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L’impossible Pouvoir sans l’assentiment populaire…

vendredi 14 juin 2024vendredi 14 juin 2024 sur JSF

Par Aristide Ankou.

Cet article initialement écrit pour un magazine étranger, donc évidemment assez didactique, nous explique son auteur, l’est peut-être trop pour des lecteurs français avertis. Mais sommes-nous aussi avertis que cela ? Nous avons ici une réflexion assez exhaustive et, en tout cas profonde, sur l’immédiate actualité et sur la crise politique en cours dont la source, ne l’oublions pas, est la déroute du camp macronien au soir du 9 juin et le défi ainsi lancé au Chef de l’État par une majorité de Français. Cette analyse est en vérité une précieuse contribution.   

Dimanche soir à 21h, une heure après la fermeture des bureaux de vote et à peine les résultats des élections françaises pour le Parlement européen étaient-ils connus, Emmanuel Macron a annoncé qu’il allait prononcer la dissolution de l’Assemblée Nationale. Les élections pour désigner les nouveaux députés auront lieu les 30 juin et 7 juillet (puisqu’en France, le scrutin pour désigner les députés comporte deux tours).

Cette décision a fait l’effet d’une bombe, et sans doute était-ce l’effet recherché. Tout indique, que le président de la République a pris sa décision seul, ou du moins en la gardant secrète jusqu’au bout, pour les médias bien sûr, mais aussi pour les principaux concernés : les députés de son groupe parlementaire, les membres de son gouvernement, les dirigeant de son parti politique (Renaissance).

Mais la sidération n’est pas une fin en soi et elle ne tardera pas à se dissiper. Les deux questions qui viennent naturellement à l’esprit sont donc : quels sont les motifs qui ont conduit Emmanuel Macron à prononcer cette dissolution et quels résultats en espère-t-il ?

Bien évidemment, lui seul connais les réponses à ces questions. Nous, qui n’avons pas accès au secret de son cœur, ne pouvons que spéculer à ce sujet. L’expression anglaise « educated guess » convient ici parfaitement.

Voici donc les réponses qui me paraissent les plus plausibles à ces deux questions.

Nous pouvons commencer par ce fait incontestable : dans trois ans, Emmanuel Macron devra quitter l’Elysée, puisque la Constitution de notre 5ème République interdit d’exercer plus de deux mandats présidentiels consécutifs. Emmanuel Macron est le seul responsable politique de premier plan à n’avoir aucune échéance électorale personnelle en 2027, comme il aime à le répéter pour prouver son désintéressement.

Toutefois, cela ne signifie nullement qu’il n’ait plus d’ambition personnelle. Cela signifie simplement que son ambition n’est plus électorale. On ne devient pas président de la République sans être extrêmement ambitieux et, comme tous les hommes très ambitieux, Emmanuel Macron est certainement plus que sensible à l’amour de la gloire. Ou, comme on le dit aujourd’hui, où le terme de « gloire » est largement discrédité du fait de ses connotations « aristocratiques », Emmanuel Macron se soucie très certainement de « la trace qu’il va laisser dans l’histoire ». La question est donc : sur quoi croit-il que « l’histoire » le jugera ?

Depuis son apparition sur le devant de la scène politique, en 2017, Emmanuel Macron a tout fait pour que la vie politique française se réduise à un duel entre « les forces de progrès », dirigées par lui, bien entendu, et « les extrêmes » et tout particulièrement l’extrême-droite, dont la composante essentielle est le Rassemblement National, le parti de Marine le Pen.

Le calcul était aussi transparent que cynique : pour lui, le Rassemblement National était l’adversaire le plus facile à vaincre étant donné que ce parti était frappé d’anathème par à peu près tout ce que la France peut compter d’élites et par une bonne partie de l’électorat lui-même.

En 2017 et en 2022, l’élection présidentielle s’est ainsi transformée en un duel entre le Pen et Macron, deux duels que ce dernier a remporté sans aucune difficulté.

Mais, en faisant du Rassemblement National son adversaire privilégié, Emmanuel Macron a aussi accepté de se laisser définir par cette opposition. Si la vie politique est une lutte entre l’ombre de « l’extrémisme » et la lumière du « progrès », incarné par lui, il ne peut être évité d’être jugé sur la manière dont il aura su faire reculer « l’extrémisme ». Or, même si Emmanuel Macron a vaincu deux fois, et à plates coutures, Marine le Pen, le parti de cette dernière ne cesse de progresser, élection après élection, et les digues qui l’empêchaient d’accéder aux responsabilités sont manifestement en train de s’effondrer. Le Rassemblement National est aujourd’hui, et de loin, le premier parti politique en France.

