. Celui-ci veille sur son organisation et intervient dans son champ comme une de ses institutions ».
  • « L’État appartient à l’islam ». Cela signifie « que l’État respecte dans son fonctionnement les recommandations de l’islam».

R.Adnani en présente des traductions concrètes.

« L’État qui fait de l’islam une de ses institutions et intervient dans son champ le transforme en politique. Les imams devenant des fonctionnaires de l’État reçoivent leurs ordres de celui-ci. Ils n’expriment pas sincèrement et librement ce qu’ils pensent au sujet de la religion mais ce qui correspond aux exigences de l’Etat ».

« Quant à ceux ayant des ambitions politiques, ils affichent une appartenance à l’islam quand bien même ils n’ont aucune foi et cela uniquement pour réaliser leurs objectifs. D’autres le font pour ne pas être accusés de désobéissance à l’État, étant donné que sortir de la religion officielle de l’État ou en avoir une autre, ou même avoir un avis différent au sujet de la religion, peut être considéré comme s’opposer à l’État. Ainsi, la foi qui devrait être une conviction personnelle devient pour beaucoup un calcul politique, une obligation sociale et même une hypocrisie ».

L’auteur développe ensuite les conséquences sociales résultant de ces conceptions. « Un État déclarant appartenir à une religion particulière prend parti en faveur d’une religion, celle de l’État. Les individus n’ont par conséquent pas tous les mêmes chances d’exprimer et de vivre leurs convictions religieuses ou non religieuses. La religion de l’État, qui est celle d’une partie de la population, est promue et imposée à toute la population […]. En s’occupant de la vie religieuse des individus, ce qui ne relève pas de sa responsabilité, l’État disperse ses efforts mais aussi institue des inégalités, comme celles entre les hommes et les femmes, et de ce fait accepte des injustices alors qu’il est censé les combattre […]. La Constitution qui protège une religion ne peut garantir la liberté de conscience. Bien au contraire, elle donne à l’État et à la société un cadre juridique pour la piétiner ».

https://algeriecultures.com/actualite-culturelle/lislam-est-la-religion-de-letat-nest-benefique-ni-pour-letat-ni-pour-lislam/.

Tout cela montre que l’État et ses ressortissants sont otages de l’islam.

Islam et islamisme

Il est dès lors impossible d’opérer une distinction, voire une séparation, entre islam et islamisme, comme l’habitude s’en est répandue depuis plus d’un demi-siècle. Jusque-là, le mot « islamisme » servait à désigner la religion et la civilisation islamique confondues.

Selon la conception actuelle, le premier terme s’appliquerait à la dimension seulement religieuse de l’islam, tandis que le second viserait sa dimension exclusivement idéologique. Mais cette position ne rend pas compte de la réalité puisque ceux qui s’efforcent d’appliquer un programme conforme à la doctrine classique, fondée sur le Coran et la Sunna (Tradition mahométane), ne cessent d’invoquer Allah et de manifester publiquement leur piété. En fait, ils n’opèrent pas cette distinction dès lors qu’il s’agit pour eux de réaliser l’idéal islamique dans sa plénitude.

Si par respect pour les personnes, il ne convient pas d’enfermer indistinctement l’ensemble des musulmans dans l’idéologie inhérente à leur religion, la lucidité impose de reconnaître le lien originel et structurel qui unit les deux dimensions. La définition proposée par le Père Boulad est ainsi parfaitement recevable : « L’islamisme, c’est l’islam dans toute sa logique et sa rigueur. Il est présent dans l’islam comme le poussin dans l’œuf, comme le fruit dans la fleur, comme l’arbre dans la graine ».

Entre islam et islamisme, il y a donc une différence de degré mais pas de nature. Sur ce sujet, cf. A. Laurent, L’islam pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore), éd. Artège, 2017, p. 53 à 70.

Trois exemples contemporains l’attestent : en 1979, Khomeyni institue la République islamique d’Iran ; en 1982, au Liban le Hezbollah se définit comme le Parti de la Résistance islamique ; en 2014, le califat autoproclamé en Irak et en Syrie prend le nom d’État islamique (Daech).

L’islamisme contre la République ?

