Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Jean-Paul Brighelli : Le bon élève est un crétin comme les autres…

samedi 22 avril 2023samedi 22 avril 2023 sur JSF

Par Jean-Paul Brighelli.

Commentaire – Cet article est paru dans Causeur le 15 de ce mois. Il est une sorte de constat intelligent et vigoureux d’une faillite de la culture et de la pensée.  Il est aussi l’histoire et la réalité d’une caste, plus encore que ‘une classe, accrochée à des privilèges qui se fonde sur la connaissance et le respect d’un ensemble de codes constitutifs d’une superficialité générale et systématique. Ces privilèges indus, Jean-Paul Brighelli les voit menacés., et, à vrai dire, il les à la veille d’une nuit du 4 août qui, donc, y mettrait fin. Une révolte ? Non, une Révolution. Peut-être pour rétablir, autant que faire se peut, ce que Pierre Boutang appelait l’ordre légitime et profond. Nous en sommes, à vue humaine, fort loin, et, à cet égard, garder espoir n »est pas si simple.     


Un volet des bonnes feuilles de l’École à deux vitesses de Jean-Paul Brighelli. C’est le regard que nous posons sur les élèves qui doit changer. Cessons de nous conforter avec des bonnes notes qui ne signifient plus rien, et détectons les vrais talents. Sinon, nous aurons droit, pour les siècles des siècles, dit-il, à des clones d’Emmanuel Macron.


Le « bon » élève, tel que le conçoivent dans leur majorité mes collègues, n’est pas un vrai cador des disciplines scolaires : c’est une créature faite d’obéissance, de réflexes scolaires acquis très tôt, et d’un sens poussé de l’imitation et de la reproduction. Ce que nous appelons « bon élève » est un clone de nous-mêmes, enseignants, une resucée de ce que nous fûmes, et un reflet de ce qu’attendent les oligarques au pouvoir : les enseignants ont la plupart du temps été de « bons » élèves, dont le réflexe d’obéissance se perpétue tout au long de leur vie.

Un « bon » élève se reconnaît donc à sa capacité à se taire en dehors des moments où on lui adresse la parole (c’est une libre adaptation pédagogique du principe bourgeois, « à table, les enfants ne parlent pas », et du principe militaire, « silence dans les rangs ! »), à prendre des notes avec une frénésie ostentatoire et à poser sur le maître un regard émerveillé. On lui a appris à faire ses devoirs dans les temps, à les rendre sur une copie bien propre, à construire des paragraphes et des alinéas. Le bon élève joue au prof, et on le récompense pour cette capacité mimétique.

Si de surcroît il a une étincelle factice d’originalité, on le sacrera élève d’élite. Et même s’il échoue à Normale Sup, il se rattrapera à Sciences-Po et à l’ENA. C’est le parcours d’Emmanuel Macron, bon élève remarqué pour sa conformité aux codes et sa superficialité brillante. Sa capacité de surface à la flagornerie est le masque de sa profonde docilité à ses maîtres — avant-hier, les professeurs d’Henri-IV, qui n’aiment rien tant que les « bons » élèves qui ne leur causent ni problèmes ni suées excessives, hier le groupe de Bilderberg, qui en a fait l’un de ses poulains après l’avoir auditionné en 2014 (tout comme Edouard Philippe, reçu en 2016 dans cet aréopage de vrais décideurs), aujourd’hui les maîtres du monde, qui l’ont installé là pour servir leurs appétits — et, accessoirement détruire toutes les lois sociales issues des ordonnances de 1945.

De là à le désigner comme « Mozart de la finance », il y a un gouffre que les thuriféraires de l’actuel président de la République des bons élèves n’hésitent pas à franchir. Pauvre Mozart !

La sélection des « élites » qu’opèrent les grands lycées napoléoniens trouve son pendant, dans l’enseignement privé, dans quelques établissements réservés aux enfants de la bourgeoisie — Stanislas ou l’Ecole alsacienne, à Paris, qui produisent à la chaîne les successeurs de leurs aînés. Pensez qu’une lumineuse intelligence comme Gabriel Attal sort de l’Alsacienne, où il chahutait à son gré, et s’est retrouvé membre du cabinet de la ministre de la Santé Marisol Touraine, à 23 ans, député à 28, secrétaire d’Etat à l’Education dans la foulée — ça a dû bien le faire rire — et ministre délégué chargé des comptes publics en 2022 — là aussi, il a dû s’esclaffer. Mais il ne s’est pas étonné, ce Mozart de la dissipation était promis à ce destin miraculeux.

