Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Avec Gustave Thibon en Ardèche : la sainte – Simone Weil – et le paysan (Eugénie Bastié dans Le Figaro)

vendredi 18 août 2023vendredi 18 août 2023 sur JSF
Gustave Thibon en Ardèche vers 1975 et Simone Weil

Par Eugénie Bastié.

Commentaire – Cette chronique est parue dans le Figaro de ce matin (18 août). C’est un article de journal. Un article de journal écrit par une jeune journaliste, jeune intellectuelle, jeune auteur catholique d’aujourd’hui. Dans le langage et avec les sujets sous-jacents de préoccupation ou d’inquiétude de sa génération. Pour ceux, dont nous, ici, qui ont connu, sinon Simone Weil, du moins Gustave Thibon durant deux ou trois décennies, sa parole, sa pensée, sa spiritualité, sa mystique, sa passion pour la poésie tout autant sinon davantage que pour la philosophie, et la source où puisaient ses idées en matière de politique, qui n’était pas d’ailleurs de son domaine propre, enfin son amitié inaltérable pour le Maurras, catholique et païen qu’il avait connu, tout cela n’est sans doute pas aisé à restituer. Saluons tout de même la publication d’Eugénie Bastié à qui nous conseillerons de lire les écrits de Danielle Masson sur et avec Gustave Thibon, ainsi que le texte intégral du débat de 1982 entre Gustave Thibon et Alain de Benoist récemment édité par les soins de l’Union Royaliste Provençale qui en fut l’organisateur (éd. B2M).       

LA VIE INCANDESCENTE D’UNE PHILOSOPHE – En août 1941, Simone Weil fait un séjour en Ardèche dans la propriété viticole de Gustave Thibon pour s’initier aux travaux des champs. Entre la militante syndicaliste et le royaliste, la Juive chassée de l’université et le philosophe proche de l’Action française naît une amitié extraordinaire.

Il y a quatre-vingts ans s’éteignait Simone Weil. « C’est une entreprise à désespérer d’en vouloir en donner une image à peu près fidèle », disait d’elle sa biographe Simone Pétrement. Philosophe majeure du XXe siècle, militante d’extrême gauche et théoricienne de l’enracinement, juive convertie au christianisme mais restée au seuil de l’Église, elle a marqué les esprits de ses contemporains et de ses héritiers. À travers le portrait de quatre hommes qui ont croisé sa vie, nous racontons une existence aussi courte qu’ardente.


« Paysage admirable, air délicieux, repos, loisir, solitude, légumes et fruits frais, eau de source, feu de bois – rien que des voluptés.» En ce mois d’août 1941, alors que des déluges de sang et d’acier s’abattent sur le monde, Simone Weil est heureuse. À Saint-Marcel-d’Ardèche, aux bords du Rhône, dans un paysage à couper le souffle où domine le mont Ventoux, elle a trouvé refuge chez le philosophe Gustave Thibon. Il est un intellectuel autodidacte, fils de paysans, royaliste, catholique, référence pour le régime de Vichy. Elle est une normalienne issue de la bourgeoisie parisienne, militante d’extrême gauche, bannie de l’université par les lois raciales du même régime. Ils n’ont qu’un point commun : le béret, tradition paysanne pour l’un, accessoire fétiche de garçon manqué pour l’autre.

Leurs routes n’auraient jamais dû se croiser, et pourtant un beau matin d’août débarque Thibon ce mélange improbable entre Louise Michel et Catherine de Sienne. Elle lui a été envoyée par leur ami commun, le père Perrin, qui accompagne Simone Weil dans son chemin vers la foi catholique. Le vieil ascète à moitié aveugle a du fil à retordre avec sa néophyte. Bouleversée en 1935 par une procession au Portugal, elle restera toute sa vie au seuil de l’Église pour des raisons confuses. Espère-t-il qu’au contact de Thibon elle franchisse le pas ?