L’islam ne privilégie aucune forme de régime politique et adopte les concepts d’État, de république ou de monarchie, sans accepter pour autant leur alignement sur les principes laïques. Ainsi, le Royaume d’Arabie-Séoudite s’est bâti sur le wahabisme, l’une des expressions les plus radicalement islamistes prévalant au sein de l’Oumma.

Dans le discours contre le « séparatisme islamiste » qu’il a prononcé le 2 octobre 2020 aux Mureaux (Yvelines) pour appeler les musulmans de France à un « réveil républicain », le président Emmanuel Macron a déclaré : « Wahabisme, salafisme, Frères musulmans, beaucoup de ces formes étaient au début d’ailleurs pacifiques pour certaines. Elles ont progressivement dégénéré dans leur expression. Elles se sont elles-mêmes radicalisées ».

Il n’est pourtant pas possible de dissocier ces idéologies de leurs enracinements et motivations religieux. « On saisit l’urgence de les comprendre dans leur lien avec une dynamique religieuse fondamentaliste », écrit E. Delbecque, regrettant que « l’intelligentsia française ne prenne pas la religion au sérieux » (op. cit., p. 78).

Ce que l’islamisme refuse (et plus largement l’islam) ce n’est pas tel ou tel type de régime. Pour ce qui est de la République française, il en récuse le contenu sécularisé, autrement dit l’absence de toute référence à une Transcendance et à une Loi divine.

Mais, par souci d’éviter tout amalgame, « on a prétendu que l’islamisme n’avait “rien à voir” avec l’islam […]. Le djihadisme s’abreuve pourtant de religion, conçue comme “manière d’être au monde, foi intime, croyance partagée”. Nous refusons de le voir. Pourquoi ? Par aveuglement persistant, refus obstiné d’admettre intellectuellement la croyance religieuse comme une “causalité spécifique”, et donc comme une puissance politique. La violence devrait nécessairement dériver de frustrations socio-économiques, éventuellement psychologiques, mais la foi, personne n’y croit » (Delbecque, op. cit., p. 79).

POUR CONCLURE

Il semble évident que la dimension religieuse, inscrite dans l’homme et revendiquée explicitement par l’islam, avec tout ce que cela comporte concernant la vie de l’âme et surtout les perspectives eschatologiques, lui confère une force spirituelle et une grande puissance d’attraction que n’ont pas les idéologies athées ou agnostiques (marxisme, nazisme, maoïsme, laïcisme) à cause de l’aliénation radicale de l’être humain qu’elles supposent.

Dès lors, l’aliénation inhérente à l’islam n’est-elle pas plus grave encore ?   ■


 

 

 

 

 

Commander …  ICI

Annie Laurent

Déléguée générale de CLARIFIER

Categories Politique et Religion
Post navigation
Samuel Paty : Bref témoignage de Jean-Philippe Chauvin, son collègue professeur d’Histoire
Hommage à la Sorbonne, Gérard Leclerc a raison de rappeler sa vraie nature

4 commentaires pour “L’islam : Une idéologie religieuse ?”

  1. Jean de Maistre
    jeudi 22 octobre 2020 at 8 h 17 min | Répondre

    Un des attendus de la déclaration islamique des droits de l’homme. le droit fondamental du musulman est de vivre sous le règne de la charia.

     » Désirant contribuer aux efforts de l’humanité visant à garantir les droits de l’homme, à le protéger de l’exploitation et de la persécution, à affirmer sa liberté et son droit à une vie digne en accord avec la Loi islamique.  »

    Annie Laurent dit avec justesse qu’il n’y a aucune raison de distinguer islam est islamisme. L’islamisme y compris ses aspects terroristes, c’est l’islam en action.

