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Les aventures d’une bourgeoise de Paris, roman-feuilleton de votre été

dimanche 13 août 2023dimanche 13 août 2023 sur Rémi Hugues

Sortant de la mort comme d’un cauchemar, elle ne savait si les hommes qui l’entouraient étaient pour elle amis ou ennemis : le bon regard de leurs yeux clairs la rassuraient, mais leur rude langage lui faisait peur, et elle eût volontiers partagé l’avis de Gaucher, qui, dans l’exubérance de sa joie, criait à tue-tête :

— Que je suis marri de ne me pouvoir faire comprendre ! Tous les honnêtes gens devraient savoir le parler de la France : il n’est pourtant point difficile de comprendre un merci.

Au milieu de l’allégresse générale, le Père Yves ne pouvait oublier sa promesse d’aller au plus vite porter ses consultations à ce mourant, qui les attendait avec tant d’impatience : mais sa perplexité était grande, car il craignait que la veuve de l’argentier ne fût trop faible pour cheminer avec eux, et n’aimait pas davantage la laisser, même sous escorte, dans une contrée si mal famée.

Mahault, mise au courant de la circonstance qui rendait le départ urgent, assura qu’elle pourrait suivre le reste de la troupe : on l’installa du mieux possible sur une haquenée au pas très doux, et, peu à peu, réconfortée par le grand air, soutenue par l’idée qu’une défaillance de sa part pouvait priver un chrétien des derniers secours, elle se reprit, gardant de son affreuse angoisse une grande faiblesse, et un tremblement qui s’accentuait au moindre bruit.

L’étape lui paraissait interminable. Malgré le soutien que lui donnait Gaucher et les encouragements du Père Prieur, elle se sentait défaillir. Les syllabes gutturales prononcées autour d’elle, lui donnaient l’idée qu’elle était toujours entourée d’ennemis, et elle vacillait sur sa selle, quand une bande de grands gars, venant à leur rencontre, se mit à crier :

— Bretagne !…

— Sus Bretagne ! clama le Prieur, arrivons-nous à temps ?

— Oui donc, mais pressez le pas, il vous réclame.

Oh ! ces phrases prononcées avec l’accent du cru, quelle musique ce fut pour les oreilles de Mahault ! S’illusionne-t-elle en croyant reconnaître, en dépit de toutes les avaries qu’elles ont subies, les cottes de drap achetées à Fougères ? Ce sont, malgré le hâle qui les couvre, des visages familiers qu’elle aperçoit et des regards dilatés de surprise, se fixent sur elle, hésitants à la reconnaître.

— En vérité, c’est vous, Pelé, Guérin, Tondeux ; toi, le petit Friteau, et toi, le grand Roussel ! Vous tombez donc du Ciel, mes bons archers ?

— C’est plutôt de l’enfer que l’on arrive, allez notre Dame ! mais de vous avoir retrouvée, c’est déjà le Paradis.

Cette fois, Mahault défaille de joie, ses hommes d’armes doivent la recueillir dans leurs bras, et, portée par eux, elle arrive au campement où, sur quelques maigres feux, cuisait le repas du soir.

Tous ceux qui le préparaient entourèrent les arrivants, et l’étourdissement qui avait saisi Mahault, fut vite dissipé, quand, reconnue des autres Fougerais qui lui baisaient les mains, elle se trouvait entraînée par eux sous l’abri de feuillages que l’on avait dressé au-dessus du chef malade.

Celui-ci gisait inerte, la main posée sur son casque de fer. Sans soulever ses paupières, d’une voix, forte encore, il interrogea :

— Ramène-t-on un prêtre ?

— Il nous suit, dit la sœur de Raoul.

À cette voix de femme, le mourant ouvrit les yeux et, regardant son interlocutrice :

— Dame Mahault, murmura-t-il.

Puis, il essaya de soulever, au-dessus d’un col absolument décharné, une tête si lividement tragique, que la veuve, tant habituée qu’elle fût à contempler des douleurs humaines, recula d’un pas en se couvrant les yeux avec sa main.

— Le chevalier de Visière-Close que vous voyez pour la première fois, a mine à vous faire peur, n’est-ce pas ? Si ma peau a telle nuance, c’est que, depuis deux ans, le soleil ne l’a pas regardée.

— Non, non, répondit-elle, en lui prenant la main, rien ne peut m’effrayer, je sors moi-même de sépulcre ; mais je n’aurais pas voulu retrouver ainsi mon brave compagnon d’aventures, et je suis heureuse d’arriver à temps pour le soulager.

— Rien ne peut prolonger ma vie : je sens si bien qu’elle va finir, que, cédant à la prière des fidèles qui m’entourent, j’ai laissé découvrir ce visage que nul n’aurait dû revoir. Mais je ne regrette rien, puisque ma tâche est accomplie, et je veux, Mahault, que vous donniez un pardon complet à celui sans lequel je ne l’aurais menée à bien. Viens ici et relève la tête, mon lieutenant, dit-il à un jeune homme qui, jusqu’alors, s’était tenu penché sur lui ; tu n’as plus à rougir devant personne.

Quoi, ce guerrier brûlé par le soleil, virilisé par les fatigues, serait le ménestrel doux et frêle qu’elle regrettait tant d’avoir introduit au château de Fougères ! La tante de Jehanne le contemplait, et, dans le premier mouvement de sa surprise, ne trouvait mot à lui dire.

— Aide-moi à me soulever, dit le Chevalier à Lusignan, et vous, Dame, tendez-lui la main, vous allez voir qu’il en est digne. Sans lui, je n’aurais pas rapporté ceci.

