Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

« Après la mort », nouvelle, par Ivan Tourgueniev

lundi 8 août 2022lundi 8 août 2022 sur JSF

I.

AU printemps de l’année 1878, à Moscou, dans une petite maison en bois, sur la Chabalofka, vivait un jeune homme de vingt-cinq ans, du nom d’Aratov.

Avec lui habitait sa tante, une vieille fille de plus de cinquante ans, sœur de son père, Platonida Ivanowna. Elle prenait soin de son ménage et réglait les dépenses, choses dont il était absolument incapable.

Il n’avait point d’autres parents. Plusieurs années auparavant, son père, petit gentilhomme peu aisé du gouvernement de T…, était venu s’établir à Moscou avec lui et Platonida, que du reste, il appelait toujours Platocha, nom que son neveu lui donnait aussi. Ayant abandonné la campagne qu’ils avaient tous constamment habitée jusqu’alors, le vieil Aratov s’était établi dans la capitale, avec l’intention de faire entrer son fils à l’Université. C’est lui-même qui lui avait fait faire les études préparatoires.

Il acheta pour peu d’argent une maison dans une des rues écartées de Moscou, et s’y installa avec ses livres et ses « préparations », et il en possédait beaucoup, de ces livres et de ces « préparations » ; car c’était un homme qui ne manquait pas de science, un « original fini », d’après le dire de ses voisins. Il passait près d’eux pour sorcier, et même ils lui avaient donné le surnom « d’observateur d’insectes ». Il s’occupait de chimie, de minéralogie, d’entomologie, de botanique et de médecine ; traitait les clients volontaires avec des herbes, avec des poudres métalliques de son invention, d’après la méthode de Paracelse. Ces poudres métalliques furent un peu cause de la mort de sa jeune, jolie, mais bien fragile petite femme, qu’il aimait passionnément, et dont il avait eu un fils unique. Ces poudres avaient même déjà en quelque sorte ébranlé la santé de ce fils, qu’il voulait au contraire fortifier, trouvant dans son organisme de l’anémie et un penchant à la phtisie, héritage de sa mère. Sa réputation de sorcier lui venait entre autres de ce qu’il croyait être un arrière-petit-neveu, indirectement il est vrai, du célèbre Bruce, en l’honneur duquel il avait donné à son fils le prénom de Jacques.

C’était un de ces hommes dont on dit qu’ils sont la bonté même, mais d’un caractère mélancolique, méticuleux, avec un penchant vers toute chose mystérieuse et étrange. L’exclamation « ah ! », exhalée à demi-voix, lui était habituelle. Il mourut même avec cette exclamation sur les lèvres, deux ans après être venu s’établir à Moscou.

Son fils, Jacques, ne ressemblait pas à son père qui, gauche et mal bâti, n’était pas beau de sa personne. Il rappelait plutôt sa mère. Les mêmes traits fins et gracieux, les cheveux soyeux et d’un blond cendré, le petit nez légèrement aquilin, les lèvres pleines et enfantines, et de grands yeux d’un gris verdâtre, que de longs cils voilaient à demi. C’est par le caractère qu’il rappelait son père ; et son visage, quoique dissemblable, portait comme un reflet de l’expression paternelle.

Il avait aussi les mains noueuses et la poitrine rentrée du vieil Aratov, que l’on nommait à tort vieux, car il n’avait pas cinquante ans au moment de sa mort. Encore du vivant de son père, Jacques était entré à l’Université, à la Faculté des sciences naturelles. Cependant il ne termina pas ses cours, non par paresse, mais parce que, d’après sa conviction, l’Université n’apprenait pas plus qu’on n’en pouvait apprendre à la maison. Quant au diplôme, il ne s’en souciait guère, car il n’avait pas l’intention d’entrer au service de l’État.

