Après écoute de ce débat – qui est, lui aussi, une cure d’altitude mentale – un auditeur a posté le commentaire suivant : « Jamais un débat de fond de cette qualité n’a existé en France depuis que, personnellement, je m’intéresse à la vie politique. Maurras, je crois, y a sa part. Et toute l’école d’Action française, prise au sens large. Mais pas seulement, bien-sûr. Maurras a prédit à la fin de sa vie, en prison, que « par la force des choses « , un nationalisme français se reverrait. Et qu’il fallait compter, pour cela, sur l’Intelligence et le patriotisme français, l’un et l’autre s’interpénétrant de plus en plus. Il me semble qu’il n’est pas déraisonnable de penser que nous sommes dans ce processus. »
Qu’a dit exactement Maurras à propos de ce processus ? Ce qui suit.
« Je ne cesserai pas de répéter que les Français ont deux devoirs naturels : compter sur le Patriotisme de leur pays, et se fier à son Intelligence. Ils seront sauvés par l’un et par l’autre, celle-ci étant pénétrée, de plus en plus, par celui-là : il sera beaucoup plus difficile à ces deux grandes choses françaises de se détruire que de durer ou de revivre. Leur disparition simultanée leur coûterait plus d’efforts que la plus âpre des persévérances dans l’être et que les plus pénibles maïeutiques du renouveau. » Charles Maurras (POUR UN JEUNE FRANÇAIS chez Amiot Dumont, Paris, 1949).
Quand Maurras parle de l’Intelligence, il s’agit toujours de la profession de ceux qui ont fonction d’étudier, écrire, réfléchir, publier, parler à leurs compatriotes. Nous en avons ici deux brillants et profonds exemples qui réveillent le patriotisme du Pays et, du même mouvement, s’en nourrissent.
C’est là une situation nouvelle, souvent tâtonnante, parfois critiquable, que l’on n’attendait plus guère et qui donc nous surprend. Sachons nous y intéresser et y prendre notre part.
Merci à JSF d’avoir signalé ce superbe et roboratif débat. Merci, bien sûr, aux participants et organisateurs. Mais quel public ! Une révélation : des milliers , plutôt jeunes, attentifs, disciplinés, réactifs!
Pour compléter les propos relatifs au Frexit, je recommande le Zoom de Robert Ménard du 7 octobre :
https://www.youtube.com/watch?v=AkshP-pDbz0
Avant de couper les cheveux en quatre, il faut prendre la boutique du coiffeur.
Grande qualité de ce débat et c’est bien le mérite de JSF de le rendre accessible ; mérite aussi d’ en signaler la longueur mais comme les cheveux , l’on peut couper et lire en trois ou quatre fois ; c’est l’ avantage de la vidéo-diffusion .
Oui , grand merci à vous qui nous avez permis d’assister à un échange passionnant entre deux hommes de grande qualité , et ce tant au plan humain qu’au plan intellectuel !
Ce moment aura été un moment heureux , exaltant et revigorant !
Cordialement .