  2. Claude Armand Dubois
    samedi 24 octobre 2020 at 10 h 13 min | Répondre

    Le salafisme, qui est un retour aux origines des premiers croyants de l’slam, salaf, est donc un intégrisme, qui n’est pas forcement violent, certains se revendiquent d’ailleurs d’un « quiétisme » cherchant à convaincre plutôt que vaincre. Il est sur que c’est un degré dans la conquête but ultime. Mais pour soumettre le monde entier à sa loi, l’islam devrait maitriser le progrès scientifique et technique, ce dont il est incapable car il impose une structure mentale opposée; toute l’histoire confirme que de plus en plus la victoire appartient au plus évolué techniquement et scientifiquement, source de la puissance économique et militaire; le mouvement est irréversible. Des avantages limités dans le remps et dans l’espace peuvent être obtenus lorsque la volonté de défense a failli chez l’adversaire. Les questions que devraient se poser les musulmans ne sont pas sur les formes possibles de leur religion, mais sur sa compatibilité avec l’aventure humaine. Bourguiba, Atatürk et même le shah d’Iran était convaincus que c’était l’islam qui expliquait le retard de leurs peuples et on enclenché la réforme, avec succès, sauf pour le shah; mais il faut toujours sur le métier remettre son ouvrage et les Erdogan ou Ennahda peuvent resurgir, sauf si les musulmans entament la même réflexion: On juge l’arbre a ses fruits, quels sont les fruits de l’islam? Benoit XVI a déjà posé la question.

  3. Pierre Builly
    samedi 24 octobre 2020 at 13 h 05 min | Répondre

    @ Claude Armand Dubois : Vous écrivez « l’histoire confirme que de plus en plus la victoire appartient au plus évolué techniquement et scientifiquement, source de la puissance économique et militaire » !

    Diable ! Est-ce que vous ne croyez pas que les invasions des primitifs germains qui ravagèrent l’Empire romain vont tout à fait à contre-sens de votre thèse ? Ce qui gagne, c’est ce qui est vigoureux, plein de sève et de désir, plein de ferveur, si l’on veut, plein de confiance. Et là, nous n’avons vraiment pas la moindre chance de nous en sortir !

  4. Gérard POL
    samedi 24 octobre 2020 at 18 h 03 min | Répondre

    Pierre Builly me semble parler d’or.

Répondre à Gérard POL Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • jeudi 19 Juin 15:49
    jver sur Israël-Iran, jusqu’où ?
    “Je suis sidéré par l’unanimité des réactions françaises – surtout de la « droite » — Quel que…”
  • jeudi 19 Juin 13:57
    Anne sur Radu Portocala : Eh, oui. Il…
    “L’hypothèse avancée par Hugues Noël me paraît pure élucubration. Effectivement, en 2015, Macron avait publié qu’il…”
  • jeudi 19 Juin 13:51
    Joset sur « Il est vrai qu’entendre la réponse…
    “Depuis sa réunification sans exiger la moindre garantie de sa part, l’Allemagne renoue avec ses vieux…”
  • jeudi 19 Juin 08:02
    NOEL Hugues sur Radu Portocala : Eh, oui. Il…
    “Que fera l’actuel Président de la République après les élections présidentielles de 2027? -Probablement militer pour…”
  • jeudi 19 Juin 06:52
    Richard sur « Il est vrai qu’entendre la réponse…
    “Pour la quarantième année commémorative de l’arrivée des Américains sur les plages normandes, le Chancelier allemand…”
  • mercredi 18 Juin 20:56
    Grégoire Legrand sur La République va juger pour meurtre…
    “Je dois reconnaître à Pierre Builly une grande lucidité. Oui, la lutte contre la drogue est…”
  • mercredi 18 Juin 19:39
    Grégoire Legrand sur Pierre de Meuse : Les rapports…
    “Je confirme, un texte remarquable. Je prie le ciel pour que Pierre de Meuse nous régale…”
  • mercredi 18 Juin 14:10
    Philippe sur Pierre de Meuse : Les rapports…
    “Marc vandeSande a raison. Et d’ailleurs je le salue. Cette première partie est excellente pour les…”
  • mercredi 18 Juin 11:20
    Marc vandeSande sur Pierre de Meuse : Les rapports…
    “Des points sur les I, rappels salutaires. Remarquable article.”
  • mercredi 18 Juin 10:24
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “Ami Gattegno, vous connaissez beaucoup de gens qui achètent leurs cigarettes dans les bureaux de tabac…”
  • mercredi 18 Juin 09:16
    Richard sur La République va juger pour meurtre…
    “L’offre crée la demande , ainsi la « drogue » à bon marché se democratisera, l’Etat (les français…”
  • mercredi 18 Juin 07:23
    David Gattegno sur La République va juger pour meurtre…
    “Je serais assez favorable à une dose à 3 ou 4 €uros, jusques et y compris…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page