Il évitait ses camarades, n’avait presque pas de connaissances, fuyait surtout la société des femmes et vivait solitaire, enfoui dans ses livres. Il fuyait les femmes, tout en ayant le cœur très tendre et très accessible à l’influence de la beauté. Il s’était même procuré un superbe keepsake anglais, dans lequel il contemplait avec une admiration sincère (ô honte !) les yeux énormes, les bouches en cœur, et les cous penchés des ravissantes Medoras et Guinares qui l’illustraient. Mais sa timidité et sa pudeur natives continuaient à le retenir loin des femmes. La chambre qu’il occupait dans la maison, et où il couchait, avait été le cabinet de son père, et son lit était celui même où son père était mort.

L’aide principal, le camarade et l’ami immuable de son existence était cette tante, cette Platocha, avec laquelle il échangeait à peine dix paroles par jour, et sans laquelle il n’aurait pu faire un pas. C’était un être au long visage, aux longues dents, avec des yeux pâles dans une pâle figure, avec une expression constante de tristesse mêlée d’anxiété soucieuse. Toujours vêtue d’une robe grise et d’un châle gris qui sentait le camphre, elle errait dans la maison comme une ombre, à pas silencieux, soupirait, murmurait des prières, une surtout qui ne consistait qu’en trois mots : « À l’aide, Seigneur ! » Avec cela, excellente ménagère, regardant à chaque copeck et faisant elle-même tous les achats. Elle adorait son neveu, se préoccupait constamment de sa santé, avait peur de tout, non pour elle-même, mais pour lui ; et, chaque fois qu’elle croyait voir quelque chose d’un peu suspect, elle lui plaçait en tapinois une tasse de thé pectoral sur sa table à écrire, ou bien lui passait le long du dos ses petites mains molles comme de la ouate. Ces soins ne fatiguaient pas Jacques, mais il ne buvait pas le thé, et se contentait de balancer la tête d’un air approbateur.

Du reste, lui non plus ne pouvait se vanter de sa bonne santé ; il était très impressionnable, très nerveux, il souffrait de battements de cœur et quelquefois d’étouffements.

Comme son père, il croyait qu’il existait dans la nature et dans l’âme humaine des mystères qu’on peut quelquefois pressentir, mais qu’il est impossible de comprendre ; il croyait à la présence de certaines forces, de certaines influences rarement favorables, plus souvent ennemies, et il croyait aussi à la science, à son importance et à sa dignité. Dans les derniers temps, il s’était pris de passion pour la photographie. L’odeur des matières qu’on y emploie inquiétait beaucoup la vieille tante, non pas pour elle, bien entendu, mais pour son Yacha. Mais, avec toute la douceur de son caractère, il était passablement obstiné, et il persistait à s’adonner à son occupation favorite. Platocha se soumit ; seulement elle soupirait et murmurait plus qu’auparavant son « À l’aide, Seigneur ! », en voyant les doigts de son neveu barbouillés d’iode.

Jacques, comme on l’a déjà dit, évitait ses camarades. Pourtant il s’était lié assez intimement avec l’un d’eux, et il continua à le voir souvent, même après que celui-ci, ayant quitté l’Université, eut pris un service assez doux, il est vrai : il s’était, selon son expression, faufilé dans la commission nommée par l’État pour la construction de l’église du Saint-Sauveur, quoiqu’il n’entendît rien à l’architecture. Et, chose étrange, cet unique ami d’Aratov, du nom de Kupfer, un Allemand tellement russifié qu’il ne savait plus un mot de sa langue maternelle, et traitait d’Allemand celui qu’il voulait injurier, cet ami d’Aratov n’avait, à première vue, rien de commun avec lui.

C’était un garçon aux cheveux noirs et bouclés, aux joues rouges, gai, bavard, et grand amateur de cette même société féminine qu’Aratov évitait avec tant de soin. Il est vrai que Kupfer déjeunait et dînait chez son ami assez fréquemment, et même, n’étant pas riche, lui empruntait quelquefois de petites sommes d’argent. Mais ce n’est pas cela qui poussait si souvent le jeune homme à fréquenter la modeste maison de la Chabolofka. La pureté d’âme, l’idéalisme de Jacques lui plaisaient ; était-ce par le contraste que ces qualités formaient avec ce qu’il rencontrait et voyait tous les jours, ou bien ce penchant vers le jeune idéaliste décelait-il le sang d’un compatriote de Schiller ?

