Après une 3e nuit d’émeutes insurrectionnelles que 40.000 policiers (!) ne sont pas parvenus à maîtriser vraiment, encore moins à empêcher, la peur inavouée du Pouvoir, la sidération du Pays, le rôle glauque des médias, et celui, très clair de l’ultra-gauche, n’ont pas permis que se dégage une réponse, ni sur le terrain, ni sur le plan intellectuel et politique, qui soit à la hauteur de la situation. Cette nuit, les violences et les saccages ont régné dans de nombreuses villes sur tout le territoire national et, au cœur du Paris des beaux quartiers, , rue de Rivoli, pendant une heure, hors toute présence policière, les boutiques de luxe ou celles pour touristes, ont été saccagées et librement pillées. Où va le Pays ? Car, en admettant qu’un retour à « l’ordre » soit possible et obtenu, les fractures semblent telles que, sauf un sursaut national de grande ampleur, sauf une rupture radicale avec les pratiques et les politiques suivies depuis des décennies, ce ne sera jamais que partie remise. N’en doutons pas, car dans le camp adverse les volontés sont exacerbées, l’audace est extrême, la jeunesse est décidée, motivée, entraînée, et les complicités de toute sorte ne lui manquent pas, en tous milieux. Ceux qui cassent, pillent, attaquent, sont convaincus d’avoir le vent en poupe et il n’est pas sûr qu’ils aient tort, si l’on considère de quel bois est fait l’actuel « establishment » français. Dans toute la mesure des moyens du camp patriote et national pouvant exister dans toutes les couches et sur tous les horizons du peuple français, c’est à la rupture radicale que nous venons d’évoquer qu’il nous paraît indispensable de travailler. C’est le rôle et la tradition de l’Action française d’y participer, si possible en première ligne. Sans fanfaronnade ni jactance. A la hauteur des circonstances. Avec sérieux. Et au plus haut degré possible de conscience politique… 
Il me souvient que ma grand-mère n’aimait pas les fourmis. Lorsqu’elle avait trouvé où se plaçait le nid de ces insectes elle l’ébouillantait ! Les français ont élu des personnages frustrants, et ils s’y sont tenus…. = premier nid.
les français ont admis toux les étrangers sous couvert de charité : deuxième nid.
Il y a des êtres politiques dangereux pour ce pays : troisième nid !
Merci pour votre très convaincante analyse qui est dans le vrai mais que les français aient le courage de voter au 2 ème tour pour la survie de notre pays et non pour les mêmes depuis 50 ans .Ils font le jeu de l’ultra gauche qui ne cesse de poursuivre la déconstruction de la France et de notre héritage
Simple hypothèse: pour louer une voiture il faut présenter le permis de conduire, le jeune ne l’avait pas, ensuite je n’imagine pas une agence de location prêter un véhicule de 80/90 mille € à un jeune conducteur
et SI il avait servi de leurre, il commet des infractions routières, la Police le prend en charge, et il ne risque pas grand chose, simple délit routier, ET SI pendant ce temps là des trafiquants profitaient de l’occasion pour transporter une importante cargaison, la police étant occupée ailleurs
Sauf que là un policier a tiré et tué le jeune ( les heures de tir sont TRES insuffisantes pour fournir un bon tireur)
Contrairement à ce que vient de dire Zemmour, nous n’assistons pas à des prodromes de guerre civile. Une guerre civile, ce serait un affrontement entre français. Ce que nous voyons, c’est le soulèvement des enclaves étrangères en territoire national, qui ne rêvent que de sécession tout en continuant à profiter des largesses de la CAF, ce sont des émeutes ethniques. Mais la plupart de ces émeutiers sont de nationalité française va-t-on me dire. Oui, et alors ? Depuis quand un bout de papier suffit-il pour transformer un allogène en français ? Même naturalisés, ces gens restent des étrangers, étrangers à nos moeurs, à notre histoire, à notre civilisation, à notre culture, refusant de s’intégrer et encore plus de s’assimiler. Le peuple français pour moi se définit comme ethnos et non comme demos selon l’absurde définition juridiste et libérale qui domine aujourd’hui. Installez-vous par exemple au Japon et obtenez la nationalité japonaise et ensuite allez dire à un japonais autochtone » je suis aussi japonais que vous ! » Il ne vous rira pas au nez parce qu’il est poli mais il va se dire que le gaijin a un peu abusé du saké et commence à raconter n’importe quoi. On peut tenir le même raisonnement à propos de la Chine, du Pakistan de la Russie etc. C’est le funeste universalisme républicain, indifférent au réel, à la diversité des peuples et des cultures, qui nous fait croire que n’importe qui, par le simple miracle d’un document administratif, peut devenir français. Quarante ans d’invasion migratoire, voici le résultat, un pays en voie de libanisation, avec des minorités de plus en plus hostiles à notre pays, appuyées en cela par les nervis de l’extrême-gauche du type Mélenchon. Pauvre pays, d’où viendra le sursaut ? On peut compter sur la bassesse et la lâcheté des politiques pour acheter la « paix sociale » à coups de proclamations de soumission et de milliards déversés sur ces zones occupées. Cela rappelle la période de l’occupation, lorsque la France devait verser aux allemands les frais de séjour sur notre sol. Aujourd’hui, ça s’appelle la CAF.
Superbe commentaire que celui de Jean de Maistre dont je suis bien heureux de retrouver ici la signature. Merci, Monsieur, en toute amitié d’esprit.
