Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Henri Guaino : « Le peuple est roi, mais le roi est nu et il le sait »

mardi 20 septembre 2022vendredi 17 juin 2022 sur JSF

Par Henri Guaino. 

Quoiqu’on pense d’Henri Guaino, de ses engagements passés et présents, de sa personnalité, qu’on aime ou non, (on est navré de devoir écrire cela) son analyse de la situation politique française, que Le Figaro publie ce matin même,  mérite l’attention, demande à être lue. Surtout si, en plus d’être un citoyen, membre d’une famille, habitant d’une de nos villes ou villages, titulaire d’un métier, on est aussi un patriote français, conscient des dangers que court aujourd’hui chacun d’entre nous personnellement et collectivement comme participant d’un même héritage, d’une Patrie commune. et, à ce titre,  engagé à les défendre. Guaino apporte, avec son expérience, sa pierre à la réflexion et au souci communs. A ce titre, il nous intéresse. Voilà tout.   

TRIBUNE – Le sentiment de l’inanité du vote découle de faits concrets et précis, qu’il convient d’exposer, souligne l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. Une éventuelle coalition Ensemble !-LR à l’Assemblée ne résoudrait nullement, en elle-même, les causes de fond de
l’abstention, ajoute l’auteur. (Le Figaro de ce matin, 17.06.2022).

Le peuple est roi, mais le roi est nu et il le sait

Dimanche soir, à l’issue du second tour des élections législatives, quel que soit le résultat, on commencera, c’est devenu une habitude, par entendre sur les plateaux de télévision des commentaires sur l’abstention massive. On y donnera quelques leçons de civisme à tous ceux qui n’auront pas voté. On y dira peut-être que ceux qui ne vont pas voter n’ont pas le droit de se plaindre. On y répétera sans doute que l’éventail de l’offre politique est suffisamment large pour que chacun puisse y trouver son compte.

Quelques-uns proposeront de faire revenir les électeurs, en particulier les jeunes de 18 à 24 ans qui aux trois quarts ne votent pas, grâce au vote par correspondance ou au vote en ligne qui leur éviterait d’avoir à faire l’insupportable effort d’un déplacement jusqu’à l’isoloir. D’autres proposeront de changer le mode de scrutin en instaurant un scrutin uninominal à un tour, ou la proportionnelle, ou en remplaçant la démocratie représentative par la démocratie participative avec des panels de citoyens tirés au sort. Et l’on aura sans doute droit enfin, comme d’habitude, au sempiternel couplet de ceux qui depuis soixante ans rêvent de liquider la Ve République. Mais très vite on passera, comme lors des dernières élections régionales, au commentaire des seuls pourcentages. Et l’on oubliera de s’interroger sérieusement sur ce qu’ont bien pu vouloir dire ceux qui ne sont pas allés voter.

Et une fois encore, on escamotera l’essentiel. Une fois de plus, on se satisfera de l’idée qu’au fond les Français de plus en plus individualistes, de moins en moins habités par l’esprit civique, ne méritent pas la démocratie, sans se poser la question de savoir si notre démocratie, telle qu’elle est devenue, mérite que les Français s’y impliquent. On n’a pas tellement évolué : encore et toujours, il y a beaucoup de gens qui ne peuvent s’empêcher de penser que quand la démocratie est malade, c’est le peuple qu’il faudrait changer. Certes, le peuple n’a pas toujours raison, la majorité encore moins. Mais le peuple a toujours le dernier mot. C’est pourquoi il faut se préoccuper sérieusement de ce qu’il pense.

À l’issue de ce nouveau rendez-vous démocratique manqué, après tant d’autres, après les européennes, après les municipales, après les régionales, après la présidentielle, il est presque certain que l’on ne prendra pas au sérieux ce qu’exprime une telle abstention, cette eau dormante de la démocratie qui n’attend qu’un coup de vent pour devenir tempétueuse. On parlera sur un ton angoissé de ce que l’on appelle la montée des extrêmes qui au premier tour ont recueilli presque la moitié des suffrages exprimés, « horresco referens », comme disaient les anciens, et qui mettent en danger la République et la démocratie. Les spectres du fascisme et du stalinisme hanteront les plateaux. Ceux qui les invoqueront feront comme les enfants gâtés de Mai 68 qui s’essayaient à la révolution en criant « CRS SS » parce que leurs parents et leurs professeurs ne leur avaient pas bien expliqué ce qu’avait été réellement un SS. Cela évitera de parler de la radicalisation de toute la société, de tous les comportements politiques, sociaux, religieux, et de s’interroger sur ses causes qui ne se trouvent pas seulement dans les réseaux sociaux.