Maintenant tous ceux qu’il avait conduits à la gloire entouraient le vieux chef. Livoniens et Bretons étaient réunis autour de sa couche. Avec une peine infinie, il sortit de la cuirasse, dont avait seulement desserré les attaches, une longue bande de soie fanée, sur laquelle étaient brodés les lys de France : l’Oriflamme ! la bannière sainte, que l’armée regardait comme son palladium.

À ce contact, celui qui, tout à l’heure, paraissait agonisant, se ranime et semble avoir retrouvé ses forces ; il se redresse, et tourne vers Mahault :

— Dites moi, vous qui devez savoir ce qui se passe en Ptolémaïs, le Roy y est-il enfin débarqué ?

— On y est assuré de son retour ; peut-être y arrivera-t-il demain matin, avec ceux des prisonniers qu’il ramène.

Un éclaire de joie vient illuminer la face du chef.

— Or, pars sur l’heure, commanda-t-il à Hugues, et que le Roy, à son arrivée, voie flotter cet emblème !

— Chevalier, je ne vous abandonnerai pas ainsi, et cette bannière que nous avons reconquise, c’est vous qui la remettrez à votre souverain.

— Pars, te dis-je, mais auparavant, donne-moi cette joie que j’ai bien gagnée, je veux la voir flotter.

Hugues se baissa pour prendre l’épée du chevalier, et tandis qu’à la croix qui en formait la garde, il attachait l’Oriflamme, longuement le vieillard posa les mains sur l’étoffe et la baisa. Puis, attirant jusqu’à ses lèvres le front de Lusignan :

— Cours hardiment vers l’avenir, mon fils, et porte la jeunesse comme un flambeau, demain, en revoyant le Roy de France, dis lui que celui auquel il a pardonné, meurt heureux, puisqu’il lui a rendu ceci.

Mahault, remuée jusqu’au fond de l’âme, s’approcha du jeune homme, et l’embrassant comme une mère :

— À mon tour, je vous dis : Hugues, le passé est oublié, la vie s’ouvre belle devant vous.

Lusignan monta à cheval et, suivi de ses Bretons, partit au galop dans la plaine de Galilée sur laquelle flotte la flamme d’azur fixée à l’épée du vaillant qui l’avait reconquise.

Longtemps le malade la suivit des yeux puis, appelant près de lui le Père Prieur :

— Écoutez-moi d’abord, et vous parachèverez ensuite votre sacrement, afin que je meure en paix.

Pendant ce suprême entretien, Mahault, aidée de Gaucher et du frère lai, disposait une couche d’herbes odorantes, laissée par les faucheurs. Ceux-ci, qui appartenaient à une tribu convertie au christianisme, vinrent, très secourables, dresser leur tente bédouine au-dessus du lit improvisé. Quand le gisant eut été transporté en cet abri, il en parut soulagé.

— Ah ! cette herbe a l’odeur de celle de chez nous. Qu’il m’est bon d’avoir rencontré un prêtre pour m’absoudre, et une femme pour m’assister !

Il resta quelques temps sans paroles et les yeux clos, puis son étrange pâleur se colora. Il fixait un point invisible à d’autres yeux que les siens, et parlait avec la loquacité des fiévreux.

— Est-ce toi, disait-il, d’une voix rauque et inégale, est-ce toi qui vient me poursuivre jusqu’ici ! toi, la favorite du Sultan Neg-Megden, toi qui te nommes Rameau de Perles, et pour laquelle je me suis vendu ? On dit qu’aucune femme ne te surpasse en beauté, aucun homme en génie. Tu devais le savoir, que Hubert de Beaujeu, connétable de France, m’avait envoyé en avant-garde pour reconnaître le gué de Mackris, puisque tu vins m’y attendre. Qui donc t’en avait prévenue ? Honte sur moi, ce n’était pas la première fois que je recevais tes caresses, et depuis Samson, les hommes sont tels qu’une Dalila peut leur arracher bien des secrets. M’étais-je laissé ravir le mien ? Je te vis au bord du fleuve, où tu venais de te baigner, brillante d’onde encore, et si tentatrice que j’oubliai ma mission dans tes bras ; tu m’amenas sous ta tente, et sus m’affoler de telle sorte que je laissai passer l’heure. Ceux que je devais conduire prirent, faute de guide, un passage non guéable où beaucoup furent engloutis.

Inutilement, Mahault essayait de calmer le malade ; soulevé sur son lit d’herbes sèches, il poursuivait :

— Je les vois, je les vois, les premiers rangs s’enfoncent ; en vain se débattent-ils ; l’eau bouillonne. Ils me maudissent vous dis-je ! Les casques, les chevaux, les hommes ! le Nil a tout mangé ! Grâce ! frères d’armes, grâce ! J’ai tant souffert quand, dégrisé de ma folie, je jurai que pour empêcher ma face de rougir sous l’injure, personne ne la verrait plus ! Je me suis verrouillé dans mon armure et en ai jeté la clef dans le fleuve. Comme le remords m’étouffait encore, j’ai couru à mon Roy pour lui confier mon crime. Il fut sensible à ma détresse, et daigna m’absoudre d’un forfait que je ne me pardonnais point moi-même. En vain ai-je cherché la mort clémente, elle a voulu me laisser le temps d’accomplir la folle tâche que je m’étais imposée et j’ai couru, couru, couru ! J’ai droit au repos, maintenant que ce bras a repris l’Oriflamme !… ▪ (À suivre)


Roman : LES AVENTURES D’UNE BOURGEOISE DE PARIS de Myriam Thélen (1911).

Publié dans l’Action française le 1er juillet 1923.

Textes et images rassemblés par Rémi Hugues pour JSF

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Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

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Et aussi…


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Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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