Gabriel Attal à Bordeaux, janvier 2021 © UGO AMEZ/SIPA

Le bon élève est donc recruté dans des formations exigeantes, il réussit « naturellement » le concours d’entrée à telle ou telle grande école, et fait profiter la nation, ultérieurement, de son excellence…

On pourrait poser la question de l’utilité nationale de ces jeunes gens qui nous ont coûté si cher à chouchouter. Combien de Polytechniciens quittent la France qui les a formés pour s’encanailler avec les traders de la City ou de Wall Street ? Combien de Normaliens entrent dans des cabinets ministériels, où ils croiseront des énarques si dépourvus d’audace et d’imagination qu’on en fera peut-être des présidents de la République ? Si le système scolaire était réellement élitiste, assisterions-nous au spectacle pitoyable qu’offrent les éminences toutes passées par le même moule ? Nous ne sommes pas du tout dans l’élitisme, surtout pas dans l’élitisme républicain, mais dans la perpétuation des privilèges d’une caste arrogante et globalement dépourvue de talent.

À noter que, comme le souligne l’historien Pierre Vermeren (in Marianne n°1360, 6-12 avril 2023), la réindustrialisation de la France « va être rude, en contexte de libre-échangisme idéologique, face aux résistances des marchands, des importateurs et des financiers, le tout avec une pénurie d’ingénieurs : la seule rénucléarisation d’EDF va assécher le marché des ingénieurs pour des années. Les dizaines de milliers d’étudiants brillants orientés de manière pavlovienne vers les métiers de la finance, de la communication et du droit vont cruellement faire défaut. » Enfants du peuple capables de faire des maths, vous voici prévenus !

C’est que le « bon » élève n’atteint pas cette distinction, comme disait Bourdieu, par son génie intrinsèque, mais par sa maîtrise précoce des codes.

Codes familiaux, codes pédagogiques. Code linguistique aussi : le bon élève s’exprime bien, il a appris ça tout petit en écoutant, à l’arrière de la voiture, les discussions de ses parents ou le flux de France Culture. Il est souvent bilingue, car on l’a envoyé en séjour linguistique dès cinq ans. Il a de jolies références historiques et géographiques, car on l’a baladé dans la France entière au gré de vacances « culturelles » destinées à enrichir le capital du petit ou de la petite. Et on lui a offert des livres à Noël… Il arrive en Maternelle avec un capital dormant inestimable, qui s’accroîtra dans les années à venir.

En même temps, le système scolaire de collège unique (appliqué aussi dans le privé sous contrat) nivèle nécessairement les niveaux. Ce qui différencie au final les déshérités de leurs camarades nantis, c’est le capital social. Les programmes qui depuis trente ans ont privilégié le savoir-vivre ou le savoir-être au détriment des savoirs tout court ont cristallisé cette différence : si l’on n’offre pas davantage aux enfants acculturés, on les relègue d’emblée en seconde division.

Mes collègues qui déplorent, dans les divers dispositifs destinés à faire entrer des élèves atypiques dans le saint des saints pédagogique, le mélange des genres et la mauvaise graine susceptible de contaminer leurs chers « bons » élèves, me rappellent ces procédures d’Ancien Régime qui réservaient, dans l’armée, les fonctions d’officiers aux enfants issus de l’aristocratie. Il a suffi d’un Bonaparte (de noblesse douteuse), nommé dans l’artillerie, corps peu prestigieux, pour que le système se renverse cul par-dessus tête. Se promener sur les boulevards des maréchaux, à Paris, c’est égrener la liste des enfants de rien et de personne, parvenus au faîte des honneurs par leurs qualités propres et leur audace. Murat, Ney, Lannes, Soult ou Masséna ont taillé en pièces les aristocrates passés à l’ennemi. Des cancres doués ! Des gens de rien qui osaient tout !

Nous avons rétabli, avec les « lycées d’élite », les prépas, les grandes écoles, la « voie royale » en pleine République. Mais justement, sommes-nous bien encore en République ?

À noter que Napoléon n’avait pas de préjugés. Quand il tombait sur un enfant de la noblesse pourvu des qualités idoines, il en faisait aussi un maréchal, Davout par exemple, ou Brune. Mais statistiquement, on comprend bien que le peuple, le peuple ignorant, les gens de peu, les gens de rien, produisent malgré eux la majorité des enfants aux capacités réelles, dont le non-emploi est aujourd’hui le cancer de la France.