Emmanuel Macron fait donc face à la perspective, pour lui très angoissante, de voir Marine le Pen lui succéder à la présidence de la République. Outre le désagrément tout personnel d’avoir à accueillir cette femme qu’il méprise ouvertement sur le perron de l’Elysée et de lui confier les clés de l’Etat, cela signifierait que ses deux mandats ont été, fondamentalement, des échecs. Emmanuel Macron resterait dans les annales de l’infamie comme celui qui a permis à « l’extrémisme » de s’installer à la tête de la France. Si quelque chose empêche parfois Emmanuel Macron de dormir, c’est sans doute cela.

Le fait que le Rassemblement National ait fait dimanche un score plus de deux fois supérieur à celui de Renaissance n’obligeait en rien le président de la République à en tirer des conséquences institutionnelles radicales. Les élections au parlement européen concernent, par définition, le parlement européen. A l’issue de celles-ci Emmanuel Macron disposait toujours de la même majorité relative à l’Assemblée Nationale, qui lui avait permis depuis deux ans de nommer le Premier Ministre et de poursuivre, cahin-caha, la politique de son choix. Mais Emmanuel Macron comprend évidemment la différence entre les conséquences juridiques d’une élection et ses conséquences politiques.

Le résultat désastreux de son parti dimanche, après une campagne électorale dans laquelle Emmanuel Macron s’est personnellement et vigoureusement engagé, est pour lui un échec personnel. Cet échec personnel signifie que sa capacité à persuader ceux qu’il a besoin de persuader, capacité déjà faible avant les élections, s’est encore réduite.

Or, contrairement à une compréhension naïve du pouvoir politique, même le président de la République doit persuader bien plus souvent qu’il ne peut commander. Sa capacité à diriger le pays dépend en très grande partie de sa capacité à obtenir sans cesse le soutien, ou du moins la neutralité, d’une multitude d’acteurs de tous ordres. Et cette capacité dépend en très grande partie de sa popularité ou, si on veut parler en termes plus cyniques, de sa capacité à faire élire les personnes de son choix.

Dimanche, après la déroute de son parti, Emmanuel Macron voyait donc se dessiner la perspective de mourir à petit feu pendant les trois ans qui lui restent à la tête de l’Etat. C’est-à-dire de voir peu à peu ses troupes se détourner de lui, sa marge de manœuvre se réduire jour après jour et de passer, bien malgré lui, du statut de monarque républicain à celui de roi fainéant. Avec, pour couronner cette longue déchéance, le sourire carnassier de Marine le Pen lors de la passation de pouvoir tant redoutée.

Emmanuel Macron manque sans doute de certaines des qualités essentielles qui font les grands hommes d’Etat, mais il ne manque assurément pas de hardiesse. Son irruption sur le devant la scène politique, puis son élection en 2017 ont été le fruit d’un remarquable coup d’audace, combiné à une grande intelligence de la situation politique du moment. Dimanche soir, Emmanuel Macron a donc décidé de jouer son va-tout plutôt que de se laisser enfermer dans une situation qu’il juge inacceptable.

Cette décision est d’autant plus risquée qu’elle revient déjà à accorder deux victoires importantes au Rassemblement National. D’une part le parti de Marine le Pen demandait cette dissolution depuis des mois.

D’autre part, en tirant des conséquences nationales aussi radicales du scrutin européen, Emmanuel Macron reconnait implicitement que ce scrutin n’était pas vraiment européen, mais national. Lui, l’européiste convaincu, admet qu’il n’existe pas à proprement parler d’élections européennes mais simplement des élections nationales sur des sujets européens. Il reconnait, en d’autres termes, que le cadre de notre vie politique, c’est la nation et non pas « l’Europe ». Ce qui revient à valider l’analyse du Rassemblement National. De manière très parlante, le slogan de campagne du Rassemblement National était « La France revient » tandis que celui de Renaissance était « Besoin d’Europe ».

Dimanche soir, en prononçant la dissolution de l’Assemblée Nationale, Emmanuel Macron a donc concédé une double défaite à « l’extrême-droite » : une défaite tactique et une défaite idéologique.

Que peut-il espérer de ce nouveau et stupéfiant coup d’audace ?

