Oui, nous aimons bien Eugénie Bastié même si elle parle souvent trop vite au propre comme au figuré. Et même si elle donne un peu l’impression – mais l’impression seulement – de se classer parmi les bobos de droite bourgeoise-conservatrice. Elle publie chez Plon cette « dictature des ressentis » laquelle est omniprésente dans l’opinion – elle-même sous dictature des médias. Il se mêle décidément beaucoup de dictatures dans le Système où nous vivons. Démocratique, paraît-il. Et cette conjugaison de dictatures tend à se renforcer, comme il est naturel de tout Pouvoir. Celle des ressentis nous paraît être l’une des plus primitives et des plus stupides.
« Notre civilisation reposait sur la raison, l’écrit, la lenteur, la longueur et la capacité d’abstraction. La nouvelle civilisation numérique repose sur l’émotion, l’image, la vitesse, l’extrait et la culture du témoignage ( » moi je’). Aucune vérité universelle, aucun consensus politique ne sont atteignables dans un tel écosystème médiatique. Chacun se replie sur son moi, sur sa tribu.
C’est ce que j’ai appelé « La dictature des ressentis »– pour ne pas dire la dictature du ressentiment –, sur laquelle prospère l’idéologie woke, cette idée que seul ce que je ressens comme une souffrance ou une liberté doit compter. À mesure que grandit le subjectivisme, grandit le sectarisme. Un sectarisme qui n’est plus idéologique mais compassionnel et sentimental.
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Le 5 octobre en librairie.
1 commentaire pour “D’Eugénie Bastié : « LA DICTATURE DES RESSENTIS »…”
« La nouvelle civilisation numérique repose sur l’émotion, l’image, la vitesse, l’extrait et la culture du témoignage » dit Eugénie Bastié. Non, la nouvelle civilisation numérique repose tout d’abord sur l’énergie au sens de Charles Gave.
« La nouvelle civilisation numérique repose sur l’émotion, l’image, la vitesse, l’extrait et la culture du témoignage » dit Eugénie Bastié. Non, la nouvelle civilisation numérique repose tout d’abord sur l’énergie au sens de Charles Gave.