D’autre part, la bonne humeur et la franchise de Kupfer plaisaient à Jacques ; en outre, ses récits sur les théâtres, les concerts, les bals dont il ne manquait pas un, surtout ce monde inconnu où Jacques n’osait pénétrer, occupaient secrètement et agitaient le jeune solitaire, sans exciter pourtant en lui le désir de connaître tout cela par sa propre expérience. Platocha aussi ne voyait pas Kupfer de très mauvais œil ; elle le trouvait bien un peu trop sans façons ; mais, sentant par instinct qu’il était sincèrement attaché à son cher Yacha, non seulement elle supportait la présence de cet hôte bruyant, mais elle lui témoignait de la bienveillance.    ■   (À suivre).

Textes et images rassemblés par Rémi Hugues.


Nouvelle à paraître à l’automne 2022 éditée chez B2M.

 

Commande ou renseignement : B2M –  Belle-de-Mai Éditions commande.b2m_edition@laposte.net

 

Categories Idées, Histoire, Culture & Civilisation
Post navigation
Marcel Gauchet : « Je crois que nous sommes dans un nouveau moment de sensibilité historique. Nous assistons à la clôture d’un cycle : La Révolution française comme archétype c’est fini. Mais la révolution est toujours parmi nous »
À partir d’aujourd’hui, « Après la mort », une nouvelle d’Ivan Tourgueniev à lire en feuilleton, chaque jour dans Je Suis Français

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • mardi 1 Juil 22:56
    Pierre Builly sur Pierre Vermeren pointe notre politique énergétique…
    “Magistral et lumineux !”
  • mardi 1 Juil 21:54
    corcelles sur Pierre Vermeren pointe notre politique énergétique…
    “Cet article de référence sera relayé et présenté lors d’un prochain webinaire sur la réindustrialisation des…”
  • mardi 1 Juil 12:36
    Marc vandeSande sur Le linguiste Alain Bentolila dénonce le…
    “Très bel article. Qui tient sa langue tient la clef de sa prison.”
  • mardi 1 Juil 11:58
    Anne sur Yves-Marie Adeline : Zelinsky est-il tombé…
    “Encore un article de politique magazine qui est un simple petit bijou… Bravo”
  • mardi 1 Juil 11:57
    Anne sur La fable de l’éditeur et du…
    “Non, cher David Gattegno, Pascal Cauchy n’est pas de gauche. On le rencontre très souvent à…”
  • mardi 1 Juil 10:56
    Richard sur La fable de l’éditeur et du…
    “Les « philosophes » sont à la mode . Quand il n’y en a plus, on en trouve…”
  • mardi 1 Juil 09:16
    David Gattegno sur La fable de l’éditeur et du…
    “Enfin un article qui ne se pâme pas devant Michel Onfray ; cela me réconcilie avec…”
  • lundi 30 Juin 19:46
    Anne sur La fable de l’éditeur et du…
    “Je ne sais pas le livre, mais cet article, lui, en tout cas, est un petit…”
  • lundi 30 Juin 13:28
    Claude Armand Dubois sur Le linguiste Alain Bentolila dénonce le…
    “Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire nous viennent aisément”
  • lundi 30 Juin 12:42
    l sur Le linguiste Alain Bentolila dénonce le…
    “Alain Bentola, merci à lui, nous révèle avec précision la beauté de la langue française, sa…”
  • lundi 30 Juin 09:48
    Jean de Maistre sur Le linguiste Alain Bentolila dénonce le…
    “Mélenchon déteste la France et tout ce qui est français. D’ailleurs, peut-être l’avez-vous remarqué, depuis quelque…”
  • lundi 30 Juin 06:46
    thizy sur Où Radu Portocala pointe le ridicule…
    “c est ridicule MR Glucksmann vive MR VICTOR ORBAN cordialement”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page