Les élections qui auront lieu dans trois semaines peuvent déboucher, me semble-t-il, sur trois situations différentes.

Emmanuel Macron peut espérer que la perspective de voir le Rassemblement National obtenir une majorité de députés à l’Assemblée Nationale forcera ce qui reste de la droite et de la gauche « modérées » à s’allier ouvertement avec son propre parti, pour empêcher « l’extrême-droite » honnie de former le prochain gouvernement. Jusqu’à maintenant Emmanuel Macron n’a jamais pu obtenir un tel ralliement, ni faire disparaitre ces partis, même s’il a capté une bonne partie de leurs cadres et de leur électorat. S’il y parvenait cette fois-ci, il pourrait espérer constituer une majorité à l’Assemblée qui lui permettrait de continuer à diriger le pays comme il l’entend et rehausser les remparts branlants contre « l’extrémisme ».

La deuxième possibilité est que ce ralliement n’ait pas lieu, ou qu’il n’ait pas l’effet escompté, et que le Rassemblement National obtienne une majorité de députés. Nous entrerions alors dans une période dite de « cohabitation », où le président de la République doit nommer Premier Ministre quelqu’un qui n’appartient pas à son camp politique.

Cette situation s’est déjà produite trois fois depuis 1986. L’expérience a prouvé que la cohabitation est, globalement, une situation favorable au président de la République et défavorable au Premier Ministre. Le Premier Ministre a la charge effective de la gestion quotidienne du pays, tandis que le président peut prendre du recul par rapport à ces tracas. Or gouverner c’est décevoir et susciter des mécontents. Surtout gouverner une nation comme la France, si portée à la querelle et à la division, et qui aujourd’hui est si mécontente d’elle-même et si angoissée pour son avenir. Emmanuel Macron peut donc espérer qu’une situation de cohabitation affaiblirait rapidement le Rassemblement National et provoquerait sa défaite lors de la prochaine élection présidentielle.

Enfin, la troisième possibilité est que les élections législatives à venir ne dégagent aucune majorité. Parce que le Rassemblement National ne parviendrait pas à obtenir à lui seul une majorité de sièges, parce qu’aucun autre parti ne voudrait gouverner avec lui ni même le laisser gouverner, parce que le parti du président sortirait affaibli et n’aurait pas réussi à faire naitre une alliance des « modérés ».

A l’heure actuelle, nul ne peut raisonnablement prédire de quel côté les dés vont tomber. Mais si je devais me risquer à un pronostic, je dirais que la troisième possibilité me semble la plus probable. En ce cas, la France redeviendrait à peu près aussi ingouvernable que sous la 4ème République, lorsque les gouvernements duraient en moyenne six mois.

De Gaulle décrivait ainsi ce système politique si mal conçu :

« Pendant douze ans, leur système fit donc, une fois de plus, ses preuves. (…) dix-sept présidents du conseil, constituant vingt-quatre ministères, campèrent tour à tour à Matignon. (…) Quoique chacun d’eux put tenter, le pays et l’étranger assistaient donc au spectacle scandaleux de « gouvernements » formés à force de compromis, battus en brèche de toutes parts à peine étaient-ils réunis, ébranlés dans leur propre sein par les discordes et les dissidences, bientôt renversés par un vote qui n’exprimait le plus souvent que l’appétit impatient de candidats aux portefeuilles, et laissant dans l’intervalle des vacances dont la durée atteignait jusqu’à plusieurs semaines. »

C’est ce « spectacle scandaleux » auquel la Constitution de la 5ème République avait mis fin et que la décision téméraire d’Emmanuel Macron va peut-être ressusciter, avec des conséquences imprévisibles mais qui ne pourraient être que très mauvaises. Cela dit peut-être quelque chose de son désespoir qu’il préfère encore prendre le risque de briser nos institutions que de laisser Marine le Pen lui succéder.   ■


* Précédemment paru sur la riche page Facebook de l’auteur, (le 12 juin 2024).  

Aristide Ankou

 

 

 

 

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1 commentaire pour “L’impossible Pouvoir sans l’assentiment populaire…”

  1. nicole
    vendredi 14 juin 2024 at 19 h 52 min | Répondre

    4e hypothèse : La « Gauche unie » (« Front populaire » arrive en tête, à cause des luttes internes à droite, et du refus des sympathisants LR de voter pour un candidat RN (et inversement).
    Et Mélenchon se retrouve à Matignon (ou Glucksman ou un autre)000

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