Peut-être vous rappelez-vous Billy Elliot, le très joli film de Stephen Daldry. Dans le dernier quart du film, le héros, fils de mineur (en grève, nous sommes sous l’ère Thatcher) est convoqué pour une audition devant le jury de la Royal Ballet School — le saint des saints de la danse outre-Manche, la grande école par excellence. Audition peu convaincante, à la limite du grotesque, tant les prérequis de la discipline ne sont pas maîtrisés. Mais interrogé par ces maîtres impitoyables sur ce qu’il ressent quand il danse, le jeune Billy explique laborieusement : « C’est comme si je disparaissais… Un changement dans mon corps… Comme si je prenais feu… Le feu… L’oiseau… Comme l’électricité… »

C’est sur cette déclaration qu’il est finalement pris dans l’une des écoles de danse les plus exigeantes au monde. Car, comme on lui fait remarquer, le reste, la technique, on lui apprendra. On est là pour ça. Mais il est essentiel qu’il ait le feu sacré.

En vérité je le dis à ceux de mes collègues qui ne souhaitent que de « bons » élèves : il est des cancres plus valeureux que bien des élèves admirablement formatés. Parce qu’ils ne sont pas bons, certes, ils n’existent pas encore, ils sont en projection vers le futur. Et ils seront meilleurs que les autres, pourvu que vous leur appreniez arabesques, assemblés, battements et sauts de chat. Ou, si vous préférez, pourvu que vous leur appreniez les bases qu’on ne leur a jamais enseignées, qu’ils n’avaient aucune chance d’acquérir à travers leur environnement familial, les bases sans lesquelles ils ne pourraient progresser, mais qu’ils assimileront, pourvu que vous preniez le temps de les leur enseigner. Il est des cancres qui sont de vraies élites en puissance — mieux parfois que ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche et une distinction « naturelle », c’est-à-dire héritée.

Parmi les enfants de l’oligarchie se glissent un certain nombre d’enfants d’enseignants, malgré le statut dévalué de cette fonction. S’ils n’ont pas tous les codes sociaux, ils ont les codes pédagogiques. Et puis c’est bien le moins que l’on doit à leurs géniteurs, qui font le sale boulot pour maintenir au pouvoir une caste à laquelle ils n’accèderont jamais.

Nous nous privons ainsi des forces vives qui pourraient ressusciter ce « vieux pays », comme disait De Gaulle. D’autant que les pseudo-élites sélectionnées ne planent pas bien haut : les « bons élèves » sont malheureusement des crétins comme les autres. Mais ils détiennent les clés du pouvoir. Il n’y a qu’à les observer pour saisir à quel point, en politique aussi, le niveau a baissé.

Les forces vives du peuple, confinées dans des lycées professionnels méprisées, dans des filières bouchées, dans des options pédagogiques dont suintent le mépris sous prétexte de sollicitude, sont riches de destins empêchés, comme autrefois on les empêchait en les jetant dans la mine à huit ans. La désindustrialisation de la France nous contraint à passer par la case du non-emploi, ou de l’emploi précaire, de l’ubérisation tous azimuts, pour contenir les ambitions déçues et la colère de ces classes non laborieuses et qui pourraient bien à nouveau devenir dangereuses. Nous sommes en 1788, avec une minorité crispée sur d’arrogants privilèges. Elle devrait se méfier : après la nuit du 4 août, qui vit l’abolition des privilèges, on dressa la guillotine sur la place de la révolution. Il est de l’intérêt des gouvernants de se remettre en cause. Quitte à redistribuer le pouvoir.

Loin de moi l’idée de prétendre que tous les cancres sont des Hauts Potentiels Intellectuels ignorés par des enseignants jaloux. Mais ils sont nombreux à frapper à la porte de l’ascenseur social — définitivement en panne. Aidons-les à prendre l’escalier.   ■


 

 

 

 

 

La fabrique du crétin 2 (02)  18,00 €

 

Jean-Paul Brighelli

Categories Education, France
Post navigation
Mathieu Bock-Côté : « Accusé Hugo Clément, à la barre! »
2023 année du centenaire de la mort de Maurice Barrès : découvrez le deuxième tome de la trilogie « Le culte du moi », Un Homme libre

2 commentaires pour “Jean-Paul Brighelli : Le bon élève est un crétin comme les autres…”

  1. Henri
    samedi 22 avril 2023 at 10 h 39 min | Répondre

    Le bon élève n’est pas seulement celui qui assimile les codes, le fameux lèc…, c’est celui qui croit et donne sens à son effort. Pierre Boutang, Dieu sait quel maître il était, disait souvent que « l’élève qui ne l’écoutait pas, sauvait peut-être son âme en pensant à autre chose ‘ de plus important . Touchante modestie d’un des plus extraordinaires professeurs connus
    Jean-Claude Brighelli a été un brillant professeur, qui a cru à sa mission, l’a travaillée, connait le sens de l’effort. . Il oublie que l’enseignement public, à ses débuts, a vécu dans l’ombre des valeurs traditionnelles de l’ancien temps, qu’il a progressivement épuisées, évidées , subverties. Nous y sommes. La crise de l’école, est la crise du régime. Par ailleurs il a une vision quelque peu caricaturale de l’Ancien régime. Certes il y a eu la regrettable réaction nobiliaire, mais c’est bien l’armée de l’Ancien régime qui a préparé les victoires, hélas, des guerres de révolution et de l’empire, si j’ose dire. !