À l’époque, elle cherche à tout prix à s’initier aux travaux des champs, comme elle s’était confrontée au travail d’usine quelques années plus tôt, en travaillant chez Renault, puis Alsthom. «Je souhaite ardemment pouvoir faire tout ce qu’on exigera de moi, sans bénéficier d’aucun égard (…), ce qui m’importe, ce ne sont pas les suites d’un tel travail, c’est de savoir si je serai capable de l’exécuter», écrit- elle. Le père Perrin la recommande donc à Gustave Thibon, qui possède un beau domaine viticole en Ardèche. Ce fils d’agriculteurs, qui a quitté l’école très jeune pour travailler avec ses parents, est un autodidacte qui apprit seul le grec et le latin. Ses maîtres sont saint Thomas d’Aquin et saint Jean de la Croix. Proche de Maritain et de l’Action française avant la guerre, il collabore à la revue Idées, organe des soutiens intellectuels à la Révolution nationale de Vichy. En 1942, Charles Maurras célébrera en Thibon « le plus brillant, le plus neuf, le plus inattendu, le plus désiré et le plus cordialement loué de nos jeunes soleils ». Pourtant, Thibon refusera toute distinction officielle de Vichy, toute faveur, toute décoration, y compris la francisque.

« Des discussions épiques »

Il racontera plus tard le choc que fut leur première entrevue (1) : « Je ne suis pas antisémite pour deux sous, beaucoup moins que Simone Weil, qui l’était férocement. Nous avions des discussions épiques où j’étais le Sémite. Mais enfin, je n’ai pas d’atomes crochus avec le caractère israélite (sic). Et puis les agrégés de philosophie, je m’en méfiais un peu, et les militants d’extrême gauche encore davantage », raconte-t-il avec son accent du sud. « Elle est arrivée, fagotée comme on ne l’est pas, avec cette voix monotone discutant à l’infini. Je me suis attendu à faire une partie du Purgatoire sur la terre. » À peine là, voilà qu’elle se plaint que la chambre qu’on lui a préparée dans la ferme cossue est trop confortable. Elle prétend dormir à la belle étoile, faute d’un logis plus modeste. On va pour elle rouvrir une vieille bicoque à demi ruinée aux bords du Rhône. « Elle qui, pour son plaisir ou son besoin, n’aurait pas accepté le plus mince sacrifice de son prochain, semblait ne pas tenir compte des complications, voire des souffrances qu’elle introduisait dans la vie des autres dès qu’il s’agissait de réaliser sa vocation à l’anéantissement.» Là, dans cette « maison de conte de fées », au sol en terre battue, près de laquelle coule une source, elle dort dans un sac de couchage, sur un matelas d’épines de pin.

Thibon tente de l’initier aux travaux des champs, où sa bonne volonté n’a d’égale que sa gaucherie légendaire. La seconde finit toujours par triompher de la première dans un grand éclat de rire. Thibon raconte: « C’était inénarrable de la voir faire la vaisselle. Elle tenait une assiette comme on tient un ostensoir. » Il ne se joue pourtant pas là un épisode de Martine à la ferme, mais une aventure rare et profonde, le miracle que constitue l’amitié entre deux intelligences d’égale intensité, que tout semblait opposer. « Au bout de quelques jours, sur l’essentiel jamais je n’avais atteint un tel accord, une telle harmonie », raconte Thibon. Le stage à la ferme prend des airs de vacances. Elle ne travaille que quelques heures par jour. Elle lui donne des cours de grec. Il vantera ses dons de pédagogies prodigieux. Ensemble, ils parlent de Dieu et de littérature, où elle a des préférences extrêmement marquées. Un jour, le père de Gustave Thibon entre. C’était un brave paysan qui avait appris quelques vers pompiers à l’école de la République. Il les récite à Simone Weil, qui lui répond qu’elle les trouve stupides. Elle n’aimait que les génies qui étaient proches de la sainteté. Homère, Sophocle, Platon, François Villon. Mais elle exclut Racine parce que, dans la préface à l’une de ses pièces, il a fait un compliment à Louis XIV. « Je n’ai pas vérifié le fond de l’âme de Racine avant de l’admirer », lui répond Thibon. Parfois, elle se tait et reste des heures durant à contempler le magnifique panorama qui se déploie sur une centaine de kilomètres de la chaîne de Belledonne jusqu’aux Alpilles. « L’attention, à son plus haut degré, est la même chose que la prière.»