Radicalisation du parti de l’ordre qui a une peur obsessionnelle du désordre. Radicalisation du parti du désordre qui a une phobie de l’ordre et qui voit dans sa destruction la possibilité d’une utopie révolutionnaire qui accoucherait de lendemains qui chantent et dont l’histoire nous apprend pourtant qu’ils ont le plus souvent viré au cauchemar. Radicalisation même de l’abstentionnisme comme rejet de ce que de Gaulle, au temps de la IVe République, appelait le « système ». Mais du temps de la IVe, quand ce grand cartel électoral de la droite, du centre et de la gauche socialiste que l’on appelait la troisième force verrouillait les élections, les électeurs exprimaient leur opposition par le vote protestataire, gaulliste, poujadiste, communiste, mais avec des taux de participation de l’ordre de 80 %. Et le système de la IVe ne s’est pas débloqué dans les urnes mais par le 13 mai au seuil de la guerre civile.

Ce rappel devrait tourmenter un peu ceux qui ne réfléchissent qu’en termes de coalition majoritaire au Parlement sur le modèle de la troisième force. Car la crise de la démocratie, la crise de la politique, c’est aussi un engrenage. Aujourd’hui, on a le vote protestataire plus l’abstention de plus de la moitié du corps électoral et, au fond, personne ne semble réellement ni chercher à savoir comment nous en sommes arrivés là, ni où cela nous mène.

Dimanche soir, et dans les jours qui suivront, on fera de nouveau semblant de se pencher sur le problème. La thèse dominante sera sans doute, comme toujours depuis des décennies, que si la démocratie est en crise c’est parce qu’il n’y a pas assez de démocratie, pas assez d’Europe, pas assez de mondialisation, pas assez de libre-échange, trop d’exception française, trop de tradition colbertiste, trop de jacobinisme, trop d’héritage napoléonien, trop de verticalité gaulienne, et que la France doit davantage ressembler aux autres démocraties, comme si les autres se portaient beaucoup mieux, comme si les institutions britanniques n’étaient pas aussi déréglées que les nôtres, comme si le Capitole n’avait pas été pris d’assaut sous le regard stupéfait du monde entier. On nous répétera sans doute qu’il n’y a pas assez de décentralisation, pas assez de proximité. Des responsables politiques annonceront même, une fois de plus, qu’ils vont rebâtir un projet national à partir des territoires, comme si 35 000 projets communaux plus 100 projets départementaux plus 18 projets régionaux pouvaient faire un projet national, comme si la participation aux élections régionales de 2021 n’avait pas été de seulement un tiers, démontrant ainsi à quel point la décentralisation occupait toutes les pensées. Et on ne parlera pas de la nécessité de revenir sur l’interdiction qui se révèle délétère du cumul des mandats qui coupe le national du local et le local du national.

On nous resservira comme un progrès démocratique la discrimination positive, le peuple ramené à une juxtaposition de communautés, le droit des minorités non comme une limite à la toute-puissance de la majorité mais comme une norme à laquelle la majorité doit elle-même se soumettre. Et on représentera comme stade ultime de la démocratie une société entièrement réglée par des autorités indépendantes et des juges qui fabriquent le droit eux-mêmes dans l’entre-soi de ce qu’ils nomment « le dialogue des juridictions ». Le comble de la démocratie : la démocratie sans l’État et sans le peuple, la société en pilotage automatique sans la politique.