  2. BAUVAIS
    samedi 22 avril 2023 at 11 h 49 min | Répondre

    Deux remarques pour compléter l’excellent article de Jean-Paul Brighelli.
    Première remarque
    « Les forces vives du peuple, confinées dans des lycées professionnels méprisées, dans des filières bouchées, dans des options pédagogiques dont suintent le mépris sous prétexte de sollicitude,… »
    En parallèle avec les lycées professionnels existe la filière de la formation en alternance avec pratique chez un artisan, un patron, et théorie dans des CFA (Centres de Formation et Apprentissage) gérés par les Chambres des Métiers et du Commerce. La fin du cursus étant le bac pro et le diplôme de maîtrise permettant de créer sa propre entreprise et de former de nouveaux apprentis. Précision importante, tous ces apprentis sont motivés car ils apprennent le métier qu’ils aiment. De plus, étant salariés, ils sont indépendant financièrement.
    Sans oublier la filière des Compagnons pour la qualité de la formation et de la transmission.
    Le tout couronné par l’élite des métiers manuels:les Meilleurs Ouvriers de France.
    Le socle du redressement de la France existe. Il est seulement ignoré et/ou méprisé par la caste.
    Seconde remarque
    « la réindustrialisation de la France « va être rude, en contexte de libre-échangisme idéologique, face aux résistances des marchands, des importateurs et des financiers, le tout avec une pénurie d’ingénieurs : la seule renucléarisation d’EDF va assécher le marché des ingénieurs pour des années. »
    Le bon sens et la droite raison réunis exigent que lorsque on n’a pas ou plus les moyens humains et techniques de construire une centrale nucléaire, on l’achète.

Répondre à BAUVAIS Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES    

14 JUIN – MIDI BLANC – QU’ON SE LE DISE !

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • lundi 16 Juin 09:45
    Paul Pontenuovvo sur Radu Portocala : À Kiev, la…
    “Un ramasis d’invertis, plus ou moins nazis et droitsdel’hommistes en même temps, se regardant le nombril…”
  • lundi 16 Juin 09:42
    David Gattegno sur Stéphane Rozès au JDD : « la question…
    “La psittacique répétition de «la fin de l’ennemi communiste» pour expliquer l’état géopolitique actuel n’empêche nullement…”
  • lundi 16 Juin 09:21
    Cincinnatus sur Céline Pina : Meurtre d’une surveillante…
    “Les gens de rien « sans culture » (parce que français), ceux dont on « lave le cerveau » à…”
  • lundi 16 Juin 08:50
    David Gattegno sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “Nul n’a de «compétence particulière» en matière immédiatement contemporaine, pour la simple raison que, tous autant…”
  • dimanche 15 Juin 19:24
    Marc Vergier sur La République va juger pour meurtre…
    “P. Builly me semble le plus réaliste. Déjà reconnaissons que les drogues sont, en fait, implicitement…”
  • dimanche 15 Juin 16:04
    JSF sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “A Bruno DE BOUILLANE Merci de votre commentaire. 1. Nous n’avons pas présenté Monique Plaza comme…”
  • dimanche 15 Juin 15:41
    JSF sur Il y a 5 ans, Jean…
    “Merci à Pierre Builly de ces souvenirs précieux qui ont le parfum des choses vécues personnellement…”
  • dimanche 15 Juin 14:11
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “@Richard : pourquoi limiter la légalisation au cannabis ? Héroïne, cocaïne, crack et tuttis quanti… Je…”
  • dimanche 15 Juin 11:46
    Bruno DE BOUILLANE sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “quelle est la compétence particulière de cette « spécialiste des troubles du langage » quant à la guerre…”
  • dimanche 15 Juin 11:39
    Grégoire Legrand sur La République va juger pour meurtre…
    “Je vous l’ai dit : la méthode philippine. En Italie, Murat et Mussolini ont réussi, chacun…”
  • dimanche 15 Juin 07:09
    Richard sur La République va juger pour meurtre…
    “Si le trafic de cannabis venait à se transformer en commerce , commerce sur lequel l’État…”
  • dimanche 15 Juin 00:16
    Rémy Chieragatti sur La République va juger pour meurtre…
    “Bonjour, l’Histoire nous apprend que dans un autre domaine en politique « qui veut , peut » ..…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page