Y a-t-il eu entre eux plus que de l’amitié ? À Saint-Marcel-d’Ardèche les gens racontent qu’il héberge sa maîtresse, « une folle vivant dans une cabane ». « J’aurais pu vivre avec elle sur une île déserte, je crois que je n’aurais jamais eu de tentation. Elle était dans une autre dimension », racontera Gustave Thibon avec son franc-parler paysan. Un jour, elle lui confie, avec une tendre ironie envers elle-même : «J ’ai tout raté : l’université, ouvrière, soldat, ouvrier agricole, il ne me reste plus que le trottoir. » Réponse de Gustave Thibon : « Je ne voudrais pas vous décourager, mais il me semble que c’est là que vous aurez le moins du succès.» Simone Weil n’était pas l’austère militante, la martyre intransigeante forgée par sa légende. C’était, se souvient Thibon, « une compagne charmante et pleine d’esprit : elle maniait la plaisanterie sans mauvais goût et l’ironie sans méchanceté. Son érudition extraordinaire et si profondément assimilée qu’on la distinguait à peine de l’expression de sa vie intérieure donnait à sa conversation un attrait inoubliable. »

Après ce bref séjour, Simone Weil ira faire une vraie expérience viticole: les vendanges à Saint-Julien-de-Peyrolas, dans le Gard, chez un ami de Gustave Thibon. En octobre 1941, à la suite de cette plongée dans les vignes, Simone Weil écrit à Xavier Vallat, commissaire aux Questions juives, une lettre mémorable à l’ironie mordante. « Le gouvernement a fait savoir qu’il voulait que les Juifs entrent dans la production, et de préférence aillent à la terre (…) Je regarde le Statut des juifs comme étant d’une manière générale injuste et absurde, car comment croire qu’un agrégé de mathématiques puisse faire du mal aux enfants qui apprennent la géométrie, du seul fait que trois de ses grands-parents allaient à la synagogue ? Mais, en mon cas particulier, je tiens à vous exprimer la reconnaissance sincère que j’éprouve envers le gouvernement pour m’avoir ôtée de la catégorie sociale des intellectuels et m’avoir donné la terre, et avec elle toute la nature. Car seuls possèdent la nature et la terre ceux à qui elles sont entrées dans le corps par la souffrance quotidienne des membres rompus de fatigue. »

« On doit le respect à un champ de blé »

Gustave Thibon qualifiera sa rencontre avec Simone Weil de « capitale ». Mais quelle influence a-t-il eue sur elle ? On ne pénétrera jamais le mystère de leurs longues discussions, mais il semble que de toute évidence la fréquentation du philosophe conservateur et la rencontre avec le monde paysan aient eu une influence déterminante dans l’écriture de L’Enracinement, en 1943, à Londres. « On doit le respect à un champ de blé, non pas pour lui-même, mais parce que c’est de la nourriture pour les hommes. D’une manière analogue, on doit du respect à une collectivité, quelle qu’elle soit – patrie, famille, ou toute autre -, non pas pour elle-même, mais comme nourriture d’un certain nombre d’âmes humaines. »

Dans L’Enracinement, elle reprochera à Vichy d’avoir déshonoré les beaux mots de travail, de famille et de patrie. De même elle écrit : « Peu importe que le gouvernement de Vichy ait mis en avant une doctrine régionaliste. Son seul tort en la matière est de ne pas l’avoir appliquée. Loin de prendre en toutes choses le contre-pied de ses mots d’ordre, nous devons conserver beaucoup des pensées lancées par la propagande de la Révolution nationale, mais en faire des vérités. »

Ils se revoient une dernière fois à Marseille, en avril 1942, juste avant son départ pour New York (où elle passera brièvement avant de repartir pour Londres se mettre au service de la France libre). Ils parlent toute une nuit. «J’entends encore la voix de Simone Weil dans les rues désertes de Marseille, tandis qu’elle me reconduisait à mon hôtel aux premières heures du matin : elle commentait l’Évangile ; sa bouche parlait comme un arbre donne son fruit» (2).