On dit que les Français ne veulent plus de la politique, qu’ils trouvent qu’il y en a trop. Et si c’était le contraire ? Si dans cette société ébranlée par tant de chocs violents, économiques, sociaux, migratoires, culturels, ils attendaient beaucoup de la politique et que ce qu’ils lui reprochaient c’était qu’elle ne leur réponde plus ? Si le grand problème c’était qu’il n’y a plus assez de politique au sens où la politique c’est l’expression d’une volonté collective opposée à tous les déterminismes, à toutes les fatalités, comme une espérance qu’il y a peut-être une autre réponse au fatidique « je n’y peux rien » qui est devenu le leitmotiv des politiciens qui pourtant ont tant promis ?

On imputera comme toujours cet aveu d’impuissance aux contraintes extérieures, aux interdépendances des nations, mais la vérité, c’est que, pour l’essentiel, cette impuissance est imputable aux responsables politiques qui se sont eux-mêmes délestés des moyens d’agir, qui ont pour la plupart contribué à façonner cette idéologie de l’impuissance publique en renonçant au passage au principe cardinal de toute démocratie, celui de la responsabilité politique. Mais en déshabillant le pouvoir politique au profit des juges, en mettant, comme l’écrit Jean-Éric Schoettl, l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, La Démocratie au péril des prétoires, en inscrivant dans la Constitution des principes qui permettent aux juges de faire la politique à la place des représentants du peuple, et peut-être demain en consacrant l’indépendance du parquet, quand nous ratifions un traité qui s’immisce dans le droit interne de notre nation de sorte que pour changer nos lois nous devrons obtenir l’accord de tous les signataires, à chaque fois que nous donnons le pouvoir aux marchés sans discernement comme pour l’électricité, à chaque fois que nous ruinons l’autorité de l’État, nous déshabillons aussi le peuple souverain. Quand tout l’establishment politique se rallie à l’idée que l’on commettrait un coup d’État constitutionnel en passant par l’article 11 de la Constitution pour soumettre une réforme de la Constitution directement au peuple sans passer par le filtre parlementaire comme l’a fait de Gaulle en 1962, on déshabille le peuple souverain.

À chaque fois que l’on donne un poids particulier dans le débat public à un groupe d’experts comme le Conseil scientifique durant la crise sanitaire ou à un groupe de citoyens tiré au sort comme après le mouvement des « gilets jaunes » ou avec le projet du Conseil national de la refondation, annoncé par le président de la République en peine campagne des législatives comme un magistral pied de nez au Parlement, on déshabille le peuple souverain.

À chaque fois que l’on démantèle l’État, à chaque fois qu’on le déconstruit, qu’on lui retire les moyens matériels de ses missions, à chaque fois que l’on abaisse son autorité, on déshabille le peuple souverain. La démocratie ne va pas sans l’autorité, mais à chaque fois que l’on utilise la police, les CRS, les gendarmes pour résoudre des problèmes politiques, comme on le fait de plus en plus souvent, on ruine l’autorité de la police et l’autorité de l’État et on déshabille le peuple souverain. En 1963, de Gaulle lui-même retire la réquisition des mineurs en grève qui n’a fait que provoquer l’extension et le durcissement du conflit comme en 1968, le pouvoir gaullien sort de la crise de Mai non en prolongeant l’épreuve de force mais en négociant les accords de Grenelle et comme Mitterrand évite la guerre scolaire en faisant retirer à son gouvernement le projet de loi sur l’école libre.

La démocratie ne nécessite pas que tout le monde soit d’accord, elle n’exige pas le consensus, mais elle exige le consentement du très grand nombre, l’acceptation de la loi de la majorité par la minorité, ce qui ne va pas de soi, et par conséquent que le pouvoir qui émane des urnes se fixe à lui-même des limites. Il y a derrière tout pouvoir, toute autorité, une question de légitimité. La légalité est dans le pourcentage des voix obtenu. La légitimité de l’autorité est dans le consentement de ceux sur lesquels elle s’exerce. Quand on apprend aux enfants à détester leur pays, quand on brise le peuple en morceaux, quand on brise ou dissout les liens matériels et spirituels qui l’unissent, et d’abord l’imaginaire partagé ou le sentiment national, la démocratie s’effondre.