L’Action Française, parfois traversée de relents démocrates-chrétiens, parfaitement étrangers à sa tradition, saura-t-elle parler cette langue courageuse et lucide à l’heure du péril national ? Je l’espère. Sauf à en laisser le monopole à Éric Zemmour tandis que MLP s’emploiera à la défense du pouvoir d’achat des ménages…
C’est quand même un début de guerre civile, qui traverse nos familles – soyons lucides – puisqu’une frange du pays soutient de facto les émeutiers avec des complicités sordides dans les médias et dans les grands corps de l’Etat. Seule une vision politique peut enrayer ce processus, évidemment absente de l’ADN de nos dirigeants. Politique d’…. . Merci à ceux qui tentent de la trouver..
Pour qu’il y ait « guerre civile », il faudrait qu’il y ait face à face deux armées, l’une et l’autre dotée de moyens militaires. Ce qu’a été la guerre d’Espagne, ce qu’aurait pu devenir, s’il n’avait pas été aussi médiocre, le putsch des généraux d’Alger d’avril 1961;
Là, en face de la puissance publique, forte d’une extraordinaire puissance de feu, il y a des mortiers d’artifice et quelques milliers (au mieux) de kalachnikovs. Donc, émeute ethnique.
MAIS, d’un côté il y a une trouille noire de la bavure, de l’autre une folle détermination appuyée par les médias mainstream et le Camp du Bien.
Je ne sais pas qui va gagner en fin de compte. Supposons qu’un commissariat soit attaqué, enflammé ; supposons que les policiers pour sauver leurs peaux tirent VRAIMENT et tuent deux dizaines d’assaillants.
Qu’est-ce qui se passe le lendemain ?
Bonjour, puis je savoir où avez vous trouvé que « La République en France est le règne de l’étranger » est une phrase d’Anatole France ?
A vrai dire, cette parole m’étonne de la part de cet illustre homme qui a créé le mot xénophobe et qui, par la voix de M.Bergeret a dénoncé quelques un de ces trublions. Il a d’ailleurs crée ce mot « trublion » pour se moquer des partisans d’un certain Gamelle qui est si je me ne me trompe pas, l’équivalant de l’homme que vous voulez porter au pouvoir à la fin du XIXe et au début de XXe siècle.
Anatole France en effet, était un fervent défenseur de la chose publique : » La république… la corruption sans doute y paraît plus grande que dans les monarchies. Cela tient au nombre et à la diversité des gens qui sont portés au pouvoir. » ou encore » Puisqu’elle [la Troisième République] gouverne peu, je lui pardonne de gouverner mal. » Autant dire qu’il n’appréciait pas les régimes monarchiques et voyait peut être un unique avantage dans l’absolutisme, celui de former des républicains : » Il n’y a plus beaucoup de républicains en France. La République n’en a pas formé. C’est le gouvernement absolu qui forme les républicains. »
En plus d’être républicain, il était proche des idées socialistes (grand ami de Jaurès par exemple auquel il dédira un très bel article voir l’Humanité du 26 mars 1919), anticléricale avec son engagement pour Émile Combes et pour la loi de 1905 (voir « Le Parti Noir »), engagé dans la LDH, contre le génocide arménien, l’antisémitisme, contre la guerre , et surtout contre la haine …
J’avoue je suis tombé par hasard sur ce site et cet article (qui maintenant date un peu), j’ai cru comprendre que vous n’étiez pas de la même ligne politique que moi. Mais, je dépose ici mon avis sur l’utilisation d’Anatole France dans votre titre car j’aime débattre et tenter de comprendre d’autres points de vues que le mien. Mon avis, vous l’avez surement compris : je pense que l’utilisation d’Anatole France et son association avec les idées de l’Action Française ne rend ni honneur à mes idées politiques ni aux vôtres.
J’arrête ce pavé ici en terminant avec cette phrase d’Anatole France qu’il a prononcé aux institutrices et instituteurs réunis à Tours pour le Congrès des Syndicats :
« Qu’on le veuille ou non, l’heure est venue ou d’être citoyen du monde ou de voir périr toute civilisation. »
En effet, nous ne sommes pas du même bord ; cela dit nous aimons tous Anatole France. Oui Anatole France avait des options de Gauche, oui, il a été un des fondateurs du Parti communiste, mais il y avait une contradiction totale entre ses options explicites et ses fidélités implicites. D’abord, il aimait la pureté de la langue, celle de Racine et de Corneille ; Esthétiquement il était un classique, et il justifiait ce choix par des raisonnements très élaborés ; Il se disait de Gauche, mais il n’y mettait aucun esprit de parti ni sectarisme, alors même que tous ses amis politiques prenaient position, cela ne l’empêchait pas de prendre l’opinion contraire: par exemple il prit parti pour la paix séparée avec l’Autriche en pleine guerre de 1914 ; Jamais il ne rompit avec un ami sous prétexte d’opinions différentes ; il aimait l’esprit aristocratique et le jugeait nécessaire au développement de la beauté ; il détestait le sans-culottisme et en fit une critique impitoyable dans « les dieux ont soif » ; il n’aimait pas l’arbitraire de l’État, mais pas plus celui de l’État de Droite que celui de Gauche. En conclusion, je ne sais pas si c’est lui qui a écrit la phrase objet de votre message, mais c’est possible.