Avant la publication de L’Enracinement par Albert Camus, en 1949, c’est Gustave Thibon le premier qui publiera La Pesanteur et la Grâce, recueil d’aphorismes issus des carnets qu’elle lui avait confiés en 1941. «On m’a beaucoup reproché d’avoir tiré Simone Weil vers le catholicisme», dira Gustave Thibon. En effet, beaucoup de proches de la philosophe, notamment son frère (lire notre épisode 1), s’inquiéteront après-guerre de sa récupération par les « talas ». Mais est-ce de la récupération ou une ouverture d’esprit de la part d’un homme capable d’admirer à la fois Nietzsche et le Christ ? Ce n’est pas de la faute des catholiques si l’héritage de Simone Weil a été complètement occulté par la gauche après-guerre, sans doute parce qu’au moment où triomphaient les existentialistes et leur conception de la liberté comme arrachement, son éloge des limites et de l’enracinement a été jugé obsolète.   ■


(1) Nous recommandons à nos lecteurs la vidéo, disponible sur YouTube où le philosophe raconte son amitié avec Weil, un petit moment de bonheur intellectuel. (2) «Simone Weil telle que nous l’avons connue», Jean-Marie Perrin, Gustave Thibon, Fayard. 

Eugénie Bastié

Categories France, Idées, Histoire, Culture & Civilisation
Post navigation
Le drame des “solutions politiques”
2023 année du centenaire de la mort de Maurice Barrès. C’est aujourd’hui l’anniversaire de sa naissance. Charles Maurras le plaçait au 1er rang des « maitres et témoins de (sa) vie d’esprit »

1 commentaire pour “Avec Gustave Thibon en Ardèche : la sainte – Simone Weil – et le paysan (Eugénie Bastié dans Le Figaro)”

  1. Michel MICHEL
    vendredi 18 août 2023 at 9 h 43 min | Répondre

    MAGNIFIQUE !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES    

14 JUIN – MIDI BLANC – QU’ON SE LE DISE !

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • dimanche 15 Juin 07:09
    Richard sur La République va juger pour meurtre…
    “Si le trafic de cannabis venait à se transformer en commerce , commerce sur lequel l’État…”
  • dimanche 15 Juin 00:16
    Rémy Chieragatti sur La République va juger pour meurtre…
    “Bonjour, l’Histoire nous apprend que dans un autre domaine en politique « qui veut , peut » ..…”
  • samedi 14 Juin 23:52
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “Certes, certes. Mais que peut-on proposer ? Pour moi – et avec un déchirement du coeur…”
  • samedi 14 Juin 22:31
    Grégoire Legrand sur La République va juger pour meurtre…
    “Je crains, cher Pierre, que vous ne contourniez le problème : si les réseaux criminels sont…”
  • samedi 14 Juin 18:16
    Fain sur Un texte de Jules Barbey d’Aurevilly,…
    “Il est où votre commentaire et le texte de Barbey qui l »a suscité. C’est trop fouillis,…”
  • samedi 14 Juin 14:20
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “Précisément : les laisser tranquilles. Personne ne peut empêcher ce poison ; les États-Unis ont essayé…”
  • samedi 14 Juin 12:22
    Pierre Builly sur Un texte de Jules Barbey d’Aurevilly,…
    “Excellente remarque. Barbey peut être quelquefois un peu agaçant, mais il est profond, sensuel, « beau de…”
  • samedi 14 Juin 12:16
    Pierre Builly sur Il y a 5 ans, Jean…
    “Bel hommage révérant à notre ami et grand écrivain qui a séduit et continue à séduire…”
  • samedi 14 Juin 11:33
    Pierre Builly sur Humour & Société ▬ « Récit…
    “Superbe ! Magnifique ! On en redemande !”
  • samedi 14 Juin 11:02
    Philippe Meilhac sur Lire Je Suis Français ! S’abonner…
    “Eh oui, c’est bien vrai, JSF est ma première lecture matinale. J’habite au cœur du Brésil,…”
  • samedi 14 Juin 08:55
    Grégoire Legrand sur La République va juger pour meurtre…
    “Alors que faire ? Légaliser le trafic de drogue ? Nos voisins néerlandais l’ont fait et…”
  • samedi 14 Juin 06:25
    Richard sur Poignardée par un criminel de 14…
    “Encore un mot : « assistante d’ éducation  » pour ne pas dire surveillante. Le discours d’E.Macron,…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page