En démocratie, le peuple est roi. Après des décennies d’errements, le roi est nu et il le sait. Ce peuple, ce n’est pas celui que l’on oppose aux élites ou aux riches, ou aux puissants. Ce peuple, celui par qui, au nom de qui et pour qui la démocratie existe, c’est un groupe humain qui a une foi commune en lui-même. Ce peuple, il est comme l’homme révolté de Camus, cet homme qui dit non, « et qu’y a-t-il dans ce non ? Dans ce non, il y a : vous avez franchi une limite ». Ce non est un oui à une communauté de destin. Il y a toujours une limite au consentement d’un peuple, à ce qu’il est capable de supporter sans se révolter d’une façon ou d’une autre. Ce non ultime, cette révolte, il peut l’exprimer par la démocratie, il peut l’exprimer dans les urnes. Encore faut-il qu’il ait le sentiment qu’il ne vote pas pour rien, que la politique peut quelque chose. Sinon le risque est qu’un jour ou l’autre il s’exprime autrement. 

A-t-on oublié que la démocratie, c’est donner la parole au peuple sans qu’il ait besoin de la prendre de force et que, pour paraphraser Victor Hugo, tout ce que la démocratie perdra, la révolution, ou, en tout cas la violence, le gagnera ? Il serait temps de s’en souvenir.  ■

 
 
Categories France, Idées, Histoire, Culture & Civilisation
Post navigation
Juste un cou à prendre ? C’est encourageant pour les vrais révolutionnaires. Il faut en parler à Mélenchon ! Aux autres aussi, d’ailleurs…
LES NOACHIENS

4 commentaires pour “Henri Guaino : « Le peuple est roi, mais le roi est nu et il le sait »”

  1. Dominique Boze
    vendredi 17 juin 2022 at 8 h 23 min | Répondre

    Je remercie mr Guaino pour son compte rendu avant l’heure des commentaires post elections. Mais de toute façon, je n’en aurais ecouter aucun. Depuis, le 24 avril et les 58% , il n’y a plus attendre que les événements se manifestent.

  2. Pierre Builly
    vendredi 17 juin 2022 at 13 h 14 min | Répondre

    Remarquable diagnostic d’Henri Guaino, dont l’intelligence vive, la pénétration politique et le réel amour de la France font d’autant plus déplorer qu’il n’ait pas conclu que la république – fût-elle aussi intelligemment monarchique que l’est la Vème – n’est pas la solution (s’il en est).

    Comment veut-on que la France s’en sorte avec trois orientations antagonistes que rien ne rassemble plus (sinon le football) : un tiers, autour de Macon, énamouré de la mondialisation, de la course vers l’Europe intégrée, de l’individualisme libéral ; un tiers, autour de Marine et ses épigones, qui ne veut pas diluer la France dans une bouillie innommable ; un tiers, autour de Mélanchon, qui a perçu et intégré la grande force montante de la « créolisation » et qui se réjouit autour du « C’est mon choix » qui touche aussi bien à l’immigration massive qu’aux pitres délires « de genre ».

    Nous sommes mal barrés, les amis !

  3. Grégoire Legrand
    vendredi 17 juin 2022 at 14 h 58 min | Répondre

    Excellente analyse de Henri Guaino, sur laquelle je ferai les observations suivantes, en vrac :

