Le 3 juin 1940 : Début du drame de Mers-el-Kébir
La tragédie durera jusqu’au 6 juillet, causant directement la mort de 1.380 marins français.
On sait aujourd’hui qu’après cette action en effet tragique de la Grande-Bretagne contre nos navires, De Gaulle qui s’y était installé deux semaines plus tôt pour poursuivre la lutte, envisagea le suicide. Non seulement il y avait eu, sous les coups de nos alliés, de nombreuses morts françaises, mais aussi la destruction d’une partie importante de notre flotte naguère reconstituée à grand effort par l’amiral Darlan dans l’entre-deux guerres…
Dans ses Mémoires de guerre, de Gaulle écrit que « contrairement à ce que les agences anglaises et américaines avaient d’abord donné à croire, les termes de l’Armistice ne comportaient aucune mainmise directe des Allemands sur la flotte française. Par contre, il faut reconnaître que devant la capitulation des gouvernants de Bordeaux et les perspectives de leurs défaillances futures, l’Angleterre pouvait redouter que l’ennemi parvînt un jour à disposer de cette flotte. » ■