Par Olivier Perceval.
L’affaire de l’agression lâche et sauvage du neveu de Brigitte Macron, outre qu’elle nous répugne et que nous condamnons sans la moindre réserve ses tristes et pitoyables auteurs, est révélatrice d’un climat de violence qui se répand dangereusement dans notre société.
Récemment le ministre de l’Intérieur a été ému par les slogans anti-républicains scandés par nos militants lors du cortège en hommage à Jeanne d’Arc dimanche dernier. Oui, en effet les royalistes sont pour la plupart anti-républicains, et plus particulièrement hostiles à cette république élevée comme une sorte de divinité théorique au-dessus des Français. Cette même république a puisé sa légitimité dans un carnage sanguinaire dont, non seulement la famille royale fut la victime, mais des centaines de milliers de Français de tous âges et de toutes conditions, femmes et enfants compris. C’est strictement historique et incontestable malgré les dénégations ou les tentatives de justification des descendants idéologiques des bourreaux de la révolution.
La violence est dans notre hymne national qui parle du sang impur qui doit abreuver nos sillons, alors que ceux de nos voisins de la vieille Europe évoquent leurs racines et leurs ancêtres. Elle est aujourd’hui le fait de nos chefs d’État qui se succèdent depuis quelques décennies et se conduisent comme de nouveaux riches appuyant sur tous les boutons du pouvoir, le jouet dont ils rêvaient pour couronner leurs carrières et qu’ils ont acquis à la force du poignet dans d’interminables marathons électoraux. Et comme ils sont redevables de soutiens financiers qui leurs ont été généreusement attribués, ils doivent mettre en place la casse sociale qui leur est impérativement commandée par Bruxelles et le marché.
Quand la révolte éclate (bonnets rouges, gilets jaunes…), des centaines de nervis casqués et masqués s’appliquent à pourrir le mouvement en transformant la protestation sociale en guerre de rue. La violence est aussi dans un pays où la justice s’évertue à acquitter les incendiaires, les délinquants et les assassins potentiels de policiers, aussi bien qu’elle condamne durement ceux qui maitrisent des cambrioleurs dans un geste de légitime défense. La violence est partout et il est assez facile d’en identifier les causes visibles : Destruction des familles, de l’éducation, développement de la toxicomanie et de l’usage des antidépresseurs, disparition des classes moyennes, précarisation de la population étudiante et professionnelle, appauvrissement des plus pauvres et enrichissement des plus riches, immigration invasive totalement incontrôlée pulvérisant ce qui restait du lien social, émergence des théories de transformation de l’humain, du genre, de la sexualité et de la natalité, de la fin de vie, ainsi que du retour fracassant des races qu’on croyait avoir scientifiquement évacuées.
Tout cela accouche de nouvelles communautés qui exigent réparations car se plaçant toutes dans la posture de victimes opprimées. Comme notre nouvelle société liquide ne veut considérer que l’individu, vieille rengaine rousseauiste « reformatée », nous entrons dans l’ère post moderne du « tous contre tous ». Nous sommes d’autant plus solidaires du jeune Jean Baptiste Trogneux, que nos jeunes militants font souvent aussi l’objet de lynchages surprises, pour lesquels toutes les plaintes déposées sont restées jusqu’à ce jour sans suites.
C’est pourquoi nous disons au président, son épouse, et toute la famille éprouvée par ce déchainement de haine à quel point nous les comprenons et les assurons de notre totale compassion. ■
OLIVIER PERCEVAL
Action française
bravo Olivier
de Marseille ou j’habite maintenant
amitiés fidèles
bv
Triste pour mr Trogneux mais d’autres réclament justice et n’auront pas l’attention continue des medias, les malheureux qui habitent des zones dangereuses et abandonnés , ceux qui attendent depuis des années qu’on retrouve leurs assassins et ceux qui espèrent qu’on les punisse pour ne pas les retrouver sur leur chemin. Gageons que les Trogneux seront dédommagés corrrectemeent soignés et protégés à l’avenir.
Pas les autres.