    – Il me parait indiscutable que la crise ne vient pas de ce que les Français ne veulent plus de la politique, mais, au contraire, de ce qu’ils en veulent. Ils ont soif de politique, la vraie, celle qui s’occupe d’eux et de leur pays au lieu de s’occuper de la carrière de M. Truc ou de Mme Machin.
    – Guaino me semble cependant tomber dans un piège propre aux républicains de droite. La solution aux problèmes créés par le jacobinisme d’état consiste, non en revenant sur ses mesures (centralisation, étatisme, suppression des libertés locales), mais en les accentuant. Ce n’est évidemment pas ainsi qu’il faudrait procéder. Si l’Etat doit recouvrer tous ses pouvoirs dans les domaines qui lui sont propres (ce que M. Guaino souligne à juste titre), ce doit être en se retirant complètement des autres, sous peine de despotisme. En toute justice, il faut reconnaître que Guaino ne fait pas de ce point le cœur de son argumentation.
    – Un autre point de son argumentaire consiste à déplorer le dépouillement de la démocratie : « En démocratie, le peuple est roi. Après des décennies d’errements, le roi est nu et il le sait. » Certains royalistes pourraient s’en réjouir et trouver ici une occasion de vilipender un système qu’ils détestent. Pour ma part, je me demande s’il ne faudrait pas au contraire revendiquer ce nom de démocratie, en lui donnant un sens compatible avec la monarchie. Chose que Maurras faisait de facto, même s’il vomissait le nom de démocratie. Et quitte à regarder du côté de l’étranger, même si Guaino a raison de mettre en garde contre les excès de ce procédé, autant jeter un coup d’oeil du côté du Liechtenstein, à la fois monarchie réelle et démocratie directe.

  4. CIncinnatus
    vendredi 24 juin 2022 at 13 h 12 min | Répondre

    Ceux qui refusent le choix obligatoire entre peste et choléra
    Ceux qui prétendent faire entendre leur mécontentement n’ont d’autre choix que celui de s’abstenir de voter s’ils veulent être comptabilisés donc pris en compte. Le vote blanc étant transparent et inutile se déplacer n’a aucun intérêt.
    Ceci pour plaider en faveur de la démocratie qui ne concerne qu’une partie des citoyens. Démocratie qui sera malmenée en cas de dissolution qui nous guette et semble la seule voie de sortie possible à un président dépassé par un échec qu’il ne supporte pas.

Répondre à Grégoire Legrand Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • mardi 17 Juin 17:34
    RAULOT sur La République va juger pour meurtre…
    “Aujourd’hui, on peut toujours discuter, discutailler, mais de toute façon avec les dirigeants que nous avons…”
  • mardi 17 Juin 16:14
    David Gattegno sur La République va juger pour meurtre…
    “Il y a une très simple solution : l’armée. En mode reboise ou en porte à…”
  • mardi 17 Juin 15:40
    Joset sur Déclin du catholicisme en France :…
    “Bel espoir pour la foi catholique, très bien. Il faudrait aussi veiller que certains Maires ne…”
  • mardi 17 Juin 13:49
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “« Se faire réactionnaire » ! Carrément… On se donne rendez-vous pour un boisage ou du porte-à-porte en…”
  • mardi 17 Juin 12:59
    RAULOT sur Déclin du catholicisme en France :…
    “Marc VERGIER a bien raison de compléter ou rectifier Fourquet. Le succès des écoles catholiques est…”
  • mardi 17 Juin 11:40
    Albane de Chenonceau sur Radu Portocala : À Kiev, la…
    “On devrait plutôt appeler ce mouvement :  » LGBTAZERTY « , sachant que le clavier  » AZERTY…”
  • mardi 17 Juin 09:43
    Marc Vergier sur Déclin du catholicisme en France :…
    “Il y aurait bien d’autres aspects à considérer, à côté de ces chiffres chers aux spécialistes…”
  • mardi 17 Juin 09:00
    cugel sur Il y a 5 ans, Jean…
    “Sympathique. Pas forcément optimiste.”
  • mardi 17 Juin 07:36
    David Gattegno sur La République va juger pour meurtre…
    “La drogue est avant tout un commerce comme un autre, sauf qu’il produit des «commerçants» à…”
  • mardi 17 Juin 00:19
    Henri sur La République va juger pour meurtre…
    “Bien sûr on ne pourra jamais mettre fin au trafic mais est-ce une raison pour ne…”
  • lundi 16 Juin 09:45
    Paul Pontenuovvo sur Radu Portocala : À Kiev, la…
    “Un ramasis d’invertis, plus ou moins nazis et droitsdel’hommistes en même temps, se regardant le nombril…”
  • lundi 16 Juin 09:42
    David Gattegno sur Stéphane Rozès au JDD : « la question…
    “La psittacique répétition de «la fin de l’ennemi communiste» pour expliquer l’état géopolitique actuel n